Le Titanic aurait du partir le 20 mars 1912

Le 18 septembre 1911, la White Star Line annonce que le voyage inaugural du Titanic se fera le 20 mars 1912. Ce qui empêcha le départ à cette date c'est que 2 jours plus tard l'Olympic entrait en collision avec le croiseur Hawke et fut ramené à Belfast le 6 octobre 1911. Une partie des ouvriers des chantiers Harland & Wolf construisant le Titanic fut affecté aux travaux de réparation de l'Olympic.
La construction du Titanic allait prendre du retard, c'est pour celà que le voyage inaugural fut reporté au 10 avril.

Il semblerait que si le Titanic était parti le 20 mars, il n'aurait pas heurté d'iceberg. Etes-vous d'accord avec celà ? Ne serait ce pas qu'un sursis. Pour le voyage du retour, n'auraient-ils pas trouvé d'icebergs sur leur route ?

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, la mer était d'huile et aucun ressac ne se produisant à la base de l'iceberg, les vigies n'ont pu le repérer à temps. Ce sont toutefois des conditions très exceptionnelles et il est très peu probable qu'elles se soient rencontrées un autre jour. Je suis donc convaincu que si le Titanic était parti plus tôt ou plus tard, il évitait l'iceberg. Ce qui est tout à fait extraordinaire dans cette catastrophe, c'est l'accumulation de malchance qu'a connu ce paquebot.

Le Titanic n'aurait pas coulé alors, sauf si au voyage du retour, il passait dans cette zone le 14 avril.
Si le départ avait été le 20 mars, je me demande si les grandes personnalités de l'époque Astor, Strauss, Guggenheim... auraient été sur ce paquebot. Ou ce sont seulement les émigrés qui n'auraient pas été les mêmes ?

Sha're a écrit:Le Titanic n'aurait pas coulé alors, sauf si au voyage du retour, il passait dans cette zone le 14 avril.

Sha're, pour que le Titanic coule, il faut une telle conjonction de circonstances que les conditions du naufrage sont pratiquement impossibles à reproduire. Il aurait fallu par exemple qu'au voyage retour, les vigies n'aient toujours pas de jumelles et que le paquebot arrive sur zone pile-poil à la même heure. Par ailleurs il faut s'enlever de l'idée, l'image d'un iceberg flottant isolément. Les survivants ont au contraire été frappés par le nombre d'icebergs qui les entouraient. Enfin, dans le sens ouest-est, le Titanic aurait probablement rencontré un pack de glace qui lui aurait éventuellement occasionné de gros dégâts, mais en le laissant à flot. "Dieu lui-même ne pourrait pas faire couler le Titanic" avait dit un membre d'équipage à une passagère. C'était faux, mais il a quand même fallu que le créateur se donne beaucoup de mal pour faire couler ce paquebot.

Peut-être, si il serait partit le 20 Mars 1912, il n'aurait pas sombré et aurait continué ses voyages pendant longtemps

si on commence avec tout les si on s'en sortira plus

Très bonne question.

Anne-Aymone57 a écrit:Pour le voyage du retour, est-ce exactement la même route?

D'après la carte reproduite en p. 51 du livre de Philippe Masson : "Titanic, le dossier du naufrage", la route du retour passe plus au sud et le point tournant est plus à l'est.

Qu'il ait emprunté la même route où non ne veut pas dire qu'il aurait fait naufrage au retour. Comme le dit Gérard, des centaines d'éléments sont à prendre en compte tels que la dérive de l'iceberg, les conditions météorologiques...

De plus, si il aurait pris la même route au retour avec le même cap il ne serait pas passé exactement là où était passé pour l'allée.

Toujours d'après Philippe Masson, les compagnies d'assurance avaient fixé à un sur un million le risque pour un paquebot de heurter un iceberg entre Southampton et New York. Ce risque venait bien après celui d'aborder un autre navire ou un derelict, c'est-à-dire une épave flottant entre deux eaux.

Le Titanic était en cale séchè à ce moment là. La pose des hélices allait être fait.
Seulement, quand l'Olympic eu ce fameux accident, il a fallu enlever le Titanic du Thompson Dry-Dock et le remplacer par l'Olympic. Étant donné que les hélices furent endommagées, il a fallut les remplacer. Ils ont donc choisit une des hélices du Titanic pour le donner à l'Olympic.

Thompson Dry-Dock : Nom donné à la cale sèche dans laquelle les 3 sister-ship de la classe Olympic sont passé. A cette époque, elle fut la plus grande et la plus longue du monde.