Les amoureux du Titanic: 13 histoires vraies

Sonia a écrit:Cela fait un an que j'avais suspendu ma collection, n'ayant plus le temps. Il faut absolument que je me procure ce livre. Merci Historia pour cette liste complète, qui ne donne qu'envie d'en savoir plus sur eux.

Andrews_Thomas a écrit:Depuis avril 2012 et les documentaires plus ou moins réussis, nous avons appris à nous méfier de tout ce qui portait le mot vrai, véritable et autres synonymes de vérité.
Que penser de ces histoires vraies de couples fraîchement mariés et en lune de miel ?

Hé bien sur ces treize couples je n'en connais qu'un seul assez bien: les Astor.
Le noms d'un couple m'est familier: les Dick.
Les photographies d'autres me parlent, sans plus.

Autant dire que je suis nul concernant l'histoire des couples en lune de miel qui prirent place à bord du Titanic. Je ne sais donc, si tout ce qui se raconte dans ce livre est la vérité.
Si je me base sur l'histoire des Astor, j'aurai tendance à penser que l'auteure (car c'est une femme) s'est renseignée avant d'écrire son livre. Bien qu'on n'apprend rien de neuf sur eux que les classiques que l'on connait déjà.

La biographie de ces couples se réduit au strict minimum: chacun à environ droit à 12 pages les concernant: leur vie avant le Titanic, ce qu'il faisaient durant le naufrage et leur vie après le Titanic, le tout agrémenté de leurs photographies (accompagnées d'autres illustrations, gravures et photographies du paquebot et de petits entrefilets sur ses installations et les moments fort de l'Histoire du navire).
Chaque couple est présenté avec un plan du Titanic au niveau du pont qu'occupait leur cabine, elle-même indiquée en orangé.

Un petit truc m'a par contre heurté. Dans le chapitre consacré aux Astor, l'auteure parle d'une passagère qui les côtoie et qu'elle appelle constamment Maggie. Je n'ai réalisé qu'à la fin du chapitre qu'elle parlait de Margareth Brown. Voilà un surnom que je ne lui connaissais pas et sûrement personne ne l'a jamais appelée "Maggie" (ou peut-être son époux, en privé).

Evidemment, une grosse partie concerne les couples de première classe (2/3). Le reste étant concentré sur les deuxièmes et troisièmes classes mais de manière plus floue pour ces derniers (leur destinée à bord étant plus difficile à tracer).

On apprend, entre autres, que les Dick, qui avaient dîné avec Thomas Andrews, le 14 avril, passaient beaucoup de temps à se disputer. Madame reprochant à son mari de trop jouer (et se faire plumer) au fumoir et monsieur reprochant à madame d'être trop familière (voire de dragouiller) leur steward qui avait l'habitude de les servir dans la salle à manger et qui, accessoirement leur a sans doute sauvé la vie en venant les avertir assez tôt.
La partie concernant le couple espagnol, Victor et Pepita Penaso est conforme au post de Mystère et Lily  leur ont consacré. Apparemment, il n'y avait pas que les troisièmes classes qui ne parlaient pas anglais puisque monsieur Pesnasco peinait à s'exprimer dans la langue de Shakespeare tandis que madame n'en parlait pas un mot. De ce fait, ils ne fréquentaient que les passagers sud-américains.

Un grand nombre de ces couples venaient  peine de passer leur première année de mariage et bon nombre étaient très très jeunes.
Un livre pas trop mal, sur des couples méconnus.

Denis.