Les hommes et femmes séparés

En 3ème classe, les femmes et hommes célibataires ne partageaient pas la même cabine, rien de plus normal. Mais leurs cabines étaient éloignées, les femmes à l'arrière et les hommes célibataires à l'avant pour éviter tout harcelèment de la part des passagers et membres de l'équipage à l'encontre des femmes. Les couples mariés et leurs enfants étaient regroupés ensemble je suppose.

En 1ère et 2nde classe, cette interdiction n'existait pas, les hommes et femmes pouvaient avoir leur cabine les unes à côté des autres. Pour quelles raisons ? Etait-ce parce que c'était mieux surveillé ?

Sha're a écrit:En 3ème classe, les femmes et hommes célibataires ne partageaient pas la même cabine, rien de plus normal. Mais leurs cabines étaient éloignées, les femmes à l'arrière et les hommes célibataires à l'avant pour éviter tout harcelèment de la part des passagers et membres de l'équipage à l'encontre des femmes. Les couples mariés et leurs enfants étaient regroupés ensemble je suppose.

En 1ère et 2nde classe, cette interdiction n'existait pas, les hommes et femmes pouvaient avoir leur cabine les unes à côté des autres. Pour quelles raisons ? Etait-ce parce que c'était mieux surveillé ?

Oh!! Je ne le savais pas!! C'est bizarre!! Je vais chercher pour ta question. Bisous :)

Il faut savoir que pendant longtemps, les entreponts étaient très glauques : grands dortoirs, crasse, maladies. Les populations pauvres qui voyageaient étaient souvent assez mal éduquées, doux euphémisme : eh oui, la troisième classe, c'était pas que des joyeux lurons qui dansaient comme des fous jusqu'à pas d'heure, mais aussi des gens souvent illettrés, parfois, pour les femmes et enfants, qui ne parlent pas anglais. Ajoutez à ça une hygiène très douteuse et vous avez une petite idée de l'état d'un entrepont au début du XXe siècle. On ne s'étonne donc pas qu'il y ait souvent des morts par maladies... et aussi des viols qui sont monnaie courante.

Sur le Titanic, les installations et service ont évolué en bien, mais la clientèle reste la même. Et en grand nombre. Difficile donc de bien surveiller les choses. Par sécurité, hommes et femmes célibataires sont donc éloignés. Par ailleurs, placer les femmes en fond de navire leur évite d'être près des chauffeurs et soutiers, qui eux aussi avaient parfois tendance à abuser des femmes naïves/faibles.

Pourquoi pas dans les autres classes ? Parce que, et c'est une constante, viols etc. ont généralement tendance à diminuer dans les milieux aisés : on peut le suivre aisément : dans les années 50, les tournantes et autres étaient le fait des blousons noirs, les gamins défavorisés du coin. Aujourd'hui, on le rapporte comme propre aux cités : ce n'est pas une question d'origine mais de milieu social, même si les médias tournent souvent à faire l'amalgame. En 1912 comme aujourd'hui, c'était une - triste - vérité : il y avait moins de risques de viol chez les gens assez aisés, bien éduqués que chez les immigrants de troisième classe. Attention quand même à ne pas généraliser : c'était là une précaution avant tout, il n'y avait pas de viols tous les trois jours.

Si les hommes et les femmes étaient séparés au niveau des cabines ou des dortoirs pour des raisons de bons sens et de sécurité dans un certain sens, je me demande comment les passagers qui s'étaient rapprochés lors des fetes se retrouvaient pour des moments d'intimité?

Ils n'en avaient sans doute pas.

Qui sait? On peut imaginer qu'en quelques jours de voyage, des personnes de 3ème classes sétaient rapproché du moins phisiquement....On peut se demander ce genre de question, après tt le Titanic était plein de vie....

Comme canard, je pense que ce genre de chose aurait été difficile : l'équipage veillait justement à éviter ce genre de chose. D'autant qu'à l'époque, la contraception n'étant pas ce qu'elle est, mieux valait pour une jeune femme éviter de trop se rapprocher physiquement d'un homme qu'elle ne reverrait plus cinq jours plus tard.

Je pense que globalement, cette politique fonctionnait assez bien ; d'autant que pour des immigrants qui avaient tout misé sur ce voyage aux US, il n'aurait pas ensuite été possible de changer tous les plans sur un coup de tête : les femmes seules allaient souvent rejoindre de la famille, les hommes allaient chercher du travail ; mais il n'était pas question que l'un change de ville de destination par amour : il n'en aurait pas eu les moyens. Dans ces conditions, prendre le risque d'avoir un enfant sans père aurait été du suicide.

C'est vrai qu'au début du siècle, il y avait des règles sociales a respecter et par conséquent ce qui est devenu banal a notre époque, a savoir avoir des enfants nés d'une relation hors mariage étaint mal vu. Et puis les 3ème classes avaient d'autres projets. Je me posais cette question parce qu'avec ttes ces fetes irlandaises et de nationalités diverses bien arrosée, il pouvait y avoir des cas de rapprochements physiques.

Je pense que ce qui a surtout évolué se sont les mentalités . Comme l'a dit Lily , les enfants hors mariage étaient mal vu alors que maintenant c'est très répandu . Maintenant des couples vivent ensemble sans se marier ce qui ne devait pas non plus être courant à l'époque .
Je pense aussi que des mesures étaient prises pour éviter tout débordement ^^

Bonjours, Moi je pense que s'était parceque des cabine étaits mieux surveillier que les cabines de 3ème classe, pour une seul raisons car les riches passe avant les pauvres


Voilà

Je pense au contraire les 3ème classe était plus "surveillée" que les autres. Mais comme il a été dit plus haut, c'est surtout une question d'éducation, de classe sociale...

Après, les 3ème classe n'étaient pas tous des bêtes. Notons par exemple qu'il y avait autant de galanterie chez les immigrés que chez les riches. Des femmes de 3ème classes qui voyageaient seules se sont vu escorter aux canots par leurs compagnons de voyage qu'elles avaient dû rencontrer dans la salle commune.


Stéphane, attention cependant à ne pas faire trop de fautes dans tes posts. Nous en faisons tous, mais moins il y en a et plus c'est agréable à lire.

Je suis pas sur qu'il y ait vraiment eu des discriminations sociales, toutefois elles n'ont peut être pas été organisées sciemment. Bien évidement, les premières et deuxièmes classes ont été avantagées, mais surtout grâce à leur place au sein du paquebot, plus proches des installations de sauvetage, et qu'on les as mieux aidés à se rendre jusqu'au pont des embarcations. Il ne faut pas oublier que les femmes et enfants de 3e classes étaient bien entendus prioritaires par rapport aux hommes de deuxième et première classes.

Enfin n'oublions pas que le taux de survie était (légèrement) meilleur chez les hommes de troisième classe que celui des hommes de deuxième classe.