Le Titanic versus la Tour infernale
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Le Titanic versus la Tour infernale
Hier soir je me suis fait un film catastrophe classique des années 70 : "La Tour infernale" de John Guillermin et Irvin Allen et adapté de deux romans.
2 h 40 d'une tension qui, plus de 40 ans après, fait toujours son effet.
Et je pense que c'est le film qui aura fait naitre en moi la peur du feu, des extincteurs et des pompiers. Mon père a été pompier bénévole et professionnel durant une grande partie de sa vie, et je me souviens que dans les années 80, à chaque fois que ce film passait à la télévision, mes parents le regardaient, et moi avec. Du coup, j'étais terrorisé en allant me coucher, et j'ai pendant longtemps dit à ma mère lorsqu'elle venait me border de "bien éteindre les lumières avant d'aller au lit".
Naissance d'une phobie grâce à un film.
Voilà pour l'introduction. En regardant le film, j'ai noté énormément de similitudes avec l'histoire du Titanic.
1974 à San Francisco l'immeuble le plus beau et le plus grand du monde prend feu le soir même de son inauguration en grande pompe par tout le gratin que compte la ville (le maire et son épouse, le gouverneur de Californie, le propriétaire de l'immeuble et sa famille...) . Cela n'est pas sans rappeler un certain navire le plus grand et le plus luxueux du monde qui coule lors de sa traversée inaugurale avec à son bord les plus grandes fortunes du début du siècle.
Mais les similitudes ne s'arrêtent pas là.
-L'incendie se déclare dans un tout petit local du 81 ème étage, tandis que les invités font la fête au 135 ème étage dans une salle dite panoramique ressemblant à un jardin dont les treilles qui recouvrent les murs, les plantes en pots... ne sont pas sans rappeler un certain Palm Court.
-Nous avons aussi l'arrogant propriétaire de l'immeuble accompagné de son abominable gendre à qui il a demandé de faire des coupes budgétaires. Celui-ci rogne évidemment sur la sécurité électrique, et sur les portes-coupe-feu et les sprinkler. Le même propriétaire qui souhaite voir sa magnifique tour reproduite dans tous le pays et qui assure qu'elle est au top de la sécurité et "qu'un incendie qui se déclare au 81 ème étage n'atteindra jamais le 135 ème". Celui-ci ne s'inquiète pas en voyant le câble fondu que lui montre l'architecte, pas plus lorsqu'on lui dit que le système de sécurité n'est pas totalement installé. Mais voyons, cet immeuble ne peut pascouler brûler. Bonjour Mr Ismay.
-Et il y a évidemment le très gentil architecte de l'immeuble qui veut arrêter sa carrière, immédiatement lucide quand à la gravité de la situation, qui est furieux en apprenant les restrictions budgétaires, qui fait des pieds et des mains pour convaincre le propriétaire qu'il faut évacuer l'immeuble et qui n'est pas écouté. Ce même architecte qui arpentera toute la tour, dans les flammes pour sauver les personnes prisonnières dans les rares appartements occupés. Bonjour Mr Andrews.
-Puisque l'architecte n'est pas écouté, il faut bien un second "héros" plus punschy, sous la forme d'un capitaine de pompier qui, poliment, mais fermement, ordonnera au vilain propriétaire qu'il faut évacuer la salle panoramique, et qui prendra la situation en main. Bonjour Mr Murdoch ou Lightoller.
-Il y a aussi les courageux hommes de la maintenance qui, dans les sous-sols du building, s'efforcent de maintenir suffisamment d'énergie pour que la lumière continue de briller. En vain.
Passons auxpassagers invités. Là aussi nous avons des similitudes avec le Titanic.
-A l'annonce de l'incendie, la panique est minime. Les premiers invités quittent la salle panoramique via les ascenseurs express qui font office de canots de sauvetage. Les hommes et les femmes sont acceptés à leur bord.
-La panique se fait plus sentir lorsque le chef des pompiers interdit leur accès. Ceux-ci pouvant s'arrêter à l'étage ou fait rage l'incendie. Premier mouvement de panique. Les invités font fi de l'avertissement et se ruent dans l'ascenseur qui remonte avant de finir brûlés vifs sous les yeux de ceux qui restent.
-Il ne reste plus que le très lent ascenseur extérieur pour se sauver. Pour l'emprunter, il y a un tirage au sort par numéro. Et là encore, les femmes et les hommes sont admis. On sent une certaine inquiétude, mais elle est modérée.
-Les générateurs de courant tombent en panne. Impossible d'utiliser le dernier ascenseur. Dernier recours, un hélicoptère sur le toit. Cette fois, seules des femmes et trois enfants ont le privilège de monter. Hélas, il y a trop de vent, les femmes paniquées courent à l'avant de l'hélicoptère et le font s'écraser dans une débauche de flammes et d'explosions. Bonjour canot Engelhard qui se renverse sur le pont promenade.
-Le génial architecte à une idée. Utiliser la gravité pour faire descendre ces mêmes 12 personnes par l'ascenseur panoramique qui ne pourra plus remonter par la suite. L'entreprise est risquée, et au 121 ème étage l'ascenseur se décroche à demi et bascule dans le vide. Il aura fallut l'intervention du courageux chef des pompiers et de l'un de ses hommes pour sauver presque toutes les occupantes. (Oui, il faut bien faire mourir une personne attachante de façon horrible). Bonjour canot n°15 qui manque d'écraser la canot n°13. Bon, là, je l'avoue je la cherche la similitude.
