Premier Exhibition Inc. en difficultés financières.

Comme le fait remarquer Aurélie, nous avions déjà eu vent des difficultés de l'expo il y a quelques années. En même temps ça ne m'étonnes pas plus que ça, ce doit être très lourd à gérer financièrement. L'entretien des objets, faire en sorte qu'ils ne s'abîment pas, les déplacements, transports, assurances, les moyens muséographiques nécessaires, ça plus ça plus ça... Les factures doivent êtres salées et ce n'est pas avec les prix des billets, aussi chers soient-ils, qu'ils vont entrer dans leurs frais. Même si le nombre d'entrées est semble t-il toujours important. On comprends aussi les prix des objets en boutique...

Tiphaine a écrit:On comprends aussi les prix des objets en boutique...

Oui c'est vrai! effectivement, les visiteurs sont parfois frustrés de ne pas pouvoir se faire plus plaisir, mais, pour le coup, je comprends mieux. Si c'est pour essayer de compenser les sommes astronomiques engrangées par Premier Exhibitions....

Joris a écrit:Un accord spécifiait à l'époque que les objets récupérés ne pouvaient être revendus par respect pour la mémoire des quelque 1500 personnes qui ont péri en avril 1912.

Genre: on signe un contrat et si, trente ans plus tard il ne nous convient plus, on porte plainte. Ils n'ont donc pas de juristes ou d'avocats chez Premier Exhibitions, d'autant plus que la Justice américaine a plusieurs fois interdit à cette société de revendre des objets dont ils ne sont même pas propriétaires, mais seulement les gérants? D'autant plus, si l'on en croit le documentaire Titanic: Au-delà de la Légende, qui date de 1998, Tulloch était parfaitement conscient de la situation. Vers 49 minutes.


Peut-être peuvent-ils céder la gestion?

Je comprends mieux, maintenant, cette histoire de collection française. Mais je trouve cette histoire de plainte ridicule (avec ma méconnaissance des droits internationaux), puisque je suppose qu'ils ont signé des contrats et je ne pense pas qu'il soit question de personnes influençables. Tulloch gérait une concession de BMW avant de se lancer dans l'aventure du Titanic. Après quoi, Premier Exhibitions, cotée au Nasdaq, a poursuivit les plongées en connaissance de cause. Qu'en est-il des autres collections gérées (ou détenues) par Premier?

J'ai cherché, mais je n'ai pas trouvé la réponse. Il semble que Premier Exhibitions Inc a été créée en 1987. Pourtant, à cette époque, c'est Titanic Venture Limited Partnership qui a organisée la fameuse expédition qui fait "parler" - l'opération avait été financée par l'Oceanic Research Exploration Limited. RMS Titanic Inc aurait récupéré les droits après... Ma question est: est-ce que RMST a éré créée par Premier Exhibitions Inc et quel est son lien avec Titanic Venture?

Ça reste un peu confus, tout ça. Dans son édition de novembre 1987, Science & Vie évoquait les différents partenariats, ainsi que les contrats passés avec les médias et l'ORE pour que ces derniers puissent rentrer dans leurs frais. Bien sûr, à aucun moment il n'était question de RMST, puisque cette dernière n'existait pas encore (sauf erreur de ma part). Il n'était pas question non plus de Premier Exhibitions. Donc, en récupérant la gestion des vestiges du Titanic, cette dernière l'a fait en toute connaissance de cause en ce qui concerne la collection française.

La chose qui me rend curieuse concernant cette plainte est son fondement. Je veux dire que les Etats-Unis ont reconnu qu'il y avait deux  sous-collections dans la collection des artefacts mais que cette dernière reste une seule et même collection : celle que constitue les objets repêchés en 1987 dite "collection française" et celle qui a suivi lors des autres expéditions sur l'épave dit "collection américaine" (pour simplifier). La justice américaine a même reconnu le jugement français par le biais d'une exequatur qui permet aux deux collections réunies de n'en former qu'une et qui bénéficie du même traitement, à savoir l'application de l'indivision donc pas de vente individuel d'objets. Je ne sais pas si c'est clair vu la complexité juridique des droits sur l'épave.

