Réflexions d'un homme brisé
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Réflexions d'un homme brisé
Le weekend dernier, j'ai eu envie d'écrire un court one-shot qui se déroule la nuit du naufrage. Je ne l'ai pas fait relire aussi si vous voyez des fautes n'hésitez pas à me le dire. Le voici:
Lentement, inexorablement, le canot entame sa longue descente vers les flots sombres en dessous. Sur le pont, les marins s’activent avec ferveur, ignorant le froid vif qui engourdit leurs membres. Depuis le canot, un homme les observe. Il les dévisage un à un tout en se demandant macabrement lequel d’entre eux sera encore là au lever du soleil… Il ne se fait aucune illusion cependant. Il sait que leurs chances de survie sont bien minces, que bientôt, ils ne seront plus que des corps sans vie reposant au fond de l’Atlantique pour l’éternité. Cette pensée lui soulève le cœur. Incapable de les regarder plus longtemps, il se détourne d’eux. Lâchement. Mais leurs visages ne se dissipent pas. Ils sont gravés pour toujours dans sa mémoire. Il sait qu’ils vont le hanter jusqu’à sa mort, ces fantômes qui ignorent encore tout de leur funeste destin. Des marins courageux, des héros… des victimes aussi…
Une minute s’écoule, ou peut-être dix, il a perdu toute notion de temps, lorsque la coque du canot atteint finalement la surface plane de l’océan. Accolé au flanc de l’immense paquebot, il a l’air si minuscule, si précaire. S’il le voulait, le géant pourrait le fracasser contre sa coque sans avoir la moindre égratignure. Mais le géant est blessé… mortellement. Et bientôt ce petit canot sera tout ce qu’il restera du prétentieux navire. Près de lui, des hommes se mettent à ramer avec une régularité qui l’étonne. Une deux une deux… Immobile, il observe leurs mouvements. Il ose à peine respirer. Il veut disparaitre. Etre ailleurs. Personne ne lui prête la moindre attention. Tous les visages ont la même expression horrifiée. Tous les regards sont tournés dans la même direction. Tous… sauf le sien… Il ne peut se résoudre à faire face… Lâchement.
A mesure que le temps passe, les cris se font plus pressants, plus nombreux. Des cris de désespoir, des cris d’agonie. Par-dessus ce brouhaha retentit la musique lancinante d’un orchestre résigné. L’homme déglutit péniblement. La mélodie, il l’a déjà entendue. Sa femme l’a jouée au piano. Il ne sait plus quand mais il la reconnait. Plus sûrement que tous les appels à l’aide, cette musique lui transperce le cœur. Elle parait si peu à sa place au milieu de tout ce chaos. Et pourtant… Elle résonne dans la nuit noire comme une sirène appelant à elle les marins égarés. Il ne peut en supporter davantage. A l’aide de ses mains, il se dissimule le visage… lâchement. Mais même si il peut jouer à l’aveugle, il ne peut faire la sourde oreille. Il est condamné à subir. Il sait que cet air le hantera jusqu’à son dernier souffle. Recroquevillé sur lui-même, prostré, il attend. Il attend que le géant pousse son dernier soupir. Il ne lui reste plus beaucoup de temps. Son impuissance face au déchainement des évènements lui rappelle avec cruauté à quel point il est insignifiant, à quel point la vie est fragile… La musique cesse subitement. Il est tenté d’entrouvrir les yeux, de regarder entre ses doigts comme un enfant, mais il n’ose pas. Il est paralysé, et ce n’est pas à cause du froid.
Soudain, un grondement inhumain s’élève. C’est le géant qui pousse son dernier râle avant de déclarer forfait. Il se sera battu, mais la nature est la plus forte. L’homme a envie de pleurer, mais aucune larme ne s’échappe de ses yeux. Son affliction est au-delà des sanglots. Au-delà de toute souffrance humaine. Il veut s’endormir pour ne plus sentir la douleur qui lui tord les entrailles. Mais les lamentations, les appels à l’aide de plusieurs centaines d’individus sans visage l’en empêchent. Il les entend crier, se débattre dans l’eau glacée. Ils s’accrochent désespérément à la vie, même si ils savent qu’il n’y a plus aucun espoir. Ils ne veulent pas mourir. Mais ils n’ont pas le choix. Ils finiront immanquablement par périr. Tôt ou tard, ils se résigneront à leur destin. Certains rapidement, d’autres plus lentement. En sécurité dans son canot, l’homme, terrassé par la douleur, se balance d’avant en arrière. Il attend… lâchement. Il espère que les cris vont cesser rapidement.
