Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
+2
Sha're
acathlat
6 participants
Titanic :: Les Passagers :: 1ère classe
Page 1 sur 1
Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Edwin Herbert Keeping naquit le 5 juillet 1978 dans le quartier de St George à Londres dans une très grande famille puisqu’elle était composée de 8 enfants. Hélas 3 d’entre eux ne passèrent pas le cap de l’enfance.
Curieusement, Edwin ne passa pas son enfance avec ses parents. Le recensement de 1881 indique que la famille Keeping vivait toujours à Londres, mais son nom n’y figure pas. A cette époque, il est listé comme habitant dans le Kent au domicile de ses grands-parents maternels.
On peut se demander pourquoi.
Manque de place car la famille Keeping était trop nombreuse pour leur logement ? Manque de moyens financiers ?
Edwin faisait partie des plus jeunes de la fratrie (il avait encore un frère né deux ans après lui), donc peut-être que les cadets avaient été placés chez leurs grands-parents parce que Mrs et Mr Keeping ne pouvaient subvenir correctement à leurs besoins ?
Ce n’est qu’en 1891 qu’il rejoignit sa famille dans leur logement londonien. Il ne profita guère de la présence de sa mère puisqu’elle décéda deux ans plus tard, et son père resta veuf durant les quarante années que durera encore son existence.
Professionnellement, le jeune Edwin suivit la tradition familiale puisqu’il devint valet pour de grandes familles fortunées tout comme son père. Peut-être ce dernier l’a-t-il aidé à trouver une première place là où il officiait. Cela n’est pas impossible puisque cela se faisait couramment dans les familles où l’on était « domestique » de génération en génération.
Il fut un grand voyageur, accompagnant ses différents employeurs durant leurs périples à l’étranger. Ce fait peut laisser supposer que ces derniers étaient très satisfaits de ses prestations et qu’ils avaient suffisamment confiance en lui pour le laisser les servir durant leurs déplacements. (Les aficionados de la série « Dontown Abbey » se souviendrons à quel point c’était la baston entre les valets pour avoir l’honneur d’accompagner le comte lorsqu’il partait en voyage).
L’un des employeurs de Keeping fut d’ailleurs un grand Duc Russe.
Durant l’année 1903 il quitta l’Angleterre, et émigra aux Etats-Unis où il poursuivit sa carrière. Il n’est mentionné nulle part qu’il a de suite travaillé chez les Widener, qui était, à l’époque, la famille la plus riche et influente de Philadelphie. Néanmoins, il a dû entrer à leur service dans les années suivant son arrivé car, il se maria en 1908 avec l’une des employées des Widener, Carolina Elisabeth Johansson, jeune suédoise de 28 ans. L’année suivante naquit leur seule et unique enfant, Mildred. La petite famille vivait dans le quartier de Cheltenham, non loin LynneWood Hall, la résidence des Widener.
En mars 1912, Edwin Keeping embarque avec Mrs et Mr Widener, accompagné de leur fils, Harry, à bord du Mauretania afin de passer un mois en Angleterre et à Paris.
Le 10 avril, il quitte la capitale française avec Mrs Widener et sa femme de chambre pour rallier Cherbourg. Comme l’indique George Behe dans son « On board RMS Titanic : Memories of the Maiden Voyage », il n’est pas certain que Mr Widener soit restés jusqu’au 10 avril à Paris. Mr Behe suppose qu’il a éventuellement rejoint son fils en Angleterre pour emprunter le bateau du retour à Southampton.
A bord du Titanic, la cabine occupée par Edwin Keeping est incertaine. Elle se situe logiquement au pont C, là où logeaient ses employeurs (C80-82 pour Mrs et Mr Widener et leur fils). L’Encyclopedia Titanica le situe à la C132, initialement occupée par Mr Norman Craig qui changea d’avis au dernier moment (une chance pour lui). D’ailleurs son annulation fut si brutale que son nom figurait toujours sur la liste des passagers.
Donc Edwin Keeping a-t-il profité de cette annulation subite pour hériter de cette cabine intérieure ? C’est possible, puisqu’elle se situe juste en face de celle de ses patrons. Ce qui était bien commode pour l’appeler lorsqu’Harry ou George Widener nécessitaient ses services. En tout cas, il devait bien se trouver dans leur environnement proche.