La RMS Titanic inc ne voulait-elle pas depuis longtemps vendre les objets et avait pour celà fait virer George Tulloch (donc bien avant les difficultés financières) ? J'avais le souvenir que cette nouvelle équipe s'octroyait d'énormes salaires mais je ne suis pas sure à 100% ne retrouvant pas le sujet.   Ça vous dit quelque chose ?

Sha're a écrit:La RMS Titanic inc ne voulait-elle pas depuis longtemps vendre les objets et avait pour celà fait virer George Tulloch (donc bien avant les difficultés financières) ? J'avais le souvenir que cette nouvelle équipe s'octroyait d'énormes salaires mais je ne suis pas sure à 100% ne retrouvant pas le sujet.   Ça vous dit quelque chose ?

Je ne m'en souvenais plus et tu as raison, j'ai retrouvé le sujet ici.
Ce sont vraiment des méthodes douteuses de la part de la société quand même, enfin de ceux qui avaient repris les rênes. Je ne sais pas si elle avait pu en vendre

Joris

Joris a écrit:
Je ne m'en souvenais plus et tu as raison, j'ai retrouvé le sujet ici.
Ce sont vraiment des méthodes douteuses de la part de la société quand même, enfin de ceux qui avaient repris les rênes. Je ne sais pas si elle avait pu en vendre

Merci d'avoir retrouvé le sujet.
Pas étonnant que la société soit en difficulté avec le train de vie qu'ils mènent.

En 2000, l'année de la première expédition de RMST sous la présidence d'Arnie Geller, Ici Paris rapportait que Geller affirmait "haut et fort son intention de vendre ce que [contenait] encore l'épave". Selon la magazine, un magistrat s'était opposé à de nouvelles fouilles. J'ignore la véracité de cette dernière phrase, puisque l'expédition s'était poursuivie et d'autres s'étaient en-suivies. D'autant plus que je ne suis pas sûr que ce magazine soit un exemple de bon média.

En 2000, selon la presse, RMST voulait récupérer une prétendue cargaison de diamants. Aujourd'hui en France titrait ainsi dans ses colonnes:


Le journal (qui consacrait trois pleines pages en plus de sa une à cette expédition, à la rubrique Fait du jour), faisait dire à Geller dans une petite interview recueillie par le journaliste Aymeric Renou (Geller y était prénommé Arnold), à propos des vestiges: "Il n'est pour l'instant pas prévu de les vendre. L'idée est de conserver en un seul tenant la collection complète des objets historiques recueillis et de la présenter au public. On peut imaginer une vente de cette collection, mais uniquement à une société qui s'engage à la tenir à disposition du public par le biais d'exposition itinérante, comme nous le faisons, ou dans un musée."

Néanmoins, selon cette même interview, Geller évoquait la fameuse cargaison de diamants: "Ce serait vraiment formidable de pouvoir les retrouver. Si cela arrive, compte-tenu de la valeur non pas historique mais financière d'un tel trésor, estimée à 300 millions de dollars, il faudrait envisager une négociation avec la justice américaine pour pouvoir les céder et en tirer un bénéfice."

Dans les colonnes du même journal, on y apprenait que Michel l'Hour, archéologue du DRASSM, y dénonçait RMST de faire de l'argent.

Ce que je m'étais dis, à l'époque, c'est que la direction de RMS Titanic Inc d'alors avait fait grand bruit de cette expédition et des diamants, que la légende avait souvent évoqué dès 1912 (bien que la White Star avait démenti la présence d'une telle cargaison dans les jours qui avaient suivis le naufrage), pour attirer d'éventuels actionnaires et ainsi gagner plus d'agent. En 2012, la Lloyd's avait formellement démenti la présence de diamants dans les flancs du Titanic.

Je pense que la mentalité de la direction de RMST/Premier d'aujourd'hui, n'est pas la même que celle d'il y a 16 ans. Geller fut remplacé par Christopher Davino, qui me semble plus respectueux de l'épave que son prédécesseur. Maintenant, face à des difficultés financières importantes, peut-être Premier Exhibitions devrait-il vendre la collection (voire sa filiale RMST) mais de manière à ce que cette collection reste groupée et toujours disponible pour le public? De toute façon, dans le cas d'une faillite, que se passera-t-il? Les biens seraient-ils vendus individuellement? Peut-être qu'une vente de la collection complète, avec la garantie de ne pas pouvoir revendre ensuite individuellement les reliques, assurerait la sauvegarde de la collection intégralement?