Malgré son état léthargique, il sent quelque chose se poser sur sa main et écarter doucement ses doigts. Il sursaute. Etonné, il s’aperçoit que les plaintes ont laissé place à un silence profond. Seul le clapotis des vaguelettes contre la coque vient briser la quiétude de la nuit. Tout parait si calme… Il laisse tomber ses mains sur ses cuisses et entrouvre les yeux. Près de lui, une fillette l’observe de ses grands yeux innocents. Il fronce les sourcils. Elle lui sourit d’un air amusé. Avec ses boucles blondes et son visage d’angelot, elle ressemble à une poupée. Bien sûr, elle ne comprend pas, elle est trop jeune. Cette nuit sera pour elle bien vite oubliée. Il tente de lui sourire. Mais son sourire se transforme bien vite en grimace. Il est à bout. A bout de force, à bout de volonté.
Quelqu’un lui donne un coup de coude. Surpris il lève la tête. Il remarque alors une échelle de corde contre un mur de fer. Que fait-elle là ? Soudain, il réalise. C’est un navire. Un navire venu les secourir, si tant est qu’ils puissent être secourus. A la manière d’un automate, il se lève. Il titube un instant avant de retrouver son équilibre. Il agrippe la corde rêche. Un par un, il grimpe les échelons. Il est exténué. Lorsqu’il parvient en haut, il sent des mains l’attraper par les bras avec rudesse et le hisser à bord. Il se laisse faire tel un poids mort. Intérieurement, il est mort. Plus rien n’a d’importance. A travers sa vision brouillée par la douleur et la fatigue, il aperçoit le visage d’un homme. Ses lèvres bougent, il lui parle. Mais il n’entend pas, il n’écoute pas. L’homme insiste. Il lui demande son nom. Bien sûr. En cet instant, il comprend. Il comprend qu’il n’est plus un simple naufragé noyé parmi la masse. Il comprend que son cauchemar ne fait que commencer. Sa voix s’élève alors, la voix rauque d’un homme brisé, à jamais anéanti par cette tragédie :
« Je suis Ismay… Je suis Ismay… »
Lentement, inexorablement, le canot entame sa longue descente vers les flots sombres en dessous. Sur le pont, les marins s’activent avec ferveur, ignorant le froid vif qui engourdit leurs membres. Depuis le canot, un homme les observe. Il les dévisage un à un tout en se demandant macabrement lequel d’entre eux sera encore là au lever du soleil… Il ne se fait aucune illusion cependant. Il sait que leurs chances de survie sont bien minces, que bientôt, ils ne seront plus que des corps sans vie reposant au fond de l’Atlantique pour l’éternité. Cette pensée lui soulève le cœur. Incapable de les regarder plus longtemps, il se détourne d’eux. Lâchement. Mais leurs visages ne se dissipent pas. Ils sont gravés pour toujours dans sa mémoire. Il sait qu’ils vont le hanter jusqu’à sa mort, ces fantômes qui ignorent encore tout de leur funeste destin. Des marins courageux, des héros… des victimes aussi…
Une minute s’écoule, ou peut-être dix, il a perdu toute notion de temps, lorsque la coque du canot atteint finalement la surface plane de l’océan. Accolé au flanc de l’immense paquebot, il a l’air si minuscule, si précaire. S’il le voulait, le géant pourrait le fracasser contre sa coque sans avoir la moindre égratignure. Mais le géant est blessé… mortellement. Et bientôt ce petit canot sera tout ce qu’il restera du prétentieux navire. Près de lui, des hommes se mettent à ramer avec une régularité qui l’étonne. Une deux une deux… Immobile, il observe leurs mouvements. Il ose à peine respirer. Il veut disparaitre. Etre ailleurs. Personne ne lui prête la moindre attention. Tous les visages ont la même expression horrifiée. Tous les regards sont tournés dans la même direction. Tous… sauf le sien… Il ne peut se résoudre à faire face… Lâchement.
