Votre famille et entourage

Eh bien, mes grands-parents partenariats paternels se sont rencontrés dans le camp de concentration de Treblinka, en Pologne, pendant la Seconde Guerre Mondiale.. romantique, comme lieu de rencontre.
De plus, mon grand-père maternel était Pied Noir en Algérie : sa famille a dû tout abandonner et rentrer en France quand la Guerre d'Algérie a éclaté!

Canard-jaune a écrit:Eh bien, mes grands-parents partenariats se sont rencontrés dans le camp de concentration de Treblinka, en Pologne, pendant la Seconde Guerre Mondiale.. romantique, comme lieu de rencontre.

En effet, c'est original comme histoire !

Comme quoi même dans l'horreur...

De mes deux grand-parents, il ne reste que ma grand-mère maternelle qui ne sait pas grand chose de la jeunesse de ses parents vers 1912 puisqu'ils sont décédés lorsqu'elle était pré adolescente (son père revenu du seul camps de concentration français (le Struthof) avec une santé faible a succombé quelques années plus tard et sa mère décédée durant la guerre).
Par contre il me reste mon arrière grande tante (mon histoire familiale étant faite d'enfants recueillis à la mort de parents, pour simplifier je dis aux gens que c'est mon arrière grand-mère puisqu'elle à recueilli ma grand-mère et ses frères et soeurs au décès de leur mère). Donc, mon arrière grande tante à 102 ans et est toujours en vie (si, si). Elle est donc né en 1910 et aurait pu être sur le Titanic.

Je lui ai demandé si elle avait des souvenirs de la répercussion qu'avait pu avoir le naufrage en France. Bien qu'elle connaisse bien entendu le Titanic et son histoire, elle n'a pas pu me répondre (elle ne garde aucun souvenir de ses 2 ans). Par contre elle se souvient très bien de ses jeunes années de guerre et ce, dès les début du conflit: 1914. Elle se souvient notamment d'une vieille voisine qui, à la veille du conflit, lui avait comme "prédit" la future guerre en la mettant en garde contre la gaspillage du pain. Elle se souvient aussi de l'horreur du conflit et ce qui la marque le plus c'était les cris des blessés.

Elle aura vu tout le bien et le mal du vingtième siècle et elle trouve que vingt-et-unième ne commence guère mieux avec le 11 septembre et la violence quasi quotidienne. Sa plus grande peur est, sans doute, de vivre un troisième conflit mondial.

A.T

J'ai envie de partager avec vous un de mes cadeaux d'anniversaire. Ma grand-mère maternelle m'a envoyé le bulletin de candidature de mon arrière-arrière-grand-père qui s'était présenté à l'élection municipale de mai 1930 en tant que membre du Parti Démocrate Populaire (il n'a pas été élu).



Armand Michaud (1866-1947) : C'est l'un de mes ancêtres qui a vécut en 1912, et celui sur lequel j'ai le plus d'infos. Armand avait créé un atelier de charpenterie-Menuiserie à Puteaux (Paris) et faisait les charpentes et les escaliers de maisons de maîtres. Elles ont toutes été détruites lors de la construction du quartier de la Défense... Heureusement nous avons encore des photos de son travail, surtout de ses escaliers en bois dont il était particulièrement fier.



19 janvier 1899 - Photo de mariage d'Armand Michaud et de Marie-Thérèse Hartz (1875-1949). C'est le couple assis au centre.
Ils eurent 5 enfants, dont mon arrière-grand-père né en 1908.


En 1912, Armand avait 46 ans et travaillait toujours comme charpentier. J'imagine qu'il a appris le naufrage du Titanic dans les journaux, comme tout le monde. Je regrette de ne pas savoir qu'elles furent ses impressions, d'autant qu'il a par la suite écrit un journal intime que nous avons toujours, mais qui ne débute que dans les années 20 (pouvais pas le faire plus tôt ! ).



Dans son bulletin de candidature il y a une mention de 1912, parce que cette année là il a été choisi par la Municipalité socialiste pour faire parti de la Commission paritaire des Retraites ouvrières et paysannes.

Autre évènement majeur : la naissance de son dernier fils, Louis Michaud, en octobre 1912.

Louis s'engagera par la suite dans la politique et siègera à l'Assemblée Nationale où il interviendra surtout dans les débats sur la marine marchande et la pêche. En 1953 il est élu maire de l'île d'Yeu, et débute son mandat par l’électrification de l'île. Louis sera réélu une seconde fois et restera maire pendant une vingtaine d'années. Lors d'une "Cousinade" en juin dernier, j'ai rencontré son fils, mon grand-oncle, qui m'a appris qu'il y avait plusieurs infos concernant Louis sur Internet.

Louis Michaud - Assemblée Nationale
Louis Michaud - Wikipédia

Mon arrière-grand-père n'a pas pu suivre la voie de son petit frère, et fut obligé d'arrêter ses études pour reprendre l'atelier de menuiserie. Normalement, l'entreprise devait revenir à l’aîné de la famille, mais pour échapper à ses obligations celui-ci s'était enfuit à Cherbourg pour s'engager dans la Marine ! :xxsww:


Voilà du côté de ma famille maternel à la belle époque. Il me reste encore à me renseigner sur les Hirou, ma famille paternelle.
Et d'ailleurs, dans le bulletin de mon arrière-arrière-grand-père, il y a la liste de ses soutiens, parmi lesquels un Hirou...!



Mon père fait des recherches généalogiques sur notre nom de famille depuis un moment, et il s'avère que ce n'est pas un nom courant. Ce pourrait-il alors que ce monsieur soit un lointain ancêtre de ma famille paternelle ? Bien évidement, je suis entrain de chercher.

Très jolie histoire de ta famille. Si je pouvais découvrir l'histoire de mes ancêtres, ça me plairait mais problème majeur: ma famille paternelle vient de Pologne (du moins pour ma grand mère à qui je ressemble beaucoup) et ma famille maternelle vient de Tours et s'est installée en Algérie en tant que pieds noirs puis est revenue en France. En plus de cela, dans ma famille paternelle, il se dit qu'un des frères de mon arrière grand-père (le père de ma grand mère) polonais à émigré aux États-Unis pour chercher une vie meilleure. Avec toutes ces origines il est quasi impossible de faire des recherches.

Ce sont de très belles et enrichissantes recherches Tiphaine Ça a du te faire très plaisir comme cadeau d'anniversaire que t'as fait ta grand-mère maternelle en t'envoyant ce bulletin de candidature de ton arrière-arrière-grand père

De mon côté, du côté de ma mère comme de mon père, tous non ancêtres sont Italiens ; c'est donc assez difficile, comme Lily, d'avoir de nombreuses informations sur ce qu'ils faisaient à La Belle Époque par exemple.

Néanmoins, je peux donner quelques informations :

Du côté de ma mère, nos ancêtres sont d'origine napolitaine, originaires de la ville de Naples en Italie.



Mon grand-père maternel (qui est malheureusement décédé en mars dernier à l'âge de 80 ans deux ans et demi après son AVC) a immigré en France vers l'âge de 20 ans et n'est plus retourné en Italie pendant au moins quinze ans.

La Lorraine était une terre très attractive pour son minerai de fer et ses usines, il y avait un besoin de main d'œuvre important, donc beaucoup d'étrangers immigrés vers cette région qui offrait des emplois. C'est cela qui explique que mes ancêtres ont immigré ici dans les années 1930-1940 environ pour la plupart.

Mon grand-père a ensuite rencontré ma grand-mère, se sont mariés en 1959 il me semble et on eu quatre enfants les années qui ont suivi, trois filles dont ma mère, et un garçon

La mère de mon grand-père maternel, mon arrière grand-mère maternelle, est décédée quand il était jeune et son père, mon arrière grand-père, s'est remarié. Il vivait toujours en Italie et mon grand-père allait souvent le voir, avec ma grand-mère et leurs enfants. Ma mère aimait beaucoup y aller, il y avait la plage tout près, ils vivaient dans une grande ferme avec pleins d'animaux en pleine compagne, etc. Elle y a régulièrement été, même une fois avec mon père quand moi et ma sœur nous n'étions encore pas né.
Ce qui était assez long, c'était le voyage en train au départ, lorsque ma mère était petite, on ne réservait pas à l'avance le train, n'importe qui pouvait le prendre et il donc n'y avait plus de place. Ils devaient ainsi faire plus de dix heures de trajets debout, ou ils s'asseyaient sur les valises. Lors de leur deuxième départ, mon grand-père a réservé des couchettes dans le train et là c'était beaucoup plus agréable vous immaginez
Mon arrière grand-père est décédé il y a 23 ans en 1989 je crois. La ferme a été vendue et plus personne de notre famille n'est retourné en Italie à cet endroit. Je ne l'ai jamais connu. J'aurais bien voulu y aller, j'ai toujours adoré la campagne.

Mon grand-père avait aussi un certain nombre de frères et sœurs dont certains vivent encore aujourd'hui, notamment au Brésil. Il ne les a plus jamais revu depuis qu'il avait quitté l'Italie, même s'il leur téléphonait de temps en temps quand même.

Ma grand-mère maternelle, elle, est née en France car ses parents ont immigré d'Italie avant sa naissance. Sa mère, née dans le milieu des années 1890, est morte en 1990 et son père quelques années avant. Je ne les ai jamais connu non plus. Ma mère et ses frères et sœurs parlaient souvent avec leur grand-parents, leur Nona et leur Nono, pour leur demander des choses. Ça leur faisait drôle qu'ils étaient né encore en 1800 à l'époque

Ma grand-mère maternelle, me raconte souvent comment elle a vécu notamment la Seconde Guerre mondiale. Elle se souvent qu'il fallait se cacher le plus rapidement possible dans la cave lors des bombardements des allemands, etc. Elle avait alors un peu plus d'une dizaine d'années.
Elle a eu huit ou neuf soeurs qui toutes sont heureusement encore vivantes aujourd'hui. Elles se voient toutes les semaines, particulièrement le mardi, depuis des années, des années.

Du côté de mon père, ma grand-mère paternelle est d'origine sicilienne. Ses parents ont aussi immigré en France et sa mère est décédée il y a une dizaine d'années. Mon arrière grand-mère paternelle était donc mon seul arrière grand parent que j'ai connu.
Ils retournaient souvent en Sicile sur les terres de leur enfance.



Mon grand-père paternel lui a encore de la famille en Italie. Ils viennent régulièrement chez lui, notamment sa sœur, et eux vont aussi là bas de temps en temps. Ils vivent à Turin. Plus jeunes, mes parents y ont été quelques fois aussi.

Voilà, ce que je pouvais dire Nous sommes vraiment une famille d'origine italienne, puisque parmi mes grands-parents, seule ma grand-mère maternelle est née en France. Les autres ont tous immigrés en Lorraine quand ils étaient plus ou moins jeunes, avant de se marier et d'avoir des enfants en tout cas.
D'ailleurs on le voit à mon nom pour celles et ceux qui le connaissent. Il est donc assez difficile d'avoir plus de renseignements sur eux, comme par exemple ce que mes arrière-grands-parents pensaient ou faisaient au moment du naufrage du Titanic, comment ils l'ont appris, leurs réactions, etc. Mais j'essayerai quand même si je peux d'étoffer mes recherches à l'occasion, et même continuer et faire mon arbre généalogique plus en profondeur

On possède encore beaucoup de photos d'eux

En tout cas, j'ai fais de l'Italien pendant cinq ans, de la quatrième à la Terminale, c'était ma LV2, et le fait que mes grand-parents, et même mais parents, savent très bien parler italien m'a aussi beaucoup aidé Je ne m'en sors pas si mal que cela non plus, pareil pour ma sœur

Joris

Bon puisqu'on parle famille je vais m'y lancer donc!

Du côté de mon père :

la seule personne dont j'ai le plus d'informations est mon arrière grand-mère paternelle : Marguerite Dubois. Elle est née en mai 1902 ( je ne me souviens plus de la date mais mon grand -père me l'avait notée quelque part). Je sais qu'elle vient d'Ath ou d'une ville très proche ( du côté de Mons pour vous aider à trouver). Je ne sais pas trop les conditions de vie de sa famille mais à mon avis ils ne devaient pas vivre dans la richesse. Puis elle a rencontré mon arrière-grand père ( Gaston Saussez je crois sauf si je me trompe).

A partir de ce moment c'est un peu flou car je sais qu'ils ont eu tout d'abord en 1922-23 mon grand-oncle René ( décédé en décembre dernier) puis ils ont eu mon grand - père Jean en 1929. Mon grand -père ne l'a jamais vraiment connu , il dit que son père était " vieux" ( Peut être bien dans les 40 ans) quand il est né et donc je me suis faite une petite théorie:

Si ça se trouve il était un homme marié las de son épouse quand il a rencontré marguerite et après plus si affinités et deux bambins. Après je me dis que du fait qu'il les a reconnus tous les deux c'est peut être qu'il aimait franchement marguerite au début , qu'ils ont eu leurs enfants et après qu'ils ont mis fin à leur relation parce que l'un des deux n'aimait peut être plus l'autre.

Après ça je sais que Marguerite s'est mariée avec un certain Mr ... Dubois! Ils ont eu ensemble un petit garçon Maurice qui à été élevé avec René et Jean comme si il avait été leur vrai frère. Mr Dubois à élevé mon grand père et mon grand oncle , ensuite ils ont peut être du vivre à Liège car c'est la bas qu'est décédée marguerite au début des années 1940. Par contre je ne sais pas ce qu'est devenu Mr Dubois!

Mon grand oncle René est resté vivre à Liège ( je suppose) où il a vécu jusqu'à ses derniers moments et mon grand père ( Wallon né en Flandre ) est revenu du côté de La Louvière ( où je suis née) où il s'est marié en 1956 ( je pense) avec ma grand mère Marie ( D'origine Flamande et née elle aussi à La Louvière et qui avait un penchant pour la bouteille) et ils ont eu 5 enfants dont mon papa Jean -Marie ( tiens tiens ça me rappelle quelque chose).

( je ne vais pas parler tout de suite de mon côté maternel je ne voudrais pas vous ennuyer et si ça vous intéresse j'ai une photo de Marguerite)

En parlant de la Belle-époque avec mes grands-parents hier, mon grand-père m'a sortie cette photo du fond d'une armoire.

De toutes celles que j'ai vu de mes ancêtres, c'est pour le moment celle qui se rapproche le plus de 1912 car elle a été prise en hiver 1911.

L'homme qui se tient sur la droite avec sa casquette est mon arrière-grand-père, Paul Hirou. Il était le chauffeur de Mr et Mme Bertheville, les deux autres personnages de la photo. C'était un couple assez aisé qui vivait à Paris, et la dame aimait beaucoup voyager. Ils auraient pu s'offrir une cabine de 1ère classe sur le Titanic s'ils l'avaient voulu, mais par chance madame préférait la montagne. J'ai plusieurs autres images de mon arrière-grand-père qui pose avec ses maîtres et la voiture dans les Alpes, dans les Pyrénées, en Auvergne, mais jamais en bord de mer !

Nice car, comme disent les anglois ! Jolie photo, vraiment ! Bon, par contre, pas assez zoomée pour que je puisse dire s'il y a un air de famille avec toi !

J'ai essayé de zoomer plus, mais ça ne sert à rien car on ne voit pas mieux. En tout cas, je n'ai pas la même moustache.

Par contre le goût pour la casquette est resté :p

Je viens de trouver une minuscule mention d'un ancêtre dans un livre.

Actuellement je suis plongée dans des livres traitant du peintre A.G. , en vue de la préparation de l'exposition 2015 qui lui sera consacrée dans le Centre où je travaille. Je vais devoir réaliser des panneaux de médiation sur sa vie et son oeuvre. Alors pour le moment je lis, je note, je lis et je note... Cette après-midi, j'ai pris le gros bouquin de C. Gray à qui l'on doit la biographie du peintre la plus détaillée. Comme il s'agit d'un américain, le livre est en anglais. En revanche, il a retranscrit sans les traduire une dizaines de lettres que le peintre a écrit au village entre 1914 et 1924. J'y croise tout un tas de noms connus, mais ce sont uniquement ceux des célébrités de l'époque qui venaient aussi dans le coin. Les gens du village sont eux très rarement mentionnés, car il faut bien comprendre que les deux milieux ne se mélangeaient pas. D'un côté vous aviez les paysans creusois et leur labeur quotidien, de l'autre les artistes issus d'une classe aisée, qui organisaient des soirées mondaines dans leurs villas et passaient leurs journées à peindre sans avoir à travailler. Comment vouliez-vous que ces deux mondes se comprennent ? Seule est mentionnée de temps à autre la famille qui tenait l'Hôtel où se réunissaient les peintres. Hôtel qui est aujourd'hui le Centre d'interprétation.

Je poursuis ma lecture avec une lettre de plus, datée de 1921. Le peintre n'a rien de spécial à raconter. Il écrit à une amie que le temps est mauvais et qu'il ne parvient pas à travailler. Puis il continue en donnant une nouvelle en apparence anodine : "Alexandre Jurnot (?) s'est tué en tombant de voiture."

C. Gray a placé ici un point d’interrogation car il n'est pas sûr de l'orthographe du nom (le peintre avait une écriture peu lisible). Quant à moi, j'ai tout de suite pensé à mon ancêtre : Alexandre Jeanrot. La ressemblance est proche, d'autant qu'il est également mort cette année là d'un accident. Souhaitant ne pas faire de conclusions hâtives, je vérifie la date de la lettre : 22 novembre 1921. Un coup d’œil aux archives familiales me rappel ensuite qu'Alexandre est mort le 16 novembre 1921. Je crois donc qu'il ne fait aucun doute que le peintre mentionne ici mon ancêtre, lequel n'était pourtant pas du milieu des artistes-bourgeois.

Alexandre était maréchal-ferrant. Lui et mon arrière-grand-tante ont également créés début 1900 le bar-café du village qui existe encore aujourd'hui. On sait que certains peintres s'y rendaient, et payaient offraient parfois des tableaux.
Là où je travaille, un habitant nous a légué une table en bois pour qu'on l'expose. Ce n'est pas n'importe quelle table, puisque le peintre A.G. s'en servait comme bureau. À sa mort, elle fut offerte à une famille du village avec laquelle il s'était lié d'amitié (ce qui était rare d'après ce que l'on sait) : les Jeanrot. Plus exactement le frère d'Alexandre, Armand Jeanrot.

Voici donc peut-être la raison pour laquelle A.G. prend la peine de mentionner la mort de mon ancêtre dans la lettre à son amie parisienne (laquelle venait souvent en vacances au village). Toutefois, maintenant je m'interroge. Il dit qu'Alexandre s'est tué en tombant de voiture (à cheval je présume puisqu'il n'y avait pas ou très peu d'autos au village à l'époque). Néanmoins, dans la famille, nous avons toujours raconté qu'il était mort après avoir reçu un coup de sabot dans le ventre.

Laquelle de ces versions est la vraie...  



Alexandre Jeanrot (à droite) et mon arrière-grande-tante Théolise (à gauche).

Depuis peu j'ai également la certitude que cette photographie, ainsi que les autres que nous possédons de lui, ont été prises par le photographe E. Papillon. Ils étaient plusieurs au village à l'époque à tester cette nouvelle invention. Mais, également issus de la classe aisée, ils fréquentaient bien plus les peintres que les habitants du cru. Papillon faisaient exception et photographia les villageois à de nombreuses reprises. L'association locale a pu obtenir un de ces albums photos dans une vente aux enchères il y a trois/quatre ans. En comparant les clichés avec les photos d'origines que j'ai dans nos archives familiales, il me semble ne faire aucun doute qu'elles sont de lui. Pour me confirmer davantage dans mon idée, la propriétaire actuelle de la villa de Papillon nous a montré récemment des lettres que le photographe a échangé avec Alexandre dans les années 1910/20. Rien de très intéressant puisqu'il s'agit de demandes pour ferrer une jument, néanmoins on a la certitude qu'ils se connaissaient.

Une fois, en discutant avec ma grand-mère, elle m'a expliqué que plusieurs de ses cousins avaient émigré de la Belgique vers les Etats-Unis ou inversement (pour rendre visite à de la famille). J'ai donc effectué de nombreuses recherches concernant la famille de ma maman et j'ai pu remonter jusqu'en 1910. Je vais tenter d'expliquer en essayant de faire simple.


Tout d'abord, en 1910, C. Ligneel est parti du Minnesota vers New-York pour embarquer sur le Mauretania pour l'Angleterre (Liverpool où il est arrivé le 27 mai) avant de continuer son trajet vers la Belgique. Ensuite, en 1911, il est parti de Langemark (ville natale de ma grand-mère) pour retourner vers les Etats-Unis, mais cette fois à bord du Lusitania.

En 1912, Jules et Hector Ligneel sont partis de la Belgique pour Liverpool afin d'embarquer sur le Lusitania et sont arrivés à New-York le 3 mai 1912... Même pas 15 jours après le naufrage du Titanic

En 1913, Arthur est parti d'Anvers pour Rotterdam pour embarquer sur le Rotterdam. Il est arrivé aux USA le 14 avril 1913.

En 1921, Florent a embarqué sur l'Aquitania à Southampton pour New-York. 10 ans plus tard, en 1931, il décide de revenir en Belgique et embarque à New-York sur l'Olympic.

Et toujours en 1931, une Laura est partie du Canada pour embarquer sur l'Oympic à New-York. Elle a débarqué en Angleterre avant d'aller en Belgique.

Voilà un peu la migration des cousins de ma grand-mère vers les USA . Quant à ma maman, elle ne veux pas prendre contact avec eux et je ne sais pour quelles raisons (je n'arrête pas d'insister :( ). J'étais également contente de voir que 2 cousins ont embarqué sur l'Olympic :D