De nombreux objets retrouvés dans le Titanic seront vendus aux enchères, la compagnie qui en possédait les droits de propriété ayant récemment fait faillite.

Plus de 5.000 objets retrouvés dans le Titanic, qui appartenaient à des passagers et des membres d'équipage, seront vendus aux enchères suite à la faillite de la compagnie qui en détenait les droits de propriété.

Les participants à la vente aux enchères pourront acheter des vêtements et des bijoux, des parties du cockpit du Titanic et même des morceaux de charbon.La compagnie espère vendre le tout en un seul lot et obtenir au moins 200 millions de dollars.

On parle bien de la société Premier Exhibition Inc. ?

Source : https://fr.sputniknews.com/insolite/201707011032059829-titanic-encheres-5000-objets/.

Joris

Joris a écrit:des parties du cockpit du Titanic

Tu veux dire des parties de la passerelle de commandement ?

Joris a écrit:De nombreux objets retrouvés dans le Titanic seront vendus aux enchères, la compagnie qui en possédait les droits de propriété ayant récemment fait faillite.

Plus de 5.000 objets retrouvés dans le Titanic, qui appartenaient à des passagers et des membres d'équipage, seront vendus aux enchères suite à la faillite de la compagnie qui en détenait les droits de propriété.

Les participants à la vente aux enchères pourront acheter des vêtements et des bijoux, des parties du cockpit du Titanic et même des morceaux de charbon.La compagnie espère vendre le tout en un seul lot et obtenir au moins 200 millions de dollars.

On parle bien de la société Premier Exhibition Inc. ?

Source : https://fr.sputniknews.com/insolite/201707011032059829-titanic-encheres-5000-objets/.

Joris

L'info commence seulement à circuler en France alors qu'aux États-Unis, on se doute depuis juin dernier qu'il y aura une vente aux enchères de la collection (ou plutôt des collections française et américaine réunies en une seule depuis 2010). Mais il ne s'agit pas seulement de la collection, les droits d'exploitation sur l'épave, la filiale RMS Titanic Inc ainsi qu'une bonne partie des actions de cette société qui s'occupait jusqu'à présent de l'organisation des expositions font partie du lot à vendre par la Premier Exhibition Inc.. Je suis l'affaire depuis 2010 et il s'avère que la société était déjà en banqueroute à cette époque là.

La collection doit être vendue en une et seule unique collection selon la cour de Norfolk (Viriginie) mais qu'en sera t-il dans la pratique? Personne ne le sait pour l'instant. On pourrait croire que toutes ces incertitudes vont annoncer de mauvaises nouvelles en cascade mais il y a un espoir. Un projet de rachat de la collection entière mis en place par Robert Ballard et James Cameron a été proposé à la cour de Floride qui gère le dossier de restructuration sociale de la Premier Exhibition Inc. Le juge doit se prononcer dans les prochaines semaines. Ce plan de sauvetage orchestré par les deux hommes permettrait que les 5 500 objets soient rapatriés à Belfast pour y être exposés au Titanic Museum de manière permanente. Cela supposerait la fin des expositions itinérantes coûteuses en frais de toutes sortes (transports, assurances, matériel spécial etc...). Je consacre une série d'article sur la folie des ventes aux enchères sur mon site où j'explique plus en détails toutes les questions que l'on peut se poser. Un second article est en cours d'écriture mais cette fois-ci, il s'agit d'une comparaison avec la vente aux enchères des collections d'objets de l'Empress of Ireland et du Lusitania vendues en mai dernier et entre 1989/1990. Et puis, je prépare surtout un article pour Latitude 41.

Pour les curieux désirant comprendre un peu plus en détails la folie des ventes aux enchères des objets du Titanic : https://epavedepaquebots.wordpress.com/2017/05/31/la-folie-des-ventes-aux-encheres-le-titanic/

Mathusalem a écrit:

Joris a écrit:des parties du cockpit du Titanic

Tu veux dire des parties de la passerelle de commandement ?

Oui c'est cela Ça a été mal présenté sur le site.