A mesure que le temps passe, les cris se font plus pressants, plus nombreux. Des cris de désespoir, des cris d’agonie. Par-dessus ce brouhaha retentit la musique lancinante d’un orchestre résigné. L’homme déglutit péniblement. La mélodie, il l’a déjà entendue. Sa femme l’a jouée au piano. Il ne sait plus quand mais il la reconnait. Plus sûrement que tous les appels à l’aide, cette musique lui transperce le cœur. Elle parait si peu à sa place au milieu de tout ce chaos. Et pourtant… Elle résonne dans la nuit noire comme une sirène appelant à elle les marins égarés. Il ne peut en supporter davantage. A l’aide de ses mains, il se dissimule le visage… lâchement. Mais même si il peut jouer à l’aveugle, il ne peut faire la sourde oreille. Il est condamné à subir. Il sait que cet air le hantera jusqu’à son dernier souffle. Recroquevillé sur lui-même, prostré, il attend. Il attend que le géant pousse son dernier soupir. Il ne lui reste plus beaucoup de temps. Son impuissance face au déchainement des évènements lui rappelle avec cruauté à quel point il est insignifiant, à quel point la vie est fragile… La musique cesse subitement. Il est tenté d’entrouvrir les yeux, de regarder entre ses doigts comme un enfant, mais il n’ose pas. Il est paralysé, et ce n’est pas à cause du froid.
Soudain, un grondement inhumain s’élève. C’est le géant qui pousse son dernier râle avant de déclarer forfait. Il se sera battu, mais la nature est la plus forte. L’homme a envie de pleurer, mais aucune larme ne s’échappe de ses yeux. Son affliction est au-delà des sanglots. Au-delà de toute souffrance humaine. Il veut s’endormir pour ne plus sentir la douleur qui lui tord les entrailles. Mais les lamentations, les appels à l’aide de plusieurs centaines d’individus sans visage l’en empêchent. Il les entend crier, se débattre dans l’eau glacée. Ils s’accrochent désespérément à la vie, même si ils savent qu’il n’y a plus aucun espoir. Ils ne veulent pas mourir. Mais ils n’ont pas le choix. Ils finiront immanquablement par périr. Tôt ou tard, ils se résigneront à leur destin. Certains rapidement, d’autres plus lentement. En sécurité dans son canot, l’homme, terrassé par la douleur, se balance d’avant en arrière. Il attend… lâchement. Il espère que les cris vont cesser rapidement.
Malgré son état léthargique, il sent quelque chose se poser sur sa main et écarter doucement ses doigts. Il sursaute. Etonné, il s’aperçoit que les plaintes ont laissé place à un silence profond. Seul le clapotis des vaguelettes contre la coque vient briser la quiétude de la nuit. Tout parait si calme… Il laisse tomber ses mains sur ses cuisses et entrouvre les yeux. Près de lui, une fillette l’observe de ses grands yeux innocents. Il fronce les sourcils. Elle lui sourit d’un air amusé. Avec ses boucles blondes et son visage d’angelot, elle ressemble à une poupée. Bien sûr, elle ne comprend pas, elle est trop jeune. Cette nuit sera pour elle bien vite oubliée. Il tente de lui sourire. Mais son sourire se transforme bien vite en grimace. Il est à bout. A bout de force, à bout de volonté.
Quelqu’un lui donne un coup de coude. Surpris il lève la tête. Il remarque alors une échelle de corde contre un mur de fer. Que fait-elle là ? Soudain, il réalise. C’est un navire. Un navire venu les secourir, si tant est qu’ils puissent être secourus. A la manière d’un automate, il se lève. Il titube un instant avant de retrouver son équilibre. Il agrippe la corde rêche. Un par un, il grimpe les échelons. Il est exténué. Lorsqu’il parvient en haut, il sent des mains l’attraper par les bras avec rudesse et le hisser à bord. Il se laisse faire tel un poids mort. Intérieurement, il est mort. Plus rien n’a d’importance. A travers sa vision brouillée par la douleur et la fatigue, il aperçoit le visage d’un homme. Ses lèvres bougent, il lui parle. Mais il n’entend pas, il n’écoute pas. L’homme insiste. Il lui demande son nom. Bien sûr. En cet instant, il comprend. Il comprend qu’il n’est plus un simple naufragé noyé parmi la masse. Il comprend que son cauchemar ne fait que commencer. Sa voix s’élève alors, la voix rauque d’un homme brisé, à jamais anéanti par cette tragédie :
« Je suis Ismay… Je suis Ismay… »
Ada-
Age : 41
Messages : 564
Inscrit le : 04/01/2010
Localisation : dans les nuages...