-Les escaliers de secours n'offrent pas plus d'espoir puisqu'ils sont envahis de fumée et sont éventrés par des explosions dues a gaz. Bonjour les portes fermées ou inaccessibles.
-Dernier espoir une nacelle suspendue dans le vide tenue par des câbles entre la tour en flammes et un immeuble voisin. Là, c'est les femmes d'abord qui prévalent.
-Les femmes sont toutes sauvées, et il ne reste plus que les hommes dont l'un va développer son instinct animal caché. Le gendre du propriétaire se rue vers la nacelle, et alors que d'autrespassagers invités tentent de le retenir, il les pousse dans le vide, avant de chuter lui-même. Bonjour... heu personne qu'on connaisse.
Cameron s'est lui aussi inspiré des films catastrophes des années 70. Je crois même qu'il l'a indiqué.
-Nous avons le gentil architecte, pétrit de remords devant la fin de son œuvre qui retourne courageusement, seul ou avec des pompiers secourir les rares habitants de la tour, et qui fait tout pour convaincre le propriétaire qu'il y a du danger.
-Nous avons le couple (peut-être adultère) du patron et de sa secrétaire qui couchent ensemble dans la chambre attenante au bureau de Mr (d'ailleurs pourquoi dans ce film, tous les bureaux ont-ils une chambre et une salle de bain attenante ? ) et qui finissent brûlés vifs parce que Mr n'aura pas fait transférer sa ligne téléphonique. L'homme meurt brûlé, et la femme est défenestrée par le souffle d'une explosion. (Et après on s'étonne que ce film m'ait traumatisé ).
-Nous avons l'escroc qui tente d'abuser d'une femme en lui vendant des actions avant de tomber amoureux. Bonjour Jack et Rose, même si Jack n'était pas un escroc. Mme mourra par contre en tombant dans le vide lorsque l'ascenseur panoramique se décrochera, et l'escroc sera inconsolable.
-Évidemment on n'évite pas les scènes d'adieux entre maris et femmes. Notamment le maire et son épouse, qui s'inquiètent pour leur fille qui ne sait pas où ses parents cachent la clef du coffre. Bonjour les Astor (sans l'histoire du coffre).
-Il y a aussi le barman qui au lieu de s'attacher à un pilier ou une rambarde pour ne pas être emporté par l'eau, préfère s'attacher à une caisse de romané Comti 1921 pour la sauver. Bonjour ceux et celles qui sont retournés chercher leurs objets de valeur au Bureau des Renseignements, plutôt que de monter immédiatement das un canot.
-On trouve évidemment le compte à rebours concernant la durée de vie des invités : il reste 17 mn, peut-être 18 (sacrée différence) avant que le feu n'atteigne la salle panoramique.
-Et enfin, à la toute fin, nous avons un jeune constructeur d'immeuble qui apporte la solution lorsqu'il n'y en avait plus : faire sauter les cuves d'eau douce au sommet du building pour éteindre l'incendie. Je ne sais même pas si c'est crédible. Bon là, je n'ai pas de similitudes, puisque c'est une happy end. Ou peut-être un peu de Carlysle.
Quelques expressions qui rappellent aussi notre Titanic.
-Notre immeuble est le plus sûr, il ne peut pas brûler".
-"Combien de temps nous reste-t-il ? " questionne le maire. "Très peu" répond le propriétaire.
-"A vouloir faire toujours plus haut, un jour vous tuerez 10000 personnes". dit le capitaine des pompiers à l'architecte.
-Le capitaine des pompiers à l'architecte : "s'il y a bien un immeuble que je ne voyais pas brûler, c'était bien celui-là".
Il y a aussi, comme chez Cameron, cette sensation que le feu est sournois, et doué de vie, lorsqu'il surgit là où on ne l'attend pas. Chose que James Cameron a fait avec l'eau qui s'infiltre partout.
Et au final, un bilan presque proportionnel à celui du Titanic : environ 200 morts pour 35O invités et pompiers.
Et la morale de l'histoire à la fin : les architectes doivent prendre conseil auprès des soldats du feu pour la construction et la sécurité de leurs immeubles.
Je n'ai pas lu les deux livres dont est tiré le film, mais on y retrouve énormément de l'histoire du Titanic.
Bref, j'ai passé une bonne soirée en me demandant si je regardais "LA tour infernale" ou "Titanic".
2 h 40 d'une tension qui, plus de 40 ans après, fait toujours son effet.
Et je pense que c'est le film qui aura fait naitre en moi la peur du feu, des extincteurs et des pompiers. Mon père a été pompier bénévole et professionnel durant une grande partie de sa vie, et je me souviens que dans les années 80, à chaque fois que ce film passait à la télévision, mes parents le regardaient, et moi avec. Du coup, j'étais terrorisé en allant me coucher, et j'ai pendant longtemps dit à ma mère lorsqu'elle venait me border de "bien éteindre les lumières avant d'aller au lit".
Naissance d'une phobie grâce à un film.
Voilà pour l'introduction. En regardant le film, j'ai noté énormément de similitudes avec l'histoire du Titanic.
1974 