Les assurances des passagers

Beaucoup de rescapés n'étaient pas couverts par une assurance mais ont pu obtenir après le naufrage une indemnisation de la part de la White Star Line.
Ces assurances couvraient-elles aussi en cas d'annulation, perte ou vol de bagage, assistance rapatriement... ?

Si un passager voulait annuler son voyage, n'était-il remboursé que s'il avait une assurance comme aujourd'hui ou était-elle compris dans le prix du billet ?

J'ai retrouvé cette page du grand site Français concernant le Titanic et les assurances mais je ne vois pas d'informations supplémentaires, juste ce que tu nous dit, à savoir que même les non assurés rescapés du naufrage et autres on pu heureusement obtenir une indemnisation.

Seuls les plus riches pouvaient se payer une assurance ? J'espère qu'elle couvrait tout ça car ça me parait important, même si je ne sais pas si à l'époque on s'en souciait comme de nos jours.

Joris

Joris a écrit:J'ai retrouvé cette page du grand site Français concernant le Titanic et les assurances mais je ne vois pas d'informations supplémentaires, juste ce que tu nous dit, à savoir que même les non assurés rescapés du naufrage et autres on pu heureusement obtenir une indemnisation.

Seuls les plus riches pouvaient se payer une assurance ? J'espère qu'elle couvrait tout ça car ça me parait important, même si je ne sais pas si à l'époque on s'en souciait comme de nos jours.

Joris

J'ai consacré un long article sur les assurances et la propriété du Titanic dans un un dossier paru dans un des numéros de Latitude 41 (je crois que c'est le n°51 de mémoire). Le site français du Titanic d'Alain Dufief m'a servi de base principale même si il faut faire des calculs additionnels pour avoir une idée précise et plus clair des sommes d'indemnisation en jeu après le naufrage.

Les passagers de 1ère et de 2éme classes pouvaient faire appel à la Llyod, une assurance britannique célèbre et indépendante qui protégeait les biens enregistrés (et SEULEMENT enregistrés) des passagers. Les biens non enregistrés n'étaient pas rembourser en cas de perte ou de vol bien sûr selon qu'il s'agissait de bijoux précieux ou de biens secondaires (vêtements par exemple) car les bagages était avant tout sous responsabilité de leurs propriétaires. La White Star Line n'assurait pas les biens personnels en général. Quand aux marchandises des commerçants qui confiaient leurs biens, je crois qu'eux aussi devaient s'assurer à la Llyod mais je n'en suis pas sûre. Cependant, il est clair que la compagnie maritime était plus attentive aux marchandises des commerçants et des "riches" passagers par le biais du commissaire de bord.

Après le naufrage du paquebot, certains passagers ont essayé de se rendre au bureau new-yorkais pour tenter d'être indemniser immédiatement mais la White Star Line a refusé de les payer à l'exception de 20 dollars pour cause de procédures à faire (en réalité, il fallait le coupon donné dès l'embarquement à Southampton qui constituait une preuve pour l'indemnisation des biens déclarés par les passagers).

Merci pour ces informations. Je ne me souvenais plus de cet article

Llyod avait l'air d'être une assurance relativement fiable, heureusement. Mais il n'y a pas eu assez d'indemnisations c'est sûr.

Joris

Merci Aurélie.
Cette assurance était trop chère pour les passagers de 3ème classe ?