La photographie des morts
+19
Boudi
Alou-chan
Hauteclaire
Mamouazelle
LadyPierce
Marielle
Simon1976
Mathusalem
yarra
Antoine
Tiphaine
Mystere
Illuvivius
Jean
Historiapassionata
Ronon62
Canard-jaune
Joris
Sha're
23 participants
Page 2 sur 6
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Qu'en pensez vous ?
Re: La photographie des morts
J'ai une photo de mon frère dcd à l'age de 29 jours , il est dans les bras d'une tante qui est sa marraine , c'est la seule façon pour mes autres frères de pouvoir dire qu'ils l ' ont vu .Sha're a écrit:
A l'époque victorienne, des familles photographiaient leurs défunts. Elles gardaient ces clichés en souvenir dans un album, en cadre ou les portaient en pendentif et en envoyaient à la famille qui n'avait pas pu assister à l'enterrement. Les mises en scènes peuvent paraître choquante, c'est comme si les défunts étaient toujours vivants, simplement endormis. Les animaux aussi étaient photographiés.
Se peut-il qu'à la belle époque certaines familles continuaient cette tradition ?
Plus d'explications et des photos des défunts. Ames sensibles s'abstenir !
http://www.croyances-populaires.fr/us-et-coutumes/photographie-des-morts-epoque-victorienne-231/
Il y a deux ans , j'ai perdu une cousine de 30 ans , les parents ont pris des photos sur son lit de mort . Mais nous parlons ici de la Bretagne ou l 'approche avec la mort est encore pas un sujet tabou .
yarra-
Messages : 674
Inscrit le : 26/05/2012
Localisation : Bretagne
Re: La photographie des morts
Les Bretons n'ont peut-être pas entièrement tort. Voici ce qu'en pense le général Alexandre Lalanne-Berdouticq :
"L’histoire nous enseigne que les populations qui ont peur de la mort sont celles qui disparaissent de la surface du globe. Notre manière "d’évacuer" la mort de la vie sociale est effrayante en elle-même, car un jour ou l’autre nous devrons combattre pour notre vie, et donc la risquer. Ne pas s’y préparer c’est nous assurer de perdre cette vie à coup sûr.
Cela s’appelle la lâcheté, qui n’a jamais attendri aucun adversaire déterminé ; jamais, bien au contraire".
(Discours de clôture prononcé à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale)
"L’histoire nous enseigne que les populations qui ont peur de la mort sont celles qui disparaissent de la surface du globe. Notre manière "d’évacuer" la mort de la vie sociale est effrayante en elle-même, car un jour ou l’autre nous devrons combattre pour notre vie, et donc la risquer. Ne pas s’y préparer c’est nous assurer de perdre cette vie à coup sûr.
Cela s’appelle la lâcheté, qui n’a jamais attendri aucun adversaire déterminé ; jamais, bien au contraire".
(Discours de clôture prononcé à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale)
_________________
Mathusalem-
Age : 78
Messages : 5276
Inscrit le : 05/07/2007
Localisation : Sur la passerelle du Californian
Re: La photographie des morts
Tout à fait vrai, d'autant que la mort est probablement la seule chose par laquelle on est tous amenés à passer un jour. La vie, c'est comme la salle d'attente du dentiste. On sait que la fin sera pas drôle, et on sait pas pour combien de temps on attend. Alors autant profiter de ce temps avec un bon magazine plutôt qu'à penser à la suite !Papy 75 a écrit:Les Bretons n'ont peut-être pas entièrement tort. Voici ce qu'en pense le général Alexandre Lalanne-Berdouticq :
"L’histoire nous enseigne que les populations qui ont peur de la mort sont celles qui disparaissent de la surface du globe. Notre manière "d’évacuer" la mort de la vie sociale est effrayante en elle-même, car un jour ou l’autre nous devrons combattre pour notre vie, et donc la risquer. Ne pas s’y préparer c’est nous assurer de perdre cette vie à coup sûr.
Cela s’appelle la lâcheté, qui n’a jamais attendri aucun adversaire déterminé ; jamais, bien au contraire".
(Discours de clôture prononcé à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale)
Re: La photographie des morts
Mourir, c'est comme traverser une rivière sur un pont.
