La nuit de l'iceberg
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Re: La nuit de l'iceberg
Franck74 a écrit:A la lecture de ce livre, je m'étais demandé comment il était possible d'écrire un roman à deux ? Une dualité pour écrire une fiction, c'est une démarche assez curieuse non ? Le résultat n'en demeure pas moins honorable.
Oh ! Je me suis demandé exactement la même chose, en m’apercevant que le livre a écrit par deux personnes. Je n'avais jamais vu un telle chose !
Ghost of Abyss-
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Re: La nuit de l'iceberg
on est au moins deux, ça me rassure
pour mon précédent post, lire "duo" et non "dualité"
pour mon précédent post, lire "duo" et non "dualité"
Re: La nuit de l'iceberg
J'avais appris l'existence de ce roman dans un article du Nouvel Observateur écrit par William Boyd en 1995. J'ignore totalement si ce William Boyd a un rapport avec l'écrivain anglais.
Celui-ci en fait l'éloge: "France Huser et Bernard Géniès nous racontent l'histoire de ce navire à travers la destinée de deux personnages: Fagin, un jeune matelot, ancien gamin des rues de Londres, à qui est offerte la possibilité de commencer une carrière au sein de la White Star Line (...), et Ida, une jeune femme de la classe moyenne qui fuit un mariage malheureux, espérant que le Nouveau Monde lui offrira l'opportunité d'une autre vie. (...)
La recherche de Huser et de Géniès est, me semble-t-il, exemplaire. On a le sentiment que les auteurs connaissent chaque mètres de coursive et chaque volée d'escalier. D'ailleurs, le livre est d'une rare intelligence quant à l'évocation du contexte historique de l'événement. (...)
Durant tout le roman, nous ne perdons jamais de vue la bombe à retardement que la destinée à mise en place, en particulier pour Fagin et Ida. Tandis que sont décrits les sentiments grandissant qu'Ida nourrit pour un jeune homme qu'elle a rencontré à bord, tandis que nous souffrons au côté de Fagin injustement accusé de vol, nous n'oublions jamais que l'iceberg attend droit devant. Cela donne au récit un formidable et déroutant suspense. Tous les espoirs et les peurs, les ambitions et les déceptions rassemblés dans ces quelques milliers de tonnes de métal voguant sur les eaux glacées de l'Atlantique sont destinés à devenir complètement insignifiants face au terrible désastre."
Le magazine Femme Actuelle parla d'un "fabuleux voyage en compagnie des passagers et de l'équipage".
Me basant sur l'article de Boyd, j'avais acheté ce roman en 1995. Je l'avais fortement apprécié à l'époque. Mais le souvenir que j'en garde est que la fiction dépasse la réalité. Ce qui n'est pas forcément mauvais pour un roman.
En 1996, La Nuit de l'Iceberg avait été réédité par Sélection du Reader's Digest dans Sélection du Livre, les "meilleurs livres condensés", le volume comportait également En Plein Coeur de Robert Daley, Et les Violons se Turent d'Alexander Ramati (qui ne semblait pas avoir été édité en France) ainsi que Blaze de Robert Somerlott (qui semblait déjà être paru en France sous le titre de Je Voulais Être avec mon Chien). On m'avait offert ce volume qui comportait la particularité (en plus de jolies illustrations dues à Jean-Paul Colbus) de proposer une légère description des auteurs. Bernard Géniès y expliquait le travail des deux auteurs: "Nous nous sommes partagés les héros du livre: Fagin pour moi; pour elle, Ida. Après, il a fallu homogénéise."
Sources:
France Huser et Bernard Géniès: La Nuit de l'Iceberg, Fayard, 1995.
France Huser et Bernard Géniès: La Nuit de l'Iceberg, Sélection du Reader's Diget, dans Sélection du Livre, 1996.
Le Nouvel Observateur: Le Fantôme du Titanic, William Boyd, 4-10 mai 1995.
Femme Actuelle: Récits Historiques, 1995.
Celui-ci en fait l'éloge: "France Huser et Bernard Géniès nous racontent l'histoire de ce navire à travers la destinée de deux personnages: Fagin, un jeune matelot, ancien gamin des rues de Londres, à qui est offerte la possibilité de commencer une carrière au sein de la White Star Line (...), et Ida, une jeune femme de la classe moyenne qui fuit un mariage malheureux, espérant que le Nouveau Monde lui offrira l'opportunité d'une autre vie. (...)
La recherche de Huser et de Géniès est, me semble-t-il, exemplaire. On a le sentiment que les auteurs connaissent chaque mètres de coursive et chaque volée d'escalier. D'ailleurs, le livre est d'une rare intelligence quant à l'évocation du contexte historique de l'événement. (...)
Durant tout le roman, nous ne perdons jamais de vue la bombe à retardement que la destinée à mise en place, en particulier pour Fagin et Ida. Tandis que sont décrits les sentiments grandissant qu'Ida nourrit pour un jeune homme qu'elle a rencontré à bord, tandis que nous souffrons au côté de Fagin injustement accusé de vol, nous n'oublions jamais que l'iceberg attend droit devant. Cela donne au récit un formidable et déroutant suspense. Tous les espoirs et les peurs, les ambitions et les déceptions rassemblés dans ces quelques milliers de tonnes de métal voguant sur les eaux glacées de l'Atlantique sont destinés à devenir complètement insignifiants face au terrible désastre."
Le magazine Femme Actuelle parla d'un "fabuleux voyage en compagnie des passagers et de l'équipage".
Me basant sur l'article de Boyd, j'avais acheté ce roman en 1995. Je l'avais fortement apprécié à l'époque. Mais le souvenir que j'en garde est que la fiction dépasse la réalité. Ce qui n'est pas forcément mauvais pour un roman.
En 1996, La Nuit de l'Iceberg avait été réédité par Sélection du Reader's Digest dans Sélection du Livre, les "meilleurs livres condensés", le volume comportait également En Plein Coeur de Robert Daley, Et les Violons se Turent d'Alexander Ramati (qui ne semblait pas avoir été édité en France) ainsi que Blaze de Robert Somerlott (qui semblait déjà être paru en France sous le titre de Je Voulais Être avec mon Chien). On m'avait offert ce volume qui comportait la particularité (en plus de jolies illustrations dues à Jean-Paul Colbus) de proposer une légère description des auteurs. Bernard Géniès y expliquait le travail des deux auteurs: "Nous nous sommes partagés les héros du livre: Fagin pour moi; pour elle, Ida. Après, il a fallu homogénéise."
Sources:
France Huser et Bernard Géniès: La Nuit de l'Iceberg, Fayard, 1995.
France Huser et Bernard Géniès: La Nuit de l'Iceberg, Sélection du Reader's Diget, dans Sélection du Livre, 1996.
Le Nouvel Observateur: Le Fantôme du Titanic, William Boyd, 4-10 mai 1995.
Femme Actuelle: Récits Historiques, 1995.
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