Tout comme les Widener père et fils, Edwin Herbert Keeping perdit la vie dans le naufrage. Mais à contrario de ses employeurs son corps fut récupéré par le MacKay Bennett. Son visage était très abîmé,mais il fut identifié par la suite grâce à ses effets personnels. Il fut, par la suite, inhumé en mer.
Body n°45 Edwin Keeper.
Il portait un costume noir comportant les initiales E. K brodées dans l’une des poches intérieures, une chemise rayée et des bottes noires.
Ses effets personnels étaient très nombreux. Sans doute a-t-il pris tout ce qu’il considérait avoir de la valeur pour lui, aussi bien financier que sentimental, dans sa cabine. Ils se composaient d’une montre à gousset en or ; d’une petite boite contenant une épingle à cravate ornée d’un diamant et d’un rubis ; un étui à cigarettes ; un billet de 2 Livres ; 3 pièces de 20 Francs, une pièce de 20 Florin Hongrois ; 3 billets de 100 Francs dans un portefeuille ; des clefs, un Cent américain sensé porter chance (je ne pensais pas que c’était si répandu que ça les Cents porte-bonheur) ; 3 Shillings et 3 Pence en pièces ; un document indiquant sa dernière résidence comme étant l’hôtel Ritz à Paris ; et enfin une médaillon en or, cadeau du Grand Duc Russe pour lequel avait travaillé Edwin Keeping par le passé.
C’est ce dernier effet personnel que possède la famille de Keeping depuis son décès qui m’a fait m’intéresser à lui.
Il fait parti des artefacts qui procurent des émotions à celui ou celle qui le contemple. Il s’agit d’un médaillon en or 14 Carats qui contenait au moment de son décès deux photographies : l’une de son épouse et l’autre de sa fille, Mildred.
Les deux petits clichés ont été très abimés par leur séjour dans l’eau. Lorsque Carolina Keeping récupéra les effets de son mari, et cet objet en particulier, elle remplaça la photo de sa fille a demi-détruite par une de son défunt époux, et laissa sa propre photographie en plus ou moins bon état. L’avant du médaillon est orné d’un personnage féérique ailé, comportant des motifs floraux tout autour, ainsi que 6 petits diamants. L’arrière est gravé aux initiales de son propriétaire : Edwin Herbert Keeping. (Il n’est pas sans rappeler le style de gravure que comporte la montre à gousset que Milton Long avait offerte à son chauffeur avant de partir en voyage).
Ce médaillon est considéré comme l’un des artefacts ayant le plus voyagé au travers des expositions. (Il a fait la tournée de nombreuses expositions durant 25 ans). Il a été essentiellement exposé dans les pays nordiques : Norvège ; Suède ; Danemark. Mais aussi l’Espagne, la Suisse, le Portugal et l’Allemagne. Mais il n’est jamais venu en France.
Maintenant venons en au point qui fâche (ou fait hurler , au choix). Subitement, en avril 2012 (quel hasard ), l’arrière petite-fille d’Edwin Keeping décide de confier le médaillon à une salle des ventes du New Hampshire.
Avant la vente, le médaillon fut confié à un joailler afin d’évaluer sa valeur. Il eut la surprise de trouver, cachée sous le cliché de Carolina, une troisième photographie inconnue : à nouveau une de sa fille, avec l’inscription manuscrite : Milded one year old. Une surprise en cachant une seconde, l’arrière de la photo de Carolina comportait aussi quelques mots : « Mildred’s Mama ».
Apparemment, jamais aucun descendant n’a jamais eut l’idée d’ôter la photo de Carolina Keeping.
Pourquoi la famille Keeping souhaitait-elle se défaire de cet artefact très précieux ?
Mr Livingstone, responsable de la vente indique que : « The great-granddaughter wanted to consign the locket this year because of all the interest in the anniversary ». (« L’arrière petite-fille souhaitait nous confier le médaillon cette année à cause du grand intérêt que rassemble le centenaire »).
Hum, mes fesses, oui. La descendante d’Edwin Keeping s’est juste dit que le centenaire du naufrage était l’excellent moment pour faire une bonne affaire, et en tirer plus d’argent que si elle l’avait vendu en 2001 ou en 2009.
Mr Livingstone espère aussi que : « … it’s certainly a museum-quality piece and certainly deserves to be in the hands of a museum or a collector that will treasure it ». « C’est probablement une pièce de qualité qui mériterait d’être entre les mains d’un musée ou d’un collectionneur qui en prendra soin »).