Simon1976-
Age : 47
Messages : 607
Inscrit le : 11/07/2012
Localisation : CANADA
Re: La photographie des morts
LittleTony87 a écrit:Tout à fait vrai, d'autant que la mort est probablement la seule chose par laquelle on est tous amenés à passer un jour. La vie, c'est comme la salle d'attente du dentiste. On sait que la fin sera pas drôle, et on sait pas pour combien de temps on attend. Alors autant profiter de ce temps avec un bon magazine plutôt qu'à penser à la suite !Papy 75 a écrit:Les Bretons n'ont peut-être pas entièrement tort. Voici ce qu'en pense le général Alexandre Lalanne-Berdouticq :
"L’histoire nous enseigne que les populations qui ont peur de la mort sont celles qui disparaissent de la surface du globe. Notre manière "d’évacuer" la mort de la vie sociale est effrayante en elle-même, car un jour ou l’autre nous devrons combattre pour notre vie, et donc la risquer. Ne pas s’y préparer c’est nous assurer de perdre cette vie à coup sûr.
Cela s’appelle la lâcheté, qui n’a jamais attendri aucun adversaire déterminé ; jamais, bien au contraire".
(Discours de clôture prononcé à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale)
Jolie comparaison!
Canard-jaune-
Age : 19
Messages : 7590
Inscrit le : 19/05/2009
Localisation : Mare aux canards
Re: La photographie des morts
Simon1976 a écrit:Mourir, c'est comme traverser une rivière sur un pont.
On embarque sur un navire et en regardant vers l'arrière , l'on voit sa famille ses amis qui pleurent qui font des signes d'adieu et cela nous attriste , alors doucement à regret c'est vers l'avant que le regard se porte maintenant et la bas au loin nous viens des cris de joie et des saluts de bienvenue , tous ceux parti avant nous sont là et attendent notre débarquement et la joie nous revient .
La mort nous souri a tous, tous ce qu'on peut faire c'est sourire a la mort. On ne sait qui a écrit ça , mais je trouve ça tellement vrais .
yarra-
Messages : 674
Inscrit le : 26/05/2012
Localisation : Bretagne
Re: La photographie des morts
yarra a écrit:Simon1976 a écrit:Mourir, c'est comme traverser une rivière sur un pont.
On embarque sur un navire et en regardant vers l'arrière , l'on voit sa famille ses amis qui pleurent qui font des signes d'adieu et cela nous attriste , alors doucement à regret c'est vers l'avant que le regard se porte maintenant et la bas au loin nous viens des cris de joie et des saluts de bienvenue , tous ceux parti avant nous sont là et attendent notre débarquement et la joie nous revient .
La mort nous souri a tous, tous ce qu'on peut faire c'est sourire a la mort. On ne sait qui a écrit ça , mais je trouve ça tellement vrais .
Au cimetière, j'ai lu sur une pierre tombale: "La fin est un commencement"
Et je trouve que c'est vrai; la mort est la fin de notre vie terrestre et le début de la vie qui n'a pas de fin.
Simon1976-
Age : 47
Messages : 607
Inscrit le : 11/07/2012
Localisation : CANADA
Re: La photographie des morts
Tiphaine a écrit:Tient, il faudrait que je vois ce film !
La photographie des morts ne me choque pas du tout, bien que ça fasse drôle au début de voir une enfant morte au milieu de ses poupées.
C'est vrai qu'il n'y avait pas du tout la même approche de la mort à cette époque.
Excellent film mais à ne pas voir seule la nuit tombante ; je l'ai chez moi ; les photos des morts sont plus que troublantes mais à l'époque c'était courant... pour leur âme...
Marielle-
Messages : 372
Inscrit le : 16/01/2013
Localisation : With James Paul ; have funny time
Re: La photographie des morts
Ou sont les photographies? Petite je regardais dans les tombes entre ouverte, quelque curieuse... J'ai vu quelque mort c'est fascinant et troublant à la fois..
LadyPierce-
Age : 31
Messages : 1944
Inscrit le : 15/01/2013
Re: La photographie des morts
Simon1976 a écrit:Mourir, c'est comme traverser une rivière sur un pont.
Très belle phrase....
