La famille Navratil

Oui c'est un homme courageux. Je me demande ce qui se serait passé s'il était monté à bord du canot avec ses enfants. Après cette épreuve, aurait-il changé d'avis en les ramenant en France ! Voulait-il cesser tout contact avec leur mère ?

je pense qu'il aurait continuer soon voyage , ou alors il serait retourner voir sa femme et se seraient reconciliés ... en tout cas quel homme courageux ...

quand j'ai lu leur hisoitoire j'etais bouleversée

Au sujet de la famille Navratil, l'auteur du livre "L'album Titanic du Révérend Père Browne", E. E. O'Donnell, ajoute un détail à leur histoire que je n'avais pas encore lu nulle part jusque là! Bon ce n'est qu'un détail me direz-vous mais j'aimerai confirmation!

Il prétend que Michel Navratil a embarqué avec la gouvernante de ses enfants à bord du Titanic. Et donc qu'eux deux n'ont pas survécu. J'étais pas au courant qu'une gouvernante s'était glissée dans cette histoire!!

... Bien triste cette histoire ... En plus du kinaping de ses enfants, Marcelle à certainement été soulagée de savoir que ses enfants on été retrouvés et qu'ils sont survivant du naufrage... Bref, j'aime bien savoir quelques petits annecdote comme celui-ci, cela nous fait encore plus prendre conscience de l'ampleur du drame !

acathlat a écrit:Au sujet de la famille Navratil, l'auteur du livre "L'album Titanic du Révérend Père Browne", E. E. O'Donnell, ajoute un détail à leur histoire que je n'avais pas encore lu nulle part jusque là! Bon ce n'est qu'un détail me direz-vous mais j'aimerai confirmation!

Il prétend que Michel Navratil a embarqué avec la gouvernante de ses enfants à bord du Titanic. Et donc qu'eux deux n'ont pas survécu. J'étais pas au courant qu'une gouvernante s'était glissée dans cette histoire!!

Il n'en est fait mention nulle part sur Encyclopedia Titanica, mais par contre, il a fait garder les enfants quelques heures par une jeune suisse rencontrée à bord.

Pour E.E. O'Donnel, j'ai pas le bouquin ici, mais je vérifierai en rentrant : il dit quoi exactement. A priori, l'erreur peut pas venir de Browne qui n'a jamais du croiser les Navratil. Quant à O'Donnel, il peut s'être trompé. Franchement, tout ça m'étonne. Surtout que je me souviens avoir lu Beesley qui racontait que le père et ses deux gosses étaient quasi inséparables, mais ne mentionne personne d'autre. Et puis, étaient ils assez riches pour avoir une gouvernante ? Je ne sais pas trop quoi penser...

Je fais mon "mea culpa"!! Une phrase du texte de O'Donnell m'a échappé! Ce qui change tout le sens et rend totalement desuet mes propos précédents!!
Je retranscrit le paragraphe ci-dessous pour bien tout mettre dans son contexte :

"Le Père Browne, en fait, ignorait que ce cliché représentait l'enfant Spedden (l'auteur parle de la fameuse photo de l'enfant jouant à la toupie sur le pont!). Il était persuadé que que l'enfant faisant virevolter sa toupie au pont Salon était l'un des célèbres "orphelins du Titanic" sur le point d'être adoptés par Mrs Guggenheim lorsque leur véritable identité fut découverte. L'histoire telle que le Père Browne l'apprit était la suivante. M. Navratil, un homme riche vivant dans le sud de la France, prit la décision en avril 1912 de s'enfuir avec la gouvernante de ses enfants. Louant une voiture sous un faux nom, le couple se rendit à Cherbourg avec les deux petits, alors âgés respectivement de 4 et 2 ans. Tous les 4 partirent à bord du Titanic et, après la collision avec l'iceberg, les garçons furent embarqués dans un canot et finalement sauvés par le Carpathia. La gouvernante et M Navratil furent tous deux noyés".

Maintenant je comprend mieux qu'il y ait autant de fautes si ce sont que des rumeurs qui ont remontées jusqu'au Père Browne! La famille Navratil n'avait pas embarquée à Southampton? Et puis c'est vrai que je sais pas si on peut dire que Michel Navratil était riche, je crois qu'il tenait une boutique de vêtement. Quoique pour l'époque ça suffisait pour se dire que l'on a les moyens!

D'ailleurs, que vient faire Mrs Guggenheim là dedans. C'est Margaret Hays qui les a recueillis, non ? De toute façon, Mrs G. n'était pas à bord.

Et en effet, ils ont embarqué à Southampton. Mais le problème est toujours le même, en tout cas pour moi, on a l'impression de connaitre l'histoire, mais e fait on a lu le livre d'E. Navratil donc une grande partie est faux...

Quelques nouveautés sur les Navratil, d'après les mises à jour du livre d'Elizabeth Navratil, qui cherche à éliminer certaines zones d'ombres ou rumeurs qui avaient vu le jour. On sait désormais (ce qui n'était pas le cas quand elle a écrit la première version des Enfants du Titanic en 1997) que Michel Navratil avait de la famille à Chicago, et que c'était donc le but de son voyage. Par ailleurs, elle avait écrit dans la première version que Michel avait envoyé une lettre à son épouse lui expliquant qu'il comptait la faire venir aux États-Unis par la suite. Il n'en est rien. En réalité, il semble même que l'on ait retrouvé sur le corps de Navratil père une lettre à son épouse Marcelle lui disant que tout était fini et qu'elle ne reverrait plus ses enfants. En revanche, il est certain que, au moment du naufrage, il a clairement dit à son fils aîné qu'il devrait retrouver sa mère. Une rédemption en quelque sorte.

Par ailleurs, les souvenirs de Michel Navratil fils sont assez réduits, mais relativement précis. Des "flashes" d'une promenade sur le pont, de la vaisselle en argent, quelques réminiscences de l'irruption de son père dans la cabine au moment du naufrage, du moment où il est monté dans le canot ; et puis surtout d'après, sur le Carpathia et à New York. Elizabeth Navratil détaille ces souvenirs dans la postface de son livre, édition 2012. Par ailleurs, l'épisode de la remise de médaille sur le Carpathia est une semi invention. Les petits Navratil n'ont pas été décorés à bord ; en revanche, une photo d'eux avec leur mère sur l'Oceanic lors du voyage de retour les montre bien portant des médailles disproportionnées par rapport à leur petites tailles.

Enfin, il se dit depuis de nombreuses années que Michel Navratil (fils) déclarait souvent : "Je n'ai vraiment vécu que jusqu'à 4 ans ; depuis je suis un resquilleur de vie..." Cette phrase est fausse et est un ajout des auteur de Navratil, livre très romancé et, il me semble, écrit à la première personne. En réalité, Michel Navratil était quelqu'un qui avait une conception de la vie très opposée à cela ; et il a passé de nombreuses années à enseigner et étudier la philosophie, justement par intérêt pour ces questions.

Par ailleurs, pour réponde à acathlat, il semble que les affaires des Navratil aient été florissantes à la fin des années 1900, jusqu'au divorce du couple, en réalité. Ils n'étaient pas richissimes ; mais le fait que Michel Navratil, émigrant des pays de l'est installé en France, ait finalement pu voyager en deuxième classe sur le Titanic, montre clairement que sa situation était convenable.

Dis-donc il y a l'air d'avoir pas mal de corrections et d'idées reçues démontées, ça me tente bien ça.

Peut-être qu'il faudrait que je l'achète avant Cherbourg, Mme Navratil sera des nôtres ?

Tiphaine a écrit:Dis-donc il y a l'air d'avoir pas mal de corrections et d'idées reçues démontées, ça me tente bien ça.

Peut-être qu'il faudrait que je l'achète avant Cherbourg, Mme Navratil sera des nôtres ?

Malheureusement non. Mais en effet, le livre est sympa (même si je le répète, c'est un roman).

Quel dommage. Ce sera pour une prochaine fois.

Ce qui est difficile à imaginer, dans notre époque ou le passeport biométrique et autre fichages numérisés des citoyens règnent, il faut le dire, en maître au nom de la sécurité, c'est que M Navratil ait pu, comme ça, partir sous un faux nom, sans plus de vérifications que cela par les services d'immigration et les douanes. Comment se fait-il, tout de même, que la personne en charge de vérification d'identité à l'embarquement n'ai pas remarque que son passeport était un faux? Ou alors il à décollé la photo de son ami Hoffman, pour la remplaçer par la sienne.... Et Interpol, ça n'existait pas à l'époque? Parçe qu'il s'agit là tout de même, aux yeux de la loi, d'un enlèvement parental.....

Il n'est même pas certain que le passeport ait été vérifié. Ou alors il n'y avait pas de photo dessus, va savoir ! Ce qui est certain, c'est que les deux enfants ont pu voyager sans passeport.

On çe qui concerne les "restrictions des libertés individuelles", de ce coté la, j'aurai bien aimé vivre à cette époque! On n'était pas suivi en permanence pour nôtre " sécurité" par tout un tas d'organismes étatiques!