La relique a été vendue à 110 000 dollars.
Évidemment, aucune trace depuis de ce qu’est devenu le médaillon. Ni combien il a été vendu, et encore moins qui l’a acheté. La dernière fois qu’il fut offert à la vue du public, c’était en 2011, lors d’une exposition à Copenhague.
Avec une naïveté qui frise la stupidité, j’ai envie de dire que l’arrière petite-fille d’Edwin s’est séparée de cet artefact parce qu’elle avait peut-être des problèmes financiers. Mais bon, avec la meilleure des mansuétude et des naïveté, pour que ces dits problèmes tombent pile poil en avril 2012… faut vraiment que ce soit voulu.
Faisons-nous une raison, nous ne reverrons jamais le seul souvenir du naufrage qui est lié aux Widener.
Qu’advint-il de Carolina et Mildred Keeping par la suite ?
Elles bénéficièrent toutes les deux de la générosité de Mrs Widener, puisqu’elles reçurent une rente annuelle provenant d’un fond de charité qu’avait fondé la veuve. Plus tard, Mrs Keeping et sa fille retournèrent en Suède. Carolina Keeping ne se remaria jamais.
Désolé pour les photos de Keeping qui sont très petites. Celle du médaillon est un peu plus grande pour se rendre compte du visage du valet qui mourut à 33 ans.
Merci à :
-L'encyclopedia Titanica.
-Online Collectibles Auctions.
-Geni.com.
Invité- Invité
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Très intéressant ton article! Il est superbe ce médaillon dans le plus pur style belle-époque. C'est triste ce problème des acheteurs privés qui s'accaparent ces morceaux d'histoires. Ils sont bien rares ceux qui achètent et laissent leurs pièces au musées.
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Merci Acathlat.
Keeping est dans la continuité de mes recherches sur Harry et George Widener, et je trouvais l'histoire de ce médaillon assez intéressante pour la partager.
On peut noter que les employeurs fortunés étaient, dans l'ensemble, assez généreux avec leurs valets au vu des effets personnels d'Edwin Keeping. Après tout, lorsque l'on est satisfait par le service d'une personne, il est normal de le remercier mais aussi de s'assurer qu'il reste à votre service. J'imagine qu'il n'était pas commode de devoir changer de valet, surtout lorsque ce dernier était à votre service durant des années. Réapprendre au "successeurs" les habitudes du maître de maison devait être assez embêtant, et long.
Quand à la vente de ce médaillon, et d'autres artefacts privés, c'est effectivement fort dommage lorsqu'ils tombent dans des mains privées. Tout comme il est regrettable que l'arrière petite-fille de Keeping l'ait vendu pour des raisons bassement mercantiles en surfant sur la vague du centenaire, alors qu'elle le faisait jusqu'alors circuler dans diverses expositions.
Keeping est dans la continuité de mes recherches sur Harry et George Widener, et je trouvais l'histoire de ce médaillon assez intéressante pour la partager.
On peut noter que les employeurs fortunés étaient, dans l'ensemble, assez généreux avec leurs valets au vu des effets personnels d'Edwin Keeping. Après tout, lorsque l'on est satisfait par le service d'une personne, il est normal de le remercier mais aussi de s'assurer qu'il reste à votre service. J'imagine qu'il n'était pas commode de devoir changer de valet, surtout lorsque ce dernier était à votre service durant des années. Réapprendre au "successeurs" les habitudes du maître de maison devait être assez embêtant, et long.
Quand à la vente de ce médaillon, et d'autres artefacts privés, c'est effectivement fort dommage lorsqu'ils tombent dans des mains privées. Tout comme il est regrettable que l'arrière petite-fille de Keeping l'ait vendu pour des raisons bassement mercantiles en surfant sur la vague du centenaire, alors qu'elle le faisait jusqu'alors circuler dans diverses expositions.
Invité- Invité
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Beaucoup de peine pour cette petite famille. Heureusement que Mme Widener s'est occupée de l'aspect financier, les deux femmes ont dû se soutenir.
Je trouve dommage aussi que nous ne reverrons probablement jamais ce médaillon si précieux.
Je trouve dommage aussi que nous ne reverrons probablement jamais ce médaillon si précieux.
_________________
"Que le plaisir qu'elle procure éteigne mon corps et le feu de mon âme à tout jamais"
Mon site sur Jack Phillips : http://jackphillips-titanic.e-monsite.com/
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Sha're a écrit: Heureusement que Mme Widener s'est occupée de l'aspect financier, les deux femmes ont dû se soutenir.
