Vendeurs français lors de l'escale à Cherbourg

On sait que plusieurs petits bateaux avaient accompagné les transbordeurs America et Ireland du port de Cobh jusqu'au Titanic. Ils transportaient des marchandises, des textiles, de la dentelle pour que les Irlandais vendent leurs produits aux riches passagers.

En était-il de même lors de l'escale à Cherbourg ?

Je ne sais pas. Mais , peut être il était de même lors de l'escale à Cherbourg , car ils avaient besoin de l'argent.

Fini a écrit:Je ne sais pas. Mais , peut être il était de même lors de l'escale à Cherbourg , car ils avaient besoin de l'argent.

Je me demandais si ça se faisait aussi et si c'est le cas ça a pu être annulé à cause du retard car je ne me souviens pas avoir lu quelque chose à ce sujet.
Mais la France était une destination prisée par les riches touristes, ils connaissaient bien nos produits contrairement à l'Irlande où les passagers ont pu découvrir le savoir-faire irlandais qu'ils ne trouvaient pas ailleurs.

Je ne sais pas non plus. Je n'ai jamais vu cette info mais ça m'intéresse aussi. Comme tu dis Nadine, peut-être qu'à cause du retard ça a été annulé
Je pense que ça aurait été une bonne affaire pour ces vendeurs français de pouvoir vendre leurs produits aux passagers, comme l'ont fait les Irlandais. C'est clair que la France connaissait un grand succès pour le tourisme, comme aujourd'hui d'ailleurs.

Joris

Oui c'est vrai, mais quelques hommes et femmes veulent d'argent quelle que soit leur richesse.

À vrai dire, sur la pratique des ventes à Queenstown, il me semble que j'avais entendu des gens remettre ça en doute, au moins sur des navires aussi imposants que le Titanic.

En tout cas, on ne trouve pas trace de telles opérations à Cherbourg et, comme vous l'avez dit, les artisans français avaient déjà eu tout le temps de vendre et faire connaître leur production aux touristes de passage. Matériellement, je vois difficilement comment cela aurait pu s'organiser.

D'ailleurs, on parle souvent du châle qu'Astor aurait acheté à une vendeuse à Queenstown, mais la somme indiquée est souvent démesurée et improbable, et la vendeuse en question, si elle a recensé des ventes sur d'autres navires, n'en a pas indiqué pour le Titanic.

Je ne savais pas qu'on avait remis ça en doute. On peut lire 165 £ pour le châle, c'est vrai que c'est un tarif exorbitant.

Quand on sait que le salaire mensuel d'un matelot qualifié était de 5£, c'est effectivement quelque chose d'assez énorme. Ce n'est plus un châle, à ce niveau, c'est un châle en or massif ! (et ça doit pas être pratique à porter).

Je n'imagine pas que ce genre de chose se soit vendu presque à la sauvette pendant une escale à Queenstown...

Ou le livre a donné le tarif que ça représenterait aujourd'hui mais en 1912 ?
Enfin même à notre époque ce serait le prix d'un châle d'un grand couturier.

Si jamais ces ventes ont eu lieu à Queenstown, c'était quelque chose d'organisé, d'officiel ou de légal si je puis dire, ou quelque chose décidé par des particuliers pour vendre leurs marchandises ?

Joris

Hmmm bonne question ! A laquelle je ne saurais absolument pas répondre