Les w.-c. à l'anglaise : un luxe
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Les w.-c. à l'anglaise : un luxe
Les appartements aménagés à cette époque bénéficient, même s'ils sont destinés à des populations à petits revenus, d'un minimum de confort : un point d'eau et une évacuation des eaux usées, et bien sûr "gaz à tous les étages" pour l'éclairage.
Les w.-c. à l'anglaise sont toujours un luxe en France. La loi de 1894 impose pour Paris le raccordement de tous les immeubles à l'égout. Pour les villes de Province, ça sera surtout après la Seconde Guerre mondiale que ces raccordements seront faits (en 1940, dans les villes de plus de 30 000 habitants, 80% des logements n'ont pas le tout-à-l'égout).
En attendant, les immeubles gardent leurs fosses d'aisance que des vidangeurs viennent (plus ou moins) régulièrement pomper, de préférence la nuit. Dans les immeubles populaires anciens, l'eau est dans la cour, lieux peu nombreux. Par exemple une maison du 11ème arrondissement de Paris avait un cabinet qui servait à 71 personnes. Une enquête de 1906 montre que sur l'ensemble de la France, deux logements urbains sur trois n'ont pas de lieu d'aisance privé.
Les salles de bain sont rares mais paraissent superflues. Un cabinet de toilette, avec table, cuvette et seau, attenant à la chambre, est le plus courant. Les domestiques sont souvent là pour vider les seaux.
Les paysans se lavent à la pompe et dans bien des châteaux même s'ils sont en porcelaine de limoges, c'est toujours la cuvette et le broc.
Source : Les Français de 1900 par Gabrielle Cadier-Rey
Publicité qui ne doit pas faire croire à une salle de bain. La baignoire n'est pas utilisée, trop de fanfreluche et n'a pas de robinet ni d'évacuation. Ce qui sert c'est la traditionnelle table de toilette avec cuvette et broc.
Les w.-c. à l'anglaise sont toujours un luxe en France. La loi de 1894 impose pour Paris le raccordement de tous les immeubles à l'égout. Pour les villes de Province, ça sera surtout après la Seconde Guerre mondiale que ces raccordements seront faits (en 1940, dans les villes de plus de 30 000 habitants, 80% des logements n'ont pas le tout-à-l'égout).
En attendant, les immeubles gardent leurs fosses d'aisance que des vidangeurs viennent (plus ou moins) régulièrement pomper, de préférence la nuit. Dans les immeubles populaires anciens, l'eau est dans la cour, lieux peu nombreux. Par exemple une maison du 11ème arrondissement de Paris avait un cabinet qui servait à 71 personnes. Une enquête de 1906 montre que sur l'ensemble de la France, deux logements urbains sur trois n'ont pas de lieu d'aisance privé.
Les salles de bain sont rares mais paraissent superflues. Un cabinet de toilette, avec table, cuvette et seau, attenant à la chambre, est le plus courant. Les domestiques sont souvent là pour vider les seaux.
Les paysans se lavent à la pompe et dans bien des châteaux même s'ils sont en porcelaine de limoges, c'est toujours la cuvette et le broc.
Source : Les Français de 1900 par Gabrielle Cadier-Rey
Publicité qui ne doit pas faire croire à une salle de bain. La baignoire n'est pas utilisée, trop de fanfreluche et n'a pas de robinet ni d'évacuation. Ce qui sert c'est la traditionnelle table de toilette avec cuvette et broc.
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"Que le plaisir qu'elle procure éteigne mon corps et le feu de mon âme à tout jamais"
Mon site sur Jack Phillips : http://jackphillips-titanic.e-monsite.com/
Re: Les w.-c. à l'anglaise : un luxe
Ça fait partie des choses que je n'envie vraiment pas à la Belle-Époque, le fait que pas tout le monde ait accès à des toilettes correctes dans leur logement et que tous les appartements ne soient pas reliés à des égouts même si heureusement il y avait cette loi à Paris.
Pour les salles de bain, aujourd'hui ça nous choque mais à l'époque je pense que ça semblait normal car leur importance n'était pas aussi évidente que de nos jours. On l'avait vu aussi sur le Titanic.
C'était l'époque qui voulait ça. Heureusement que les mentalités ont changé quand même
Joris
Pour les salles de bain, aujourd'hui ça nous choque mais à l'époque je pense que ça semblait normal car leur importance n'était pas aussi évidente que de nos jours. On l'avait vu aussi sur le Titanic.
C'était l'époque qui voulait ça. Heureusement que les mentalités ont changé quand même
Joris
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Le Titanic coulait il y a cent douze ans le 15 avril 1912. Une catastrophe maritime que rien
ne laissait prévoir et qui coûta la vie à plus de 1500 personnes.
Une pensée pour toutes les victimes de cet événement tragique qui a eu lieu il y a un siècle
et n'oublions jamais...
Joris-
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Re: Les w.-c. à l'anglaise : un luxe
C'est clair qu'on aurait dû mal à revenir en arrière. Même une petite salle d'eau on a tout le confort nécessaire. Mais à l'époque comme on ne connaissait que ça, ça ne devait pas manquer et on faisait avec les moyens du bord.Joris a écrit:Ça fait partie des choses que je n'envie vraiment pas à la Belle-Époque, le fait que pas tout le monde ait accès à des toilettes correctes dans leur logement et que tous les appartements ne soient pas reliés à des égouts même si heureusement il y avait cette loi à Paris.
Pour les salles de bain, aujourd'hui ça nous choque mais à l'époque je pense que ça semblait normal car leur importance n'était pas aussi évidente que de nos jours. On l'avait vu aussi sur le Titanic.
C'était l'époque qui voulait ça. Heureusement que les mentalités ont changé quand même
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