John Pierpont Morgan, propriétaire indirect du TITANIC

Merci pour la citation et le topic relancé
Je n'ai pas ce livre, pourrais-tu regarder si une bibliographie est proposée ? Les livres de Gardiner y figurent-ils ? Merci

Il y a effectivement une bibliographie assez conséquente (trop pour la retranscrire). Certaines sources utilisée n'ont pas été publiées, comme les mémoires de R. N. Williams. Eaton et Haas sont mentionnés, mais pas Gardiner.

Perso, je trouve ce livre intéressant. Il est disponible sur Amazon, au cas où... Il s'intéresse principalement à certaines personnalités de la première classe. L'auteur a donc usé de biographies concernant ces personnalités, comme Millet ou Butt, mais aussi Taft ou Vanderbilt et quelques autres. Mais je n'ai pas vu de biographie consacrée à Morgan (peut-être l'ai-je loupé).

J'ai trouvé cette page sur le web qui a l'air intéressante - mais je n'ai fais que la survoler. Celle-ci aussi mentionne le voyage annulé et le séjour à Aix-les-Bains avec sa maîtresse. Mais cela ne constitue aucune preuve, si cette histoire de voyage annulé n'est qu'une légende largement reprise. Et à propos de la page elle-même, quelqu'un connaissant mieux Morgan que moi pourra nous dire si celle-ci est fiable ou non.

J'ai également vu ce DVD sur Amazon, mais attention à la zone du DVD, je ne sais pas s'il passerait en France. Je ne connais absolument pas ce doc.

OK merci pour les infos
De mémoire, c'est dans "L'énigme du Titanic" que j'avais lu l'histoire de la prétendue maîtresse à Aix-les-Bains mais je n'ose pas retourner dans ce livre pour vérifier l'information

Je suis tombé sur cet article du Figaro en date du 20 avril 1912:


Cet article me laisse penser que Morgan avait prévu de participer à l'inauguration du sanatorium. Il me semble donc peu probable qu'il ait prévu de voyager sur le Titanic, puisqu'il n'aurait pas eu le temps de faire l'aller-retour.

TRès intéressante fiche :)

Et puis tiens l'anecdote marrante sur Morgan est qu'il serait à l'origine de la mascotte du jeu culte Monopoly. Même si ça a quelques fois été démentie. Enfin on ne sait pas trop si c'est juste une légende urbaine mais avec le temps la légende est admise comme vérité.

Le 27 février dernier un article sur JP Morgan est paru dans le journal L'Essort Savoyard mais l'article n'est pas lisible à moins d'être abonné. Est-ce que l'un de vous est abonné ou a lu cet article?

https://www.lessorsavoyard.fr/5806/article/2020-02-27/pourquoi-le-proprietaire-du-titanic-etait-aix-les-bains-au-moment-du-naufrage

keksie1883 a écrit:Le 27 février dernier un article sur JP Morgan est paru dans le journal L'Essort Savoyard mais l'article n'est pas lisible à moins d'être abonné. Est-ce que l'un de vous est abonné ou a lu cet article?

https://www.lessorsavoyard.fr/5806/article/2020-02-27/pourquoi-le-proprietaire-du-titanic-etait-aix-les-bains-au-moment-du-naufrage

Je l'avais vu mais je ne suis pas abonné au journal non plus.
L'article devrait être intéressant même si je ne sais pas si on en apprend davantage que ce que l'on sait.

Joris

keksie1883 a écrit:Le 27 février dernier un article sur JP Morgan est paru dans le journal L'Essort Savoyard mais l'article n'est pas lisible à moins d'être abonné. Est-ce que l'un de vous est abonné ou a lu cet article?

https://www.lessorsavoyard.fr/5806/article/2020-02-27/pourquoi-le-proprietaire-du-titanic-etait-aix-les-bains-au-moment-du-naufrage

Je n'avais pas eu connaissance de cet article. J'ai pu y accéder en regardant une publicité :

L’Histoire s’avère parfois étonnante ! Saviez-vous qu’il y avait un lien entre le Titanic et Aix-les-Bains ? Il est incarné par un homme, John Pierpont Morgan (lire ci-contre) qui, à la tête de la compagnie White Star Line, a commandité la construction du célèbre paquebot de croisière. Ce puissant banquier américain se trouvait sur les bords du lac du Bourget au moment où se produisait le tragique naufrage, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912.

Prendre les eaux
Le «roi des banquiers» était un habitué de la cité thermale. Selon Anne Kraatz, auteure de J. P. Morgan, un capitaliste américain (Les Belles Lettres, 2016), il avait « goût à prendre les eaux » à Aix et y séjourna « une fois par an pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, à la fin des années 1890 ». C’était « un endroit de cure «psychologique» pour lui autant que physique (contre les rhumatismes articulaires chroniques) », explique cette docteure en histoire.

Il faut dire que la station aixoise était à la mode chez les têtes couronnées et les fortunés, qui s’y rendaient dans le sillage de la princesse Béatrice d’Angleterre et de sa mère, la reine Victoria. « Les Américains y venaient en nombre si important que le journal local notait les arrivées et les départs des New-Yorkais et autres étrangers de sorte que l’on était toujours sûr de se trouver en bonne compagnie », note Anne Kraatz.

Palaces et maîtresses
En pleine Belle Époque, Aix avait de quoi plaire à J. P. Morgan. Il y avait une «  animation continuelle » dans les casinos, les salles de concert et les restaurants chics. Il pouvait assister à des corsos fleuris, des courses de chevaux ou encore des bals costumés. Espionné par la presse, le banquier a même été caricaturé en train de se déhancher avec de jeunes personnes en costume de «French cancan»…

« Il avait l’habitude de louer une chambre au Grand Hôtel d’Aix-les-Bains, à côté du Casino », précise Serge Sueur, président de l’association Les Amis des palaces Rossignoli. Pendant ce temps, ses maîtresses, elles, logeaient au Splendide. « Elles arrivaient 15 jours ou 3 semaines avant et s’installaient de façon discrète. Il donnait le change pour la respectabilité de l’homme de bourse. »

Terrible nouvelle
Lorsque le Titanic percute un iceberg dans l’Atlantique Nord, provoquant l’une des pires catastrophes de l’histoire maritime (environ 1 500 morts), John Pierpont Morgan était donc une nouvelle fois à Aix. « Il fêtait son 75e anniversaire », écrit Anne Kraatz.

Serge Sueur, lui, avance une autre raison pouvant expliquer qu’il ne soit pas monté à bord du paquebot pour son funeste voyage inaugural. « Il a décliné l’invitation d’Ismay [président de la compagnie maritime, NDLR] à Southampton, car il devait aller à Aix pour le pavillon Léon-Blanc. » (voir ci-dessous).

C’est à l’hôtel Splendide qu’on lui communique la terrible nouvelle. « Il est dans la salle des petits-déjeuners quand on lui amène le télégramme qui lui apprend que son bateau a coulé », raconte Serge Sueur. Cette information devient très vite « l’événement du moment à Aix-les-Bains », relève ce dernier. «  Il y avait tous les ragots qui circulaient en ville sur son état de santé. Certains disaient qu’il était complètement abattu. »

J. P. Morgan est mort l’année d’après, le 31 mars 1913. Ce naufrage est vu comme le seul échec de sa carrière.

Qui est-il?
Né le 17 avril 1837, John Pierpont Morgan était surnommé «Napoléon de Wall Street», «roi des banquiers» et «saint patron du capitalisme». Cet homme d’affaires américain a mis sur pied de gigantesques entreprises dans les domaines du chemin de fer, de l’acier, de l’électricité, du téléphone ou encore du transport maritime. Il est notamment connu comme propriétaire du Titanic, mais aussi pour avoir dirigé une banque qui existe encore sous le nom de JPMorgan Chase et avoir aidé le gouvernement américain à éviter la faillite. Entre autres anecdotes, JP Morgan a été un grand collectionneur, acquérant des milliers d’objets, peintures, sculptures, manuscrits et autographes. Et, s’il avait du flair pour les affaires, il souffrait aussi d’un sérieux cas de rosacée lui déformant le nez, et amenant les photographes à retoucher ses portraits de son vivant.


J.P. Morgan, un homme d’affaires généreux avec la ville


(Photo Coll. Archives d'Aix-les-Bains)

À son décès, Aix-les-Bains a financé une couronne d’argent massif, déposée sur son cercueil. Et pour cause, John Pierpont Morgan a été un bienfaiteur de la ville. « Il a fait beaucoup de dons », confirme Serge Sueur, président de l’association Les Amis des palaces Rossignoli, qui s’est intéressé au personnage. « En tant que milliardaire, il voulait laisser son nom sur une œuvre remarquable. »

Il a ainsi versé à la cité thermale plusieurs centaines de milliers de francs, notamment pour l’achat du terrain qui a servi à bâtir l’hôpital municipal (inauguré en 1907). Mais aussi pour payer les bâtiments. « Il finança entièrement la construction de l’aile orientale du même hôpital, l’aile Léon-Blanc [destinée aux malades de la tuberculose, NDLR], du nom de son médecin personnel, ainsi que la construction de l’aile occidentale, baptisée «Pavillon Pierpont-Morgan»  », développe l’historienne Anne Kraatz.

Bêche en bois et argent
Le banquier est d’ailleurs présent le 30 avril 1912 pour poser la première pierre de la seconde aile. À cette occasion, le Cercle d’Aix-les-Bains lui fait cadeau d’une bêche en bois et en argent, gravée, conservée aujourd’hui à la Morgan Library, son musée à New York. « L’hôpital d’Aix avait parmi les meilleurs résultats des hôpitaux américains. Et c’est grâce à Pierpont Morgan », souligne Serge Sueur.

Dans son livre sur l’homme d’affaires américain, Anne Kraatz précise que « J. P. Morgan étant très souvent malade, il portait un intérêt supérieur à la moyenne pour la chose médicale, ce qui explique sans doute en partie sa générosité. »

En son honneur, la voie qui longe l’hôpital est devenue le boulevard Pierpont-Morgan en 1899, sur vote du conseil municipal. Son fils a continué les dons après sa mort.

Merci pour l'article Nadine.
On y appris des choses intéressantes, notamment pourquoi il aimait tant Aix-les-Bains et comment a-t-il appris la nouvelle du naufrage, et des éléments complémentaires sur sa bio.

Joris

Merci Share pour l’information

Merci beaucoup Sha're, peut être que depuis la Suisse il y a des restrictions, je n'ai pas pu accéder à l'article.

Article intéressant mais en effet, c'est plus orienté les termes d'Aix et l'importance de cette homme pour la commune. Merci beaucoup en tout cas.