Mary Delia Burns

Mary Delia Burns est née le 15 novembre 1894, elle venait de Knocknarea en Irlande et vivait dans une petite maison à 100 mètres de la plage avec son frère Joseph 12 ans et ses parents Thomas et Mary âgés respectivement de 43 et 37 ans. Mary aidait souvent à transporter les algues qui servaient d'engrais pour le sol de leur ferme.

Elle se rendait à New-York chez sa tante. Comme beaucoup de jeunes filles à cette époque, Mary espérait devenir femme de chambre pour une riche famille de New-York.

Embarquant à Queenstown, Mary partageait sa cabine avec Kate Sligowoman et Margaret Devaney. Margaret raconta l'histoire au Irish World dans l'édition du 4 mai 1912.
Lors du naufrage, Mary était en compagnie de Kate, Margaret, Kate Hargadon et d'un jeune garçon qui leur disait de monter à bord d'un canot. Margaret le fit mais Mary et Kate Hargadon refusèrent pensant être plus en sécurité sur le paquebot.
Kate Hargadon souffrait de nausées et ne se sentait pas la force de monter dans un canot. Mary décida de rester avec elle. Margaret ne les a plus jamais revu.

Son corps n'a pas été retrouvé. Elle avait 17 ans.
Aucune photo trouvée malheureusement.

Source : Irish central

Merci pour le partage Sha're!

Cette histoire est touchante... Elle est restée à bord pour soutenir Kate qui n'avait pas choisi son état de santé... C'est triste, Mary était toute jeune.

Tout à fait Manon, c'est bien ce que dit l'article, Mary n'a pas voulu laisser seule son amie.
Après le drame, sa famille ne parlait plus d'elle à la maison, c'était un sujet trop douloureux.

Que c'est triste! En tout cas, Kate avait une amie en or! Je comprends sa famille... Perdre un enfant, c'est destructeur.

C'est triste, je me demande si Mary et Kate connaissaient la gravité de la situation lorsqu'elles refusèrent de monter dans un canot. Elles devaient être de vraies amies, ou alors Mary était de nature a aider et soutenir autrui... il faut avoir beaucoup de courage (et de tripes) pour sacrifier sa vie de la sorte.

Manon

Pas au début puisqu'elles se sentaient plus en sécurité sur le paquebot, ensuite elles se sont peut être rendues compte trop tard du danger. Je ne sais pas si elles se connaissaient avant.