J'en profite pour dire que je n'ai pas forcément, voire même assez peu confiance à la source "Sputnik". Cette agence lancée par le gouvernement russe en 2014 est connue pour sa désinformation et tend souvent vers la théorie du complot. Néanmoins, je l'ai cité ici comme il évoquait à travers cet article cette information concernant cette société.

Lily a écrit:

Joris a écrit:De nombreux objets retrouvés dans le Titanic seront vendus aux enchères, la compagnie qui en possédait les droits de propriété ayant récemment fait faillite.

Plus de 5.000 objets retrouvés dans le Titanic, qui appartenaient à des passagers et des membres d'équipage, seront vendus aux enchères suite à la faillite de la compagnie qui en détenait les droits de propriété.

Les participants à la vente aux enchères pourront acheter des vêtements et des bijoux, des parties du cockpit du Titanic et même des morceaux de charbon.La compagnie espère vendre le tout en un seul lot et obtenir au moins 200 millions de dollars.

On parle bien de la société Premier Exhibition Inc. ?

Source : https://fr.sputniknews.com/insolite/201707011032059829-titanic-encheres-5000-objets/.

Joris

L'info commence seulement à circuler en France alors qu'aux États-Unis, on se doute depuis juin dernier qu'il y aura une vente aux enchères de la collection (ou plutôt des collections française et américaine réunies en une seule depuis 2010). Mais il ne s'agit pas seulement de la collection, les droits d'exploitation sur l'épave, la filiale RMS Titanic Inc ainsi qu'une bonne partie des actions de cette société qui s'occupait jusqu'à présent de l'organisation des expositions font partie du lot à vendre par la Premier Exhibition Inc.. Je suis l'affaire depuis 2010 et il s'avère que la société était déjà en banqueroute à cette époque là.

La collection doit être vendue en une et seule unique collection selon la cour de Norfolk (Viriginie) mais qu'en sera t-il dans la pratique? Personne ne le sait pour l'instant. On pourrait croire que toutes ces incertitudes vont annoncer de mauvaises nouvelles en cascade mais il y a un espoir. Un projet de rachat de la collection entière mis en place par Robert Ballard et James Cameron a été proposé à la cour de Floride qui gère le dossier de restructuration sociale de la Premier Exhibition Inc. Le juge doit se prononcer dans les prochaines semaines. Ce plan de sauvetage orchestré par les deux hommes permettrait que les 5 500 objets soient rapatriés à Belfast pour y être exposés au Titanic Museum de manière permanente. Cela supposerait la fin des expositions itinérantes coûteuses en frais de toutes sortes (transports, assurances, matériel spécial etc...). Je consacre une série d'article sur la folie des ventes aux enchères sur mon site où j'explique plus en détails toutes les questions que l'on peut se poser. Un second article est en cours d'écriture mais cette fois-ci, il s'agit d'une comparaison avec la vente aux enchères des collections d'objets de l'Empress of Ireland et du Lusitania vendues en mai dernier et entre 1989/1990. Et puis, je prépare surtout un article pour Latitude 41.

Pour les curieux désirant comprendre un peu plus en détails la folie des ventes aux enchères des objets du Titanic : https://epavedepaquebots.wordpress.com/2017/05/31/la-folie-des-ventes-aux-encheres-le-titanic/

Merci pour ces informations, c'est plus clair.
La proposition de Robert Ballard et de James Cameron me semble être la meilleure des solutions pour que cette collection soit entre de bonnes mains même si évidemment la fin des expos itinérantes serait vraiment dommage. Tant de personnes ont pu découvrir ces objets quand l'expo est passée près de chez eux, comme à Paris en 2013, et s'il n'y en a plus, beaucoup n'auront pas cette possibilité. Après, qu'on sache que tous ces objets précieux soient dans un musée sera rassurant.

Joris

Il faudra attendre de savoir si la collection sera sauvé par Cameron et Ballard car tout dans cette vente est compliqué. La collection des 5 500 objets en elle-même est divisée en deux mais elle ne doit pas être vendue objets par objets. Et puis le prix de départ est assez cher, laissant peu de candidats potentiels qui puissent accepter de s'occuper de la restauration et de la préservation des objets fragilisés après un long séjour dans l'eau.

