Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire
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Connaissiez vous ?
Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire
Le sujet sur Harry Potter m'a fait penser à une autre série de livres (13, cette fois-ci, le chiffre n'étant pas anodin) de Lemony Snicket (pseudonyme de Daniel Handler) : Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire. Ces livres sont nettement plus courts qu'un tome de Harry Potter, même s'ils s'épaississent progressivement : point commun avec l'autre série, d'ailleurs, les romans deviennent de plus en plus adultes, en même temps que les personnages grandissent.
Pour résumer le pitch : à une époque assez indéterminée mais récente, dans un monde tout aussi obscur de ce point de vue (aucune mention de ville, de pays), vivent les trois enfants de la famille Baudelaire ; Violette, l'aînée, ingénieuse bricoleuse, Klaus, le second, bibliophile averti, et Prunille (Sunny en VO), le bébé, qui aime avant tout mordre tout ce qui passe sous ses yeux. Un jour, alors qu'ils se baladent sur une plage, un ami de leurs parents, Mr. Poe, les informes que ces derniers sont morts dans l'incendie de leur maison. À partir de là, tout va mal. Ils sont emmenés chez un obscur membre de la famille le mystérieux comte Olaf, acteur de théâtre de son état, particulièrement sadique. Ils découvrent bien vite que celui-ci compte mettre la main sur leur héritage par des moyens relativement peu légaux. Si, à la fin du tome 1, ils parviennent à le dénoncer, celui-ci parvient à s'échapper. Au cours des tomes suivants, ils passent de mains en main, avec des tuteurs toujours plus étonnants... et le comte Olaf parvient toujours à revenir sur leurs traces. La routine de ces tomes est rapidement troublée par la découverte d'une mystérieuse société, V.D.C., dont au sujet de laquelle on découvre peu à peu des éléments...
Ce qui fait la force de ce récit, c'est au moins autant sa forme que son fond. Handler essaie d'intégrer le lecteur dans le récit : son pseudonyme de Snicket désigne en effet un protagoniste de l'histoire, qui se fait un devoir de raconter au monde cette histoire, tout en y glissant des messages cachés : car les livres et les procédés narratifs font parfois, eux mêmes, partie de l'histoire. Très souvent, l'auteur part dans des parenthèses, pour expliquer de façon humoristique une expression. On ne comprend pas forcément où il veut en venir sur le coup... jusqu'à ce qu'on se dise que "bon sang mais c'est de ça qu'il parlait !"
L'autre force, c'est les très nombreuses références à la littérature. Un thème constant de la série est l'amour que les "bons" personnages prêtent aux livres, les bibliothèques y sont des refuges ; et on ne s'étonnera pas que les noms des personnages fassent références à de grands auteurs et de grandes œuvres. Les références sont d'ailleurs souvent très subtiles. Suspense, humour, culture... On comprend que la série ait très bien marché.
Elle a été adaptée en film en 2004, avec Jim Carrey dans le rôle du comte Olaf. Il y est très bon ; les autres acteurs aussi... mais le film prouve surtout qu'il est très difficile, sinon impossible, d'adapter cette œuvre : le résultat à l'écran est radicalement différent de l'expérience lue.
Je vous conseille vraiment ces livres ; avec un avertissement. La version française est passée entre les mains d'une traductrice qui en a malheureusement édulcoré certains passages, pour essayer d'adapter les livres à un public plus jeune. Disons les choses clairement, ça fait hurler tous ceux qui ont pu comparer avec la VO. Je ne les ai pour l'instant lus qu'en VF, mais je vais m'empresser de réparer ça ! Une lecture que je vous recommande chaudement !
Pour résumer le pitch : à une époque assez indéterminée mais récente, dans un monde tout aussi obscur de ce point de vue (aucune mention de ville, de pays), vivent les trois enfants de la famille Baudelaire ; Violette, l'aînée, ingénieuse bricoleuse, Klaus, le second, bibliophile averti, et Prunille (Sunny en VO), le bébé, qui aime avant tout mordre tout ce qui passe sous ses yeux. Un jour, alors qu'ils se baladent sur une plage, un ami de leurs parents, Mr. Poe, les informes que ces derniers sont morts dans l'incendie de leur maison. À partir de là, tout va mal. Ils sont emmenés chez un obscur membre de la famille le mystérieux comte Olaf, acteur de théâtre de son état, particulièrement sadique. Ils découvrent bien vite que celui-ci compte mettre la main sur leur héritage par des moyens relativement peu légaux. Si, à la fin du tome 1, ils parviennent à le dénoncer, celui-ci parvient à s'échapper. Au cours des tomes suivants, ils passent de mains en main, avec des tuteurs toujours plus étonnants... et le comte Olaf parvient toujours à revenir sur leurs traces. La routine de ces tomes est rapidement troublée par la découverte d'une mystérieuse société, V.D.C., dont au sujet de laquelle on découvre peu à peu des éléments...
Ce qui fait la force de ce récit, c'est au moins autant sa forme que son fond. Handler essaie d'intégrer le lecteur dans le récit : son pseudonyme de Snicket désigne en effet un protagoniste de l'histoire, qui se fait un devoir de raconter au monde cette histoire, tout en y glissant des messages cachés : car les livres et les procédés narratifs font parfois, eux mêmes, partie de l'histoire. Très souvent, l'auteur part dans des parenthèses, pour expliquer de façon humoristique une expression. On ne comprend pas forcément où il veut en venir sur le coup... jusqu'à ce qu'on se dise que "bon sang mais c'est de ça qu'il parlait !"
L'autre force, c'est les très nombreuses références à la littérature. Un thème constant de la série est l'amour que les "bons" personnages prêtent aux livres, les bibliothèques y sont des refuges ; et on ne s'étonnera pas que les noms des personnages fassent références à de grands auteurs et de grandes œuvres. Les références sont d'ailleurs souvent très subtiles. Suspense, humour, culture... On comprend que la série ait très bien marché.
Elle a été adaptée en film en 2004, avec Jim Carrey dans le rôle du comte Olaf. Il y est très bon ; les autres acteurs aussi... mais le film prouve surtout qu'il est très difficile, sinon impossible, d'adapter cette œuvre : le résultat à l'écran est radicalement différent de l'expérience lue.
Je vous conseille vraiment ces livres ; avec un avertissement. La version française est passée entre les mains d'une traductrice qui en a malheureusement édulcoré certains passages, pour essayer d'adapter les livres à un public plus jeune. Disons les choses clairement, ça fait hurler tous ceux qui ont pu comparer avec la VO. Je ne les ai pour l'instant lus qu'en VF, mais je vais m'empresser de réparer ça ! Une lecture que je vous recommande chaudement !
Re: Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire
Je les ai lu jusqu'au tome 5 (je crois) et je dois dire que j'avais bien aimé, même si j'ai trouvé ça un peu déprimant. Je n'ai pas continué au delà car je ne faisais que prendre les livres de ma sœur et je n'ai jamais eu l'idée d'acheter la suite. J'ai aussi vu le premier film, que j'avais bien aimé également même si c'est vrai que l'ambiance n'est pas exactement la même que dans le film.
Malgré tout, je dois dire que le livre est un peu frustrant, parfois. A l'exception des deux enfants, la quasi totalité des personnages sont soit ignobles et sadiques, ou alors bête et influençable. Au final, personne ne prend au sérieux les enfants ni ne les sorts de leur malheur, et à chaque fois que l'on croit que leur situation commence à s'arranger, elle continue à être toujours à être de plus en plus horrible. Mais peut être devrais-je quand même en reprendre la lecture.
Malgré tout, je dois dire que le livre est un peu frustrant, parfois. A l'exception des deux enfants, la quasi totalité des personnages sont soit ignobles et sadiques, ou alors bête et influençable. Au final, personne ne prend au sérieux les enfants ni ne les sorts de leur malheur, et à chaque fois que l'on croit que leur situation commence à s'arranger, elle continue à être toujours à être de plus en plus horrible. Mais peut être devrais-je quand même en reprendre la lecture.
Re: Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire
Il faut dire que c'est justement le principe de la série ; même si, au fil des livres, ils rencontrent des gens sensés. Mais l'idée est aussi de montrer comment, livrés à eux mêmes, ils apprennent vite à comprendre toutes les intrigues au cœur desquelles ils sont plongés. Et ça, ça commence justement au tome 5. Je pense que c'est à partir de celui là que la série prend un vrai tournant plus "adulte", "sérieux". Mais ça tient peut-être aussi à la traduction.Guillaume70 a écrit:Malgré tout, je dois dire que le livre est un peu frustrant, parfois. A l'exception des deux enfants, la quasi totalité des personnages sont soit ignobles et sadiques, ou alors bête et influençable. Au final, personne ne prend au sérieux les enfants ni ne les sorts de leur malheur, et à chaque fois que l'on croit que leur situation commence à s'arranger, elle continue à être toujours à être de plus en plus horrible. Mais peut être devrais-je quand même en reprendre la lecture.
Re: Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire
Encore un livre à ajouter à ma liste..
Canard-jaune-
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Re: Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire
Pour l'instant, j'ai juste vu le film avec Emily Browning et Jim Carrey. Le film m'avait bien plu. Je vais tenter de me procurer les livres pour voir si j'accroche bien
Boudi-
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