Marielle-
Messages : 372
Inscrit le : 16/01/2013
Localisation : With James Paul ; have funny time
Re: La photographie des morts
Marielle a écrit:Simon1976 a écrit:Mourir, c'est comme traverser une rivière sur un pont.
Très belle phrase....
Ça m'arrive d'en sortir de temps en temps.
Simon1976-
Age : 47
Messages : 607
Inscrit le : 11/07/2012
Localisation : CANADA
Re: La photographie des morts
Prendre des défunts en photo se fait toujours aujourd'hui.
Je fais partie de ceux que ça choque. Mais dans un sens, n'est-ce pas une manière comme une autre de faire le deuil ?
Je fais partie de ceux que ça choque. Mais dans un sens, n'est-ce pas une manière comme une autre de faire le deuil ?
L'étrange mode des photos post-mortem du XIXe siècle
A cette époque il était tout à fait commun d'immortaliser le souvenir d'un défunt - enfant ou adulte - en réalisant un portait avant son inhumation.
Une telle tradition a de quoi choquer vue de 2013. Au XIXe siècle, pourtant, il n'y avait rien de morbide à faire poser ou à prendre la pose au côté d'un membre de sa famille fraichement décédé. Cette pratique inspirée du memento mori, genre artistique montrant la mort pour mieux rappeler la futilité de la vie, existait déjà sous forme de peintre. Avec l'avènement de la photographie et du daguerréotype au cours des années 1830, elle s'est démocratisée et a connu un véritable boom.
Avec la forte mortalité infantile qui sévissait dans l'Angleterre Victorienne (1837-1901), bon nombre de ces clichés mettent en scène des nourrissons et de jeunes enfants. Bien souvent, il s'agit de la seule photo prise par sa famille. Les adultes ne sont pas en reste, et on a même parfois recours à une machine permettant de le maintenir debout, plutôt que de le faire poser allongé dans son cercueil. Car la plupart de ces photos ont pour but de donner vie une dernière fois au défunt, endimanché et entouré de ses proches, avec les yeux ouverts. Un cérémoniel qui renforce le malaise qu'on peut ressentir en regardant ces portraits post-mortem avec un regard contemporain. Autrefois emprunts de respect et de romantisme, ils nous semblent aujourd'hui vulgaires, dérangeants, glauques. Signe que notre rapport à la mort a bien changé en un peu plus d'un siècle de temps.
Une telle tradition a de quoi choquer vue de 2013. Au XIXe siècle, pourtant, il n'y avait rien de morbide à faire poser ou à prendre la pose au côté d'un membre de sa famille fraichement décédé. Cette pratique inspirée du memento mori, genre artistique montrant la mort pour mieux rappeler la futilité de la vie, existait déjà sous forme de peintre. Avec l'avènement de la photographie et du daguerréotype au cours des années 1830, elle s'est démocratisée et a connu un véritable boom.
Avec la forte mortalité infantile qui sévissait dans l'Angleterre Victorienne (1837-1901), bon nombre de ces clichés mettent en scène des nourrissons et de jeunes enfants. Bien souvent, il s'agit de la seule photo prise par sa famille. Les adultes ne sont pas en reste, et on a même parfois recours à une machine permettant de le maintenir debout, plutôt que de le faire poser allongé dans son cercueil. Car la plupart de ces photos ont pour but de donner vie une dernière fois au défunt, endimanché et entouré de ses proches, avec les yeux ouverts. Un cérémoniel qui renforce le malaise qu'on peut ressentir en regardant ces portraits post-mortem avec un regard contemporain. Autrefois emprunts de respect et de romantisme, ils nous semblent aujourd'hui vulgaires, dérangeants, glauques. Signe que notre rapport à la mort a bien changé en un peu plus d'un siècle de temps.
LadyPierce-
Age : 31
Messages : 1944
Inscrit le : 15/01/2013
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» La fameuse photographie où Edward Smith pose avec un chien
» Tragique accident d'hélicoptères en Argentine : 10 morts
» Crash d'un A320 allemand dans les Alpes : 150 morts
» Mémorial pour les ouvriers morts pendant la construction
» Tragique accident d'hélicoptères en Argentine : 10 morts
» Crash d'un A320 allemand dans les Alpes : 150 morts
» Mémorial pour les ouvriers morts pendant la construction
Page 2 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum