Les bagages des passagers

Cardeza rentrant d'un voyage de longue durée, il est probable que seule une ou deux de ses malles allaient lui servir pour la traversée. Celles là pouvaient être laissées dans le dressing après vidage ; le reste voyageait dans la cale. Cela me semble être la solution la plus simple.

Il me semble en revanche peu probable qu'on soit descendu placer les malles vidées pour la traversée dans la cale : ça aurait été vraiment compliqué à transporter.

Alors ça, Denis, c'est une très bonne question...
Je pense que les cales à bagages à l'avant du bateau étaient destinées à accueillir les bagages qui ne seraient pas touchés : ça n'aurait pas été pratique de déballer les affaires, d'entreposer là les malles vides, puis le jour de l'arrivée de tout remonter dans la cohue.
Toutefois, le fait que tu notes est à relever : des gens comme les Cardeza et d'autres ne pouvaient pas garder tout ce qu'ils avaient emmené...
Les plans vont nous donner un indice...

Le Responsable des Bagages logeait dans la même cabine que le Professeur de Squash, au Pont F, accessible via le Grand Escalier (accès aux Bains Turcs et à la Piscine). Si ce monsieur n'avait eu à bosser que le jour du départ et le jour de l'arrivée, je doute qu'on lui aurait fait une cabine pour qu'il y croupisse pendant une semaine : prévoir un responsable "local" à chaque arrêt du navire aurait sans doute été préférable.  
Je vais donc émettre une théorie : les gens avec beaucoup de bagages comme les Cardeza n'emportaient qu'une partie de leurs bagages dans leur cabine, POUR UNE SEULE JOURNÉE ; et le lendemain, la "malle d'hier" était emmenée dans la cale, d'où on ramenait une "malle d'aujourd'hui"...
Ceci n'explique toutefois pas où étaient rangées les lourdes malles "uniques" des passagers ayant une cabine assez petite : certainement pas sur les petits étagères au-dessus du lit, qui auraient cédé. Le mystère reste donc entier...

D'accord pour Cardezza, Antoine.

Donc disons que je voyage en compagnie de ma femme et que j'ai "juste" une malle et deux "moyennes" valises, et j'ai réservé une "petite" cabine pourvue d'une armoire et d'une commode. Mes bagages vides restaient donc dans la cabine. Ca devait être un peu encombrant, vu la taille de "ma" cabine, même si on n'y faisait que dormir.

Denis a écrit:D'accord pour Cardezza, Antoine.

Donc disons que je voyage en compagnie de ma femme et que j'ai "juste" une malle et deux "moyennes" valises, et j'ai réservé une "petite" cabine pourvue d'une armoire et d'une commode. Mes bagages vides restaient donc dans la cabine. Ca devait être un peu encombrant, vu la taille de "ma" cabine, même si on n'y faisait que dormir.

(je ne sais pas si tu as vu mon message qui vient juste d'apparaître)
Après, peut-être qu'on pouvait remiser les malles vides dans une cabine inoccupée adjacente, mais ça n'aurait fait que "déplacer le problème" car en cas de forte affluence, cela aurait été impossible...

Vincent, je pense qu'avoir un responsable des bagages pour toutes la traversée était surtout destiné à éviter toute confusion entre les escales. Faire passer des listes par TSF aurait été plus laborieux. S'il avait dû, vraiment, se charger des transferts pendant la traversée et pour tous les passagers, il n'aurait pas été seul, à mon avis.

Pour ce qui est de la forte affluence, les cas devaient malgré tout être très, très rares. Je ne garantirais pas que l'Olympic ait souvent traversé à plein...

LittleTony87 a écrit:S'il avait dû, vraiment, se charger des transferts pendant la traversée et pour tous les passagers, il n'aurait pas été seul, à mon avis.

Je pense qu'on peut supposer qu'il avait des stewards à ses ordres?