Johan Sundman

Monsieur Johan Julian Abrahamsson Sundman est né à Munsala, Finlande le 20 mars 1867, le fils de Abraham Abrahamsson Klemetsö et son épouse Brita Johansdotter.
Il s’était marié avec Sanna Maria Jakobsdotter Präst et ils avaient 4 enfants :Jacob Edvard , Emil Arvid , Ida Maria et Andy.
Il a embarqué à bord du Titanic à Southampton comme un passager de la troisième classe et il a voyagé à Cheyenne, Wyoming pour rendre visite à son ami William Henry Putcamp à 252 Main Street. Il était aux États-Unis avant cette voyage , à New York. Son fils aîné Jacob est né à New York.
Pendant la nuit du naufrage il s’était habillé après la collision et il est allé au pont. Sans difficultés, Johan a sauté sur le canot de sauvetage 15 et il a été sauvé.
Après quelques années aux États-Unis Johan est revenu à son pays, continuer son travail à sa ferme , Oppegårn, jusque sa mort le 1 février 1920.
Sa veuve est allée au Canada d’être près de ses enfants et elle est morte à Vancouver le 25 août 1949 et elle s’était enterrée à Forest Lawn Memorial Park, Burnaby, Columbia Britannique.
Ses fils ont resté à Columbia Britannique ; Jacob est mort le 21 juin 1940 âgé 45 ans, Emil le 12 mai 1936 et Andy le 14 octobre 1955. Sa fille Ida s’était mariée à Columbia Britannique en 1925 avec Nils Karl John Algot Nystedt et on ne sait pas son avenir.
Source:ET

Quelle chance il a eu de monter dans un canot, en tant que passager de 3ème classe. En fait, il a sauté dans un canot en train d'être affalé.

Il a publié un témoignage dans le journal The Salt Lake Tribune le 28 avril 1912. On peut le trouver sur ET. Voici la traduction :

Lorsque le navire a heurté l’iceberg, je dormais. J’ai été réveillé par un bruit de craquement le long du côté du navire. Il a été suivi par un autre craquement. Au moment où nous avons frappé, la plupart des personnes 800 personnes ou plus dormaient, mais il y avait beaucoup d’hommes dans le grand fumoir de la partie avant du navire. Ils fumaient et jouaient aux cartes.

SE BATTRE POUR LA VIE

Au moment où je me suis habillé, tout le monde était inquiet et quittait à la hâte leurs couchettes. En quelques minutes, les officiers du navire sont entrés et ont ordonné à tout le monde de sortir. Très vite, il y a eu une masse de personnes en difficulté essayant de monter dans les voies de passage pour rejoindre la première classe. Les familles se sont séparées dans la confusion.
Au moment où j’ai réussi à atteindre le pont supérieur, plusieurs canots avaient déjà été lancés. Je me suis rendu près d'un bateau qui était en train d'être descendu. Il y avait plein de monde, mais je n’ai vu plus de femmes sur le pont. Quelqu’un m' a crié : « Saute ! ». Le bateau était déjà abaissé. J’ai sauté et je suis tombé sur ma tête au milieu du bateau, renversant deux ou trois des occupants. Je ne sais pas combien étaient dans le bateau, de quarante à soixante, je dirais. Il y avait huit femmes, qui étaient toutes dans leurs vêtements de nuit. L’une d’entre elles, une Suédoise, a perdu ses deux enfants et son mari dans le navire. Le mari transportait tout l’argent qu’ils possédaient et elle a été laissée sans ressources. Environ la moitié des occupants du canot semblaient faire partie de l’équipage ou des serveurs du navire. Il n’y avait pas de marins parmi eux, et nous, les passagers, avons dû prendre les rames. J’ai rampé sur plusieurs personnes et j’ai pris une rame du côté bâbord. Nous avons ramé pendant cinq ou six heures avant d’être ramassés par le Carpathia. Nous étions le troisième bateau ramassé, je crois.

LA SOUFFRANCE EST GRAVE

Les femmes et certains des hommes qui se trouvaient dans le bateau, légèrement vêtus, souffraient gravement du froid. Après avoir quitté le Titanic, je n’ai pas observé grand-chose de ce qui a suivi, car j’étais occupé à ramer. Avant de tomber dans le canot, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de confusion sur le pont, qui était rempli d’hommes en difficulté. Je n’ai entendu aucun coup de feu ni aucune explosion au moment où le navire a coulé, comme cela a été signalé. Après l'affalement de notre bateau, il n’y a pas grand-chose à raconter. En silence, nous flottions et en même temps nous prenions conscience que notre seule chance était d’être ramassé par un navire de passage. C’était un grand soulagement quand nous avons enfin aperçu le Carpathia. Il faisait froid mordant, et tout autour de nous, nous pouvions voir des icebergs.. - The Salt Lake Tribune, 28 avril 1912, p. 32.

Joris

Merci pour le text. Oui il avait de chance.

Merci fini pour la biographie et merci joris pour le texte, ce que j'ai remarqué après le naufrage du Titanic, c'est que les hommes de troisième classe qui ont survécu se sont vu demander beaucoup d'explications encore plus que les hommes de première classe, Tous ont le droit de vivre.Merci fini pour la biographie et merci joris pour le texte, ce que j'ai remarqué après le naufrage du Titanic, c'est que les hommes de troisième classe qui ont survécu se sont vu demander beaucoup d'explications encore plus que les hommes de première classe, Il a eu de la chance de toute façon, tout ont le droit de vivre.

De rien Tithy. Oui tu as raison. Ils ont voulu plusieurs explications, car la majorité ne parlaient pas de l’anglais. Donc c’était difficile. Mais heureusement pour lui, il a été sauvé.

Oui, sans doute que ça surprenait un homme de 3ème classe seul qui avait réussi à survivre, notamment. Souvent, ils ne sont pas montés directement dans un canot mais ont une "histoire" de sauvetage plus complexe.

Johan est mort moins de huit ans après le drame, à l'âge de 53 ans.

Joris

Oui il est mort assez jeune.