Re: Réflexions d'un homme brisé
C'est magnifique...
Canard-jaune-
Age : 19
Messages : 7590
Inscrit le : 19/05/2009
Localisation : Mare aux canards
Re: Réflexions d'un homme brisé
J'attendais avec impatience le moment où je pourrais te lire, et l'attente est bien récompensée. J'aime beaucoup ton texte, de part sa forte ressemblance à une nouvelle avec cette dernière phrase en guise de chute (que j'ai malheureusement lue en premier, ce qui a un peu gâché ma lecture, et je m'en veux beaucoup) et ce récit autour d'Ismay.
L'une des choses que je conçois comme difficile dans l'écriture autour de thèmes historiques est de ne pas se mettre en avant, de ne pas donner son point de vue et de savoir rester objectif. Et c'est ce que tu sembles ne pas faire, de part la répétition de "lâchement" mais aussi l'expression de la peur, de la pitié, de la tristesse qu'éprouve Ismay. Et pourtant, il m'est impossible de savoir ce que tu penses d'Ismay, comme si ce mélange entre la description méliorative et péjorative s'annulait pour donner cette neutralité que j'apprécie.
Un autre détail est celui concernant la structure parfaite de ton texte. Deux parties distinctes, la première sur le Titanic et la seconde sur "l'après-naufrage" Et le summum de cela, chaque partie est composée de trois paragraphes de même longueur chacun ! (Oui j'ai compté ^^ C'est mon côté scientifique qui reprend le dessus ^^) Je ne sais pas si c'est une coïncidence ou non, mais sinon c'est un joli coup de maître
Et au travers de ce court récit, on arrive à ressentir la vie d'Ismay, à s'imaginer ce qu'il a dû endurer plus que d'autres rescapés, pour au final éprouver de la pitié pour cet homme si profondément marqué par le naufrage.
Pour résumer, c'est l'un des plus beaux textes sur le Titanic qu'il m'est était donné de voir.
Au plaisir de te lire à nouveau
Edit: Bon en fait le nombre de lignes n'est pas le même, c'est juste que j'avais compté en même temps que j'écrivais ce message et que l'affichage du sujet n'était pas le même Mais ça ne change rien à ma remarque.
L'une des choses que je conçois comme difficile dans l'écriture autour de thèmes historiques est de ne pas se mettre en avant, de ne pas donner son point de vue et de savoir rester objectif. Et c'est ce que tu sembles ne pas faire, de part la répétition de "lâchement" mais aussi l'expression de la peur, de la pitié, de la tristesse qu'éprouve Ismay. Et pourtant, il m'est impossible de savoir ce que tu penses d'Ismay, comme si ce mélange entre la description méliorative et péjorative s'annulait pour donner cette neutralité que j'apprécie.
Un autre détail est celui concernant la structure parfaite de ton texte. Deux parties distinctes, la première sur le Titanic et la seconde sur "l'après-naufrage" Et le summum de cela, chaque partie est composée de trois paragraphes de même longueur chacun ! (Oui j'ai compté ^^ C'est mon côté scientifique qui reprend le dessus ^^) Je ne sais pas si c'est une coïncidence ou non, mais sinon c'est un joli coup de maître
Et au travers de ce court récit, on arrive à ressentir la vie d'Ismay, à s'imaginer ce qu'il a dû endurer plus que d'autres rescapés, pour au final éprouver de la pitié pour cet homme si profondément marqué par le naufrage.
Pour résumer, c'est l'un des plus beaux textes sur le Titanic qu'il m'est était donné de voir.
Au plaisir de te lire à nouveau
Edit: Bon en fait le nombre de lignes n'est pas le même, c'est juste que j'avais compté en même temps que j'écrivais ce message et que l'affichage du sujet n'était pas le même Mais ça ne change rien à ma remarque.
Ronon62-
Age : 31
Messages : 1405
Inscrit le : 31/08/2008
Localisation : Pas-de-Calais
Re: Réflexions d'un homme brisé
J'avais tout de suite compris que c'était Ismay. ^^
Canard-jaune-
Age : 19
Messages : 7590
Inscrit le : 19/05/2009
Localisation : Mare aux canards
Re: Réflexions d'un homme brisé
C'est tout simplement magnifique ! Ce texte est poignant , captivant , on ressent parfaitement ce qu'Ismay a du ressentir .
Un grand bravo pour ce magnifique texte !
Un grand bravo pour ce magnifique texte !
Sir Cosmo-
Age : 31
Messages : 3459
Inscrit le : 17/08/2008
Localisation : Au pied du grand escalier ...
Re: Réflexions d'un homme brisé
C'est un très beau texte Ada Bravo, il est très bien écrit Toutes mes félicitations à toi.
Joris
Joris
_________________
Le Titanic coulait il y a cent douze ans le 15 avril 1912. Une catastrophe maritime que rien
ne laissait prévoir et qui coûta la vie à plus de 1500 personnes.
Une pensée pour toutes les victimes de cet événement tragique qui a eu lieu il y a un siècle
et n'oublions jamais...
Joris-
Age : 32
Messages : 17704
Inscrit le : 23/02/2007
Localisation : Moselle (57)
Re: Réflexions d'un homme brisé
Félicitations pour ce très beau texte, qui reflète parfaitement les pensées et l'état psychique de B.Ismay la nuit du naufrage... Une torture morale qui le poursuivra jusqu'à sa mort...
Chris09-
Messages : 98
Inscrit le : 24/04/2010
Re: Réflexions d'un homme brisé
Merci à tous pour vos compliments, contente de voir que vous avez aimé. :)
J'avais un peu peur puisque je ne l'avait fait lire à personne.
Romain, ça c'est une analyse! D'ailleurs, j'ai bien reçu ton texte mais je t'avoue que je n'ai pas encore pris le temps de le lire. Dès que je l'ai fait je t'envoie un mail pour te dire ce que j'en ai pensé.
J'avais un peu peur puisque je ne l'avait fait lire à personne.
Romain, ça c'est une analyse! D'ailleurs, j'ai bien reçu ton texte mais je t'avoue que je n'ai pas encore pris le temps de le lire. Dès que je l'ai fait je t'envoie un mail pour te dire ce que j'en ai pensé.
Ada-
Age : 41
Messages : 564
Inscrit le : 04/01/2010
Localisation : dans les nuages...
Re: Réflexions d'un homme brisé
Très bon texte, on sent vraiment ce qu'il a pu ressentir cette nuit là.
Mathusalem-
Age : 78
Messages : 5276
Inscrit le : 05/07/2007
Localisation : Sur la passerelle du Californian
Re: Réflexions d'un homme brisé
Fabuleux ! Je n'avais également aucun doute sur l'identité du personnage :) C'est vraiment bien écrit.
punx-
Messages : 234
Inscrit le : 14/03/2010
Localisation : sur la passerelle
Re: Réflexions d'un homme brisé
Ada a écrit:Romain, ça c'est une analyse! D'ailleurs, j'ai bien reçu ton texte mais je t'avoue que je n'ai pas encore pris le temps de le lire. Dès que je l'ai fait je t'envoie un mail pour te dire ce que j'en ai pensé.
De rien Parfois j'ai un peu peur de faire une analyse trop "littéraire" comme j'ai l'habitude d'en faire en cours ^^
Pas de soucis pour mon texte. Vu sa longueur je comprends que tu n'aies pas le temps de le lire. Mais j'espère qu'il te plaira
Ronon62-
Age : 31
Messages : 1405
Inscrit le : 31/08/2008
Localisation : Pas-de-Calais
Re: Réflexions d'un homme brisé
Merci à tous, comme dirait Gérard vous me rendez zen!
Mais comment saviez-vous que je parlais d'Ismay? J'aurais peut-être dû changer mon avatar!
Romain, ne t'inquiète pas ton commentaire m'a fait très plaisir!
Au fait Gérard as-tu reçu mon mail? Je t'ai envoyé les derniers chapitres.
Mais comment saviez-vous que je parlais d'Ismay? J'aurais peut-être dû changer mon avatar!
Romain, ne t'inquiète pas ton commentaire m'a fait très plaisir!
Au fait Gérard as-tu reçu mon mail? Je t'ai envoyé les derniers chapitres.
Ada-
Age : 41
Messages : 564
Inscrit le : 04/01/2010
Localisation : dans les nuages...
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