Ordre de priorité des messages

1 Les messages de détresse
2 Les messages du ministère britannique, d'autres départements du gouvernement britannique, etc...
3 Les messages se rapportant à la navigation
4 Les messages se rapportant au service de radiotélégraphie, télégrammes transmis par les stations concernés
5 Les messages privés

Source : message d'un membre d'Encyclopedia Titanica
Ces règles ont été établi après le naufrage du Titanic ou elles existaient avant ?

Car d'un côté je lis que les messages se rapportant à la navigation, avis de glace, etc... étaient prioritaires et de l'autre que les opérateurs radios devaient envoyer en priorité les messages personnels qui faisaient vivre son employeur Marconi.

Il faut dire que le titanic etait considéré comme insubmersible , alors tout le monde se sentaient en securité ,en plus a l'epoque dans les gros paquebots les operateurs radios servaient aussi essenciellement a envoyer les messages privés des premieres classes , ce qui qui pouvait meme rapporter quelques pourboires ...

Anne-Aymone57 a écrit:
Les passagers de première classe ont-ils soudoyé les opérateurs radio?

Non ils n'étaient pas en contact avec eux. Les passagers portaient leurs télégrammes au bureau des renseignements qui étaient ensuite envoyés du bureau du commissaire de bord à la station radio par un tube pneumatique.

Car d'un côté je lis que les messages se rapportant à la navigation, avis de glace, etc... étaient prioritaires et de l'autre que les opérateurs radios devaient envoyer en priorité les messages personnels qui faisaient vivre son employeur Marconi.

Si cet état d'esprit a eu lieu,il a néanmoins disparu le 15 avril 1912.
J'ai aussi lu je ne sais plus ou (désolé pour la précision) que les opérateurs productions prenaient un malin plaisir a brouiller les communications des lignes de TSF des concurrents.
Bref,tout ceci allait dans le sens de l'époque,ou on avait cru crée un monde civilisé d'où la peur était exclue,que l'homme avait réussi a dompter la nature... d'où une série de comportement dont on mesurait mal les conséquences.

regis a écrit:J'ai aussi lu je ne sais plus ou (désolé pour la précision) que les opérateurs productions prenaient un malin plaisir a brouiller les communications des lignes de TSF des concurrents.

Oui tu as raison. Même après le naufrage, cette concurrence était toujours présente. Harold Cottam a refusé l'aide qu'aurait pu apporter l'opérateur du Birma car celui ci n'utilisait pas un appareil Marconi. C'était une règle stricte de la compagnie Marconi.

Quand aux ordres de priorité des messages,la confusion règne.
Marconi a lui même avoué que les messages concernant la navigation était prioritaire en théorie.
Néanmoins,dans la pratique,cet équipement,était vu comme une innovation permettant aux plus riches de communiquer avec la terre,même en plein milieu de l'océan.
On pouvait se tenir au courant des affaires de la société et surtout en l'occurrence du business,de donner des nouvelles ....
Cette innovation servait d'abord aux riches,qui faisaient ainsi les revenus de Marconi.
On peut parler d'une véritable fascination pour ce joujou,comme des gamins le jour de noël devant leurs cadeaux.
C'est ainsi que les opérateurs radios ont donné la priorité aux messages des passagers,surtout que le 14 avril,l'appareil est tombé en panne,que les messages s'étaient naturellement accumulés et que bride et phillips en ont donné la priorité aux passagers.
Ce qui a eu pour conséquence de ne pas transmettre un bulletin d'alerte sur les glaces en avant du paquebot et de rabrouer l'opérateur du californian.
Conséquence qui s'est avéré malheureusement dramatique et qui reste une des causes du naufrage. (*)
Néanmoins,je ne pense pas que la TSF soit la cause essentiel de ce drame comme l'a affirmé dans sa biographie Lightoller.
Si les ordres de priorité auraient été clairement définis,Bride et phillips n'auraient pas certainement pas commis cette erreur.
(*) Si faute a été commises par les opérateurs,il n'en sont pas les uniques responsables,et cela n'enleve rien en leur bravoure durant l'agonie du paquebot.