L'allaitement pour sauver les enfants

Malgré les progrès de la pasteurisation, les fabricants de biberons ont fort à faire en matière de publicité


Dans l'actualité française malheureusement, du lait infantile Lactalis a été contaminé par une bactérie.

A l'époque, les médecins encouragent l'allaitement maternel comme étant le meilleur moyen de lutter contre la mortalité infantile. Vers 1900, 14% des enfants meurent avant d'avoir atteint leur première année. Cette moyenne peut s'élever, il suffit d'un été chaud, responsable de fortes diarrhées, comme en 1911.

La mortalité des enfants de moins d'un an nourris au biberon serait trois fois plus forte que celle des bébés nourris au sein. Le manque d'hygiène et de moyen de conservation du lait l'explique.

Les femmes qui travaillent ne peuvent pas toutes nourrir leur enfant. Les crèches n'existent guère - à peine 4% des enfants y sont placés. Et les grand-mères sont rares : ou bien elles vivent loin ou sont déjà mortes car on vit moins vieux qu'aujourd'hui.



La Goutte de Lait à Belleville, la pesée des bébés et distribution de biberons de lait stérilisé

Dans les milieux populaires, l'habitude n'est pas ancrée de faire bouillir le lait et de stériliser le récipient. C'est pourquoi le lait fermente facilement et donne des diarrhées mortelles. On créait alors des dispensaires ou des Gouttes de Lait dans les quartiers ouvriers pour apprendre aux femmes à mieux s'occuper de leurs enfants. Cet effort porte ses fruits, dès les années 1910, la mortalité infantile baisse.

Source : Les français de 1900 par Gabrielle Cadier-Rey

C'est une histoire très intéressante.En Grèce ,pendant la Belle Époque, on avait pas des biberons, donc c'est super d'apprendre qu'en France les mères les utilisaient.
En Grèce la mortalité infantile était fréquente,parce que la majorité de la population grecque était très pauvre,donc les parents n'avaient pas d'argent pour payer le docteur.Beaucoup des enfants étaient morts à cause des maladies infectieuses,que pendant notre époque sont traitables.

Fini a écrit:C'est une histoire très intéressante.En Grèce ,pendant la Belle Époque, on avait pas des biberons, donc c'est super d'apprendre qu'en France les mères les utilisaient.
En Grèce la  mortalité infantile était fréquente,parce que la majorité de la population grecque était très pauvre,donc les parents n'avaient pas d'argent pour payer le docteur.Beaucoup des enfants étaient morts à cause des maladies infectieuses,que pendant notre époque sont  traitables.

Merci de ces infos.   Heureusement qu'aujourd'hui nous avons le choix sans mettre la vie des bébés en danger. Enfin, si les entreprises font bien leur boulot.

C'est clair qu'à l'époque, il fallait mieux que les femmes donnent le sein à leur bébé, c'était plus sûr. Mais effectivement, toutes ne pouvaient pas le faire.

Aujourd'hui les mères ont le choix. Toutefois, il est évident que le scandale récent du lait contaminé est inacceptable et qu'il faut que les contrôles soient davantage renforcés afin d'éviter que ce genre de problème puisse encore exister.

Joris

Joris a écrit:C'est clair qu'à l'époque, il fallait mieux que les femmes donnent le sein à leur bébé, c'était plus sûr. Mais effectivement, toutes ne pouvaient pas le faire.

Aujourd'hui les mères ont le choix. Toutefois, il est évident que le scandale récent du lait contaminé est inacceptable et qu'il faut que les contrôles soient davantage renforcés afin d'éviter que ce genre de problème puisse encore exister.

Il y a des femmes qui ne peuvent pas allaiter ou c'est un choix qu'il faut respecter.
Le pire aussi c'est d'avoir laissé en rayons des laits contaminés. Après il est difficile de faire confiance à nouveau.

Concernant Lactalis, certains pensent que la direction était en effet au courant. Tu penses aussi que c'est le cas ?
Le cas échéant, c'est évidemment doublement scandaleux et les responsables ne peuvent pas être impunis. Et comme tu dis, difficile dans tous les cas de regagner la confiance du client.

Joris

Joris a écrit:Concernant Lactalis, certains pensent que la direction était en effet au courant. Tu penses aussi que c'est le cas ?
Le cas échéant, c'est évidemment doublement scandaleux et les responsables ne peuvent pas être impunis. Et comme tu dis, difficile dans tous les cas de regagner la confiance du client.

Je ne sais pas, peut être. J'avais surtout entendu que lorsqu'on nous a prévenu de la contamination, les produits dans certains magasins n'ont pas été enlevés.

Sha're a écrit:

Joris a écrit:Concernant Lactalis, certains pensent que la direction était en effet au courant. Tu penses aussi que c'est le cas ?
Le cas échéant, c'est évidemment doublement scandaleux et les responsables ne peuvent pas être impunis. Et comme tu dis, difficile dans tous les cas de regagner la confiance du client.

Je ne sais pas, peut être. J'avais surtout entendu que lorsqu'on nous a prévenu de la contamination, les produits dans certains magasins n'ont pas été enlevés.

Oui, c'est vrai qu'à la suite du rappel des lots commercialisés de la part des autorités sanitaires, seul Intermarché je crois avait cessé de distribuer les produits de la marque ; les autres enseignes ont continué.

Je viens de voir qu'à la fin du XIXème siècle, faute d’hygiène, un nourrisson sur quatre décédait à Roubaix. Une maison de style anglo-normand, bâtie en 1912 sur le boulevard du Général-Leclerc, a combattu ce fléau jusqu’en 1950, abritant une consultation pour nourrissons ainsi qu’un centre de pasteurisation du lait.
À Paris, il y avait près de 9000 vaches installées dans des vacheries urbaines en 1890. On fit en sorte que ce soit des "vaches de bonne race, convenablement nourries au vert et emmenées au pâturage" afin qu'elles puissent fournir aux jeunes enfant un lait pur et complet. Ensuite, les étables installées au jardin des Plantes, au Pré Catelan et à Auteuil jouirent de la meilleure réputation.

Joris

Joris a écrit:
Je viens de voir qu'à la fin du XIXème siècle, faute d’hygiène, un nourrisson sur quatre décédait à Roubaix. Une maison de style anglo-normand, bâtie en 1912 sur le boulevard du Général-Leclerc, a combattu ce fléau jusqu’en 1950, abritant une consultation pour nourrissons ainsi qu’un centre de pasteurisation du lait.
À Paris, il y avait près de 9000 vaches installées dans des vacheries urbaines en 1890. On fit en sorte que ce soit des "vaches de bonne race, convenablement nourries au vert et emmenées au pâturage" afin qu'elles puissent fournir aux jeunes enfant un lait pur et complet. Ensuite, les étables installées au jardin des Plantes, au Pré Catelan et à Auteuil jouirent de la meilleure réputation.

C'était une époque difficile qui dura bien longtemps mais il y avait de la qualité tout de même pour donner le meilleur lait possible aux enfants.