Ayant toutes les deux perdu leur époux, elles ont sûrement dû discuter ensemble et partager leur chagrin, oui. Je pense sincèrement que les Widener étaient vraiment de bons employeurs. D'ailleurs, il vaut mieux l'être pour avoir une bonne réputation dans la société.
Mrs Widener, une fois le deuil de son employée passée, aurait très bien pu se contenter de la garder à son service, lui assurant ainsi son salaire, point barre. Hors non, elle s'est assurée que Carolina et sa fille soient à l'abri du besoin après la mort de celui qui ramenait une partie des sous à la maison.
Cela me fait justement rebondir sur un point que j'ai lu dans le livre de Jean-Philippe (je crois), où il indique que Madeleine Astor et... (arg, gros doute de ma part, et je ne retrouve plus l'extrait)... Eleanor Widener (ou Marian Thayer ) ont refusé de participer à la levé de fonds destinée aux naufragés menée par Margaret Brown. Les deux femmes indiquant qu'elles organiseraient quelque chose de leur côté une fois à New-York.
Mrs Widener, (si c'était elle) aura tenu parole.
Invité- Invité
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Effectivement, les familles attachées et ravies de leurs domestiques savaient récompenser en retour. La série Downton Abbey le montre bien et notamment dans l'ultime saison 6 autour du mariage de Mr Carson et Mrs Hughes. Mais parfois l'attachement peut être excessif. Dans Les Chroniques de Downton Abbey, Julian Fellowes (créateur de la série) raconte dans l'avant-propos qu'une femme était entrée au service de sa tante pour enfin devenir dame de compagnie quand le monde comme il pouvait être en 1912, s'est effondré. Elle est resté à ce poste jusqu'à la mort de sa maîtresse. Elle était très polie mais d'un coeur de pierre et manipulatrice. Si bien qu'elle finie par régner sur la maison et à fait fuir la famille et les amis. La pauvre vieille femme ne s'est rendu compte de rien. Pour elle, la servante ne voulait que son bien et n'a jamais chercher le lien de cause à effet.
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Désolée de dire ça mais tu viens de me spoiler sur Downton Abbey
Quand à l'article il est vraiment intéressant Denis , je n'avais jamais vu les premières photos que tu montres dans l'article
Quand à l'article il est vraiment intéressant Denis , je n'avais jamais vu les premières photos que tu montres dans l'article
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Avec l'anecdote que tu évoques, Acathlat, tu mets le doigt sur un point qu'on oublie souvent.
A savoir que le personnel des grandes maisons avait autant (voire même plus) de pouvoir que ses résidents. Les valets, et peut-être plus les femmes de chambres étaient, à la longue, et à force de bon et loyaux services, des confidents. On dirait des psy aujourd'hui.
Et il est probable que les maitresses de maisons trouvaient en leurs "bonnes" des oreilles attentives, et du réconfort dans certains moments difficiles.
Le cérémonial de l'habillage/déshabillage/coiffage devait être l'un de ces moments où les Ladies pouvaient se laisser aller à vider leur cœur. Sinon, je ne vois pas trop à qui elles auraient pu le faire.
Et il suffit d'une femme de chambre, ou d'un valet, un peu plus "manipulateur" pour qu'ils se serve de ces informations à bon escient.
Bien que ce soit un film, Robert Altman montre ce jeu de pouvoir des domestiques dans son "Gosford Park", scénarisé par le même Julian Fellows.
Idem pour moi.
Merci Elodie. La première toute petite photo provient d'un articles où j'avais puissé des infos, et la seconde d'edwin et sa femme provient d'un site de généalogie.
A savoir que le personnel des grandes maisons avait autant (voire même plus) de pouvoir que ses résidents. Les valets, et peut-être plus les femmes de chambres étaient, à la longue, et à force de bon et loyaux services, des confidents. On dirait des psy aujourd'hui.
Et il est probable que les maitresses de maisons trouvaient en leurs "bonnes" des oreilles attentives, et du réconfort dans certains moments difficiles.
Le cérémonial de l'habillage/déshabillage/coiffage devait être l'un de ces moments où les Ladies pouvaient se laisser aller à vider leur cœur. Sinon, je ne vois pas trop à qui elles auraient pu le faire.