Un peu de news par rapport à ça.
Une groupe de musées du Royaume-Uni, le National Maritime Museum à Greenwich, le Titanic Belfast, la Northern Ireland Titanic Foundation et les Musées nationaux d'Irlande du Nord, a fait une offre de 20 millions de dollars (15 millions de livres sterling) pour acheter 5000 reliques du Titanic appartenant à la société en faillite et actuellement en redressement judiciaire Premier Exhibitions, afin d'éviter que la collection ne soit vendue et séparée.

Si l'offre des musées aboutit, ceux-ci s'engagent également à assumer la responsabilité de protéger l'épave du navire.

La démarche est soutenue par James Cameron et l'offre a le soutien également de Robert Ballard.
La National Geographic Society apporte son soutien également et a promis 500 000 $ de don (380 000 £). Elle a aussi lancé un appel de levée de fonds.
Lors de cette annonce faite par la société à Belfast lundi, James Cameron est apparu dans un message vidéo, disant : "L'histoire du Titanic a captivé l'imagination, le cœur et l'esprit des gens du monde entier. Il a joué un rôle important dans ma propre vie - en tant que cinéaste, explorateur des grands fonds et défenseur de la recherche en haute mer. Le naufrage du Titanic a été un moment déchirant dans l'histoire. Assurer la collection irremplaçable d'objets - les protéger et les préserver pour les générations futures en les plaçant dans la confiance du public - est une occasion unique et importante d'honorer les 1503 passagers et membres d'équipage qui sont morts".
Robert Ballard, qui était présent pour l'annonce, a lui déclaré : "Je soutiens cette campagne car l'offre est la seule option viable pour conserver l'intégrité de la collection Titanic. La collection mérite de retourner à la maison, là où le voyage a commencé."

Des mois de négociations délicates ont précédé l'annonce publique de l'offre, après l'annonce de la faillite de la société américaine. À la fin de l'année dernière, alors que l'offre conjointe des musées se réunissait, ils ont réussi à faire suspendre la tentative de la société américaine d'obtenir l'autorisation légale de scinder et diviser la collection.

Kevin Fewster, directeur du National Maritime Museum, a déclaré à Belfast : « Au début de l'année 2017, lorsque j'ai appris la faillite du propriétaire actuel, j'ai estimé qu'il était de notre devoir d'essayer de sauver la collection dans son ensemble. Nous veillerons à ce que la collection soit protégée et préservée pour les générations à venir."

Conal Harvey, directeur adjoint de Titanic Belfast, qui a ouvert ses portes en 2012 dans les anciens bassins de construction navale Harland et Wolff et qui a été élu principale attraction touristique du monde en 2016, a déclaré que les reliques risquaient d'être vendues à des collectionneurs privés. "Nous faisons campagne pour ramener ces objets là où ils seront protégés et préservés par la propriété publique et exposés pour le monde entier."

Susie Millar, présidente de la Belfast Titanic Society, dont l'arrière-grand-père Thomas Millar a péri dans la catastrophe, a déclaré : "Ce serait une chose incroyable de ramener ces objets à la maison. Il n'y a vraiment nulle part ailleurs où ils seraient mieux."

Un tribunal aux États-Unis doit décider si l'offre britannique est acceptée ou non. Si c'est accepté, il y aura une période de 60 jours pour recueillir les fonds requis.
Un porte-parole de la candidature a déclaré: "Nous sommes actuellement en discussion avec des bailleurs de fonds privés, et nous espérons pouvoir encourager le grand public à travers le monde à soutenir le retour des objets du Titanic dans un lieu approprié de repos final."

Sources : Artnet News, The Guardian, Belfast Telegraph, Telegraph et The Times.

Comme on en parle juste au dessus, James Cameron et Robert Ballard avaient déjà fait une offre l'an passé mais je ne sais pas ce qu'elle est devenue Là ils s'associent à une offre de quatre musées.
Il faut espérer que la justice américaine valide cet accord, qui me semble le meilleur pour préserver les objets. C'est important, comme ils le disent, pour les générations futures et pour l'hommage rendu aux victimes

Joris

Espérons que le dénouement se portera en notre faveur. Nous avons des soutiens de choc pour cette campagne.