Les relations entre les passagers et l'équipage

Sur le site Frenchlines, une personne parle des relations entre passagers et membre de l' équipage. C' est un passage audio de 2min49. Savez-vous si à bord du Titanic, c' était la même chose ou les règles étaient encore plus strictes ?


"C' est plus facile sur un cargo où c' est plus décontracté. Sur un paquebot, les règles étaient beaucoup plus strictes, d' abord à tord ou à raison c' était les règles de la transat. Les officiers subalternes c' est à dire les lieutenants n' étaient pas autorisés à aller dans les locaux passagers sauf pour raison de service bien entendu.

Pour les seconds, chefs mécaniciens eux ils avaient le droit dans la mesure où le service ne leur demandait pas de faire autre chose.
Le but de la manoeuvre était de ne surtout pas donner l' impression aux passagers que les officiers étaient là pour faire des ronds de jambes aux passagères et ne rien faire. C' était pas du tout comme le feuilleton "la croisère s' amuse". Absolument pas. C' était pas du tout le genre de la maison. A tel point que si certains jeunes officiers arrivaient à bord avec cette idée de fréquenter assidument une passagère, ils se faisaient taper sur les doigts et s' ils ne comprenaient pas on les débarquait.

Quand vous étiez plus gradé c' était différent, plus vieux, plus capable de faire la part des choses entre ce qu' on peut faire parce qu' on a 1h ou 2 de libre et ce qu' on ne peut pas faire. Le commandant bien sur pas tout le temps, il y avait la soirée du commandant, sinon il mangeait dans ses appartements."

Aucune idée mais ce n' est pas un article, c' est un document audio alors parfois j' ai eu du mal à comprendre et je n' ai pas tout mis.
Je vais changer le titre et mettre "les passagers et l' équipage".

Informations données par le membre Titanic :

Tout manque de respect du personnel de bord envers les passagers étaient signalés au commissaire de bord et ensuite au commandant qui se chargeait du renvoi.

Aucun membre de l' équipage n' avait le droit de demander un pourboire pour le service aux passagers. Pour embarquer sur le Titanic comme steward, femme de chambre, il fallait parler 3 langues anglais, allemand et français. Certains venaient d' autres paquebots de la compagnie White Star Line comme l' Olympic.



Je ne savais pas du tout que les femmes de chambre et stewards parlaient 3 langues dont le français c' est une bonne nouvelle.

Ça signifie que l' allemand et le français étaient des langues importantes à cette époque ? Ce n' est plus trop le cas. Je crois juste que sur le Queen Mary 2 et surement d' autres bateaux on a un accompagnateur parlant français.

Anne-Aymone57 a écrit:Oui, sans doute qu'à l'époque le français et l'allemand étaient des langues plus importantes qu'aujourd'hui... Le Titanic était d'origine britannique, donc d'un pays non loin de la France et de l'Allemagne, d'où l'importance des deux langues... Enfin, je ne sais pas. Ca m'étonne quand même que l'allemand ait été si important; ils n'étaient pourtant pas en majorité...

A propos des langues parlées à bord du Titanic, il y a une chose importante à noter. Certains stewards tels que l'interprète des troisième classe prénommé Muller ou le steward de première classe, Alfred Theissinger parlaient deux langues dont l'allemand qui était leur langue maternelle. D'ailleurs pour l'anecdote, Alfred Theissinger s'occupait d'une partie des cabines des ponts C ou il y avait des passagers allemand ou d'origine allemande (Benjamin Gugenheim, Isidor et Ida Straus). Alfred parlait en Allemand comme il le faisait avec Benjamin Gugenheim.

Oui, il me semble qu'on avait fait un topic sur les langues d'ailleurs mais je ne sais plus où.

Tiphaine a écrit:Oui, il me semble qu'on avait fait un topic sur les langues d'ailleurs mais je ne sais plus où.

Ca doit être ça La bonne société et les langues étrangères

Denis.

Exact !

En effet c'est sur la bonne société, mais on peut toujours élargir aux stewards et aux immigrants.

Tiphaine a écrit:Exact !

En effet c'est sur la bonne société, mais on peut toujours élargir aux stewards et aux immigrants.

D'ailleurs, il est intéressant de constater que les stewards étaient assignés à des quartiers ou ils pouvaient communiquer avec des passagers de même nationalité ou de même région européenne. Pour les immigrants, on peut dire que les espagnols et hispaniques (en deuxième classe, il était 5 ou 6) étaient regroupés dans un groupe de cabine communs de même que pour les grecs, portugais, croates etc...

Je ne savais pas qu'ils parlaient ces 3 langues! J'en apprend tous les jours!
C'est vrai que les officiers avaient un emploi du temps chargé, je pense qu'ils ne se sont vraiment mélangé à la foule que la nuit du naufrage.
Je pense que là encore, chacun savait où était sa place. Et s'il l'oublié, on le leur rappelait de façon stricte!

Tout ce qui est dit est vrais , pour ma part , quand il me fallait pour une raison quelconque dans une coursive passagers , il me fallait allez chercher un billet avec le bosco , me rendre à une porte de service , qui donnait sur le pont d'embarquement des passagers et là je sonnais et attendais que l'on vienne me chercher , ensuite je suivais le garçon qui m'était assigné et je faisais mon boulot et repartais , toujours accompagné vers la porte ou j'avais attendu . Tout ça sans dire un mot aux passagers , même s'ils me parlaient , seul le garçon était autorisé à répondre . Mais bon , j'ai vu au moins un jeune officier , qui lui se trouvait dans un endroit et à une heure ou il n'avait rien à y faire , avec une passagère .

C'était possible pour un membre de l'équipage (tout dépend de son grade peut-être) de faire la cour à une passagère puisque William Murdoch était tombé amoureux d'Ada alors qu'elle était passagère. Il devait quand même se montrer discret si ce n'était pas autorisé.