Et il suffit d'une femme de chambre, ou d'un valet, un peu plus "manipulateur" pour qu'ils se serve de ces informations à bon escient.
Bien que ce soit un film, Robert Altman montre ce jeu de pouvoir des domestiques dans son "Gosford Park", scénarisé par le même Julian Fellows.
Historiapassionata a écrit: Désolée de dire ça mais tu viens de me spoiler sur Downton Abbey
Idem pour moi.
Historiapassionata a écrit: Quand à l'article il est vraiment intéressant Denis , je n'avais jamais vu les premières photos que tu montres dans l'article.
Merci Elodie. La première toute petite photo provient d'un articles où j'avais puissé des infos, et la seconde d'edwin et sa femme provient d'un site de généalogie.
Invité- Invité
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Intéressante biographie ! Je trouve triste également que ce médaillon ait été perdu en quelques sortes, c'était un souvenir important. Peut-être qu'un jour il sera revendu et donc on retrouvera sa trace ?
Joris
Joris
_________________
Le Titanic coulait il y a cent douze ans le 15 avril 1912. Une catastrophe maritime que rien
ne laissait prévoir et qui coûta la vie à plus de 1500 personnes.
Une pensée pour toutes les victimes de cet événement tragique qui a eu lieu il y a un siècle
et n'oublions jamais...
Joris-
Age : 32
Messages : 17698
Inscrit le : 23/02/2007
Localisation : Moselle (57)
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Denis a écrit:
Bien que ce soit un film, Robert Altman montre ce jeu de pouvoir des domestiques dans son "Gosford Park", scénarisé par le même Julian Fellows.Historiapassionata a écrit: Désolée de dire ça mais tu viens de me spoiler sur Downton Abbey
Idem pour moi.
Désolé, je m'excuse si je vous ai spoiler sur Downton Abbey, mais comme le mariage était mentionné dans la saison 5 diffusée l'année dernière, je pensais ne rien dévoiler de l'intrigue de la saison 6!
Je me suis procuré Gosford Park il y a quelques jours, j'ai hâte de le voir!
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Oui mais bon tout le monde n'a pas encore forcément tout vu de la saison 5 , si tu parles de quelque chose qui est susceptible de spoiler tu as le bouton spoiler dans ta barre au dessus de ta zone de texte
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
Belle biographie... mais triste anecdote. Il est regrettable qu'on ait "perdu" cet artefact.
Canard-jaune-
Age : 19
Messages : 7590
Inscrit le : 19/05/2009
Localisation : Mare aux canards
Re: Edwin Herbert Keeping valet de George et Harry Widener
C'est quand même un magnifique souvenir ce médaillon. Il est splendide. Quel dommage de s'en débarasser. Il est tellement symbolique...
Edwin Keeping semble avoir été au service d'employeurs gentils et respectueux. le métier devait être bien plus agréable! J'ai pensé exactement à Dowton abbey en lisant ton article!
J'aurais pensé la même chose que toi, mais comme tu le dis si bien, comme par hasard, en 2012..
Edwin Keeping semble avoir été au service d'employeurs gentils et respectueux. le métier devait être bien plus agréable! J'ai pensé exactement à Dowton abbey en lisant ton article!
Denis a écrit:Évidemment, aucune trace depuis de ce qu’est devenu le médaillon. Ni combien il a été vendu, et encore moins qui l’a acheté. La dernière fois qu’il fut offert à la vue du public, c’était en 2011, lors d’une exposition à Copenhague.
Avec une naïveté qui frise la stupidité, j’ai envie de dire que l’arrière petite-fille d’Edwin s’est séparée de cet artefact parce qu’elle avait peut-être des problèmes financiers. Mais bon, avec la meilleure des mansuétude et des naïveté, pour que ces dits problèmes tombent pile poil en avril 2012… faut vraiment que ce soit voulu.
J'aurais pensé la même chose que toi, mais comme tu le dis si bien, comme par hasard, en 2012..
Sujets similaires
» George et Harry Widener
» Victor Giglio [valet de Benjamin Guggenheim]
» Edwin Charles "Fred" Wheeler [Valet]
» Harry Elkins Widener
» Témoignage de Charles Herbert Lightoller.
» Victor Giglio [valet de Benjamin Guggenheim]
» Edwin Charles "Fred" Wheeler [Valet]
» Harry Elkins Widener
» Témoignage de Charles Herbert Lightoller.
Titanic :: Les Passagers :: 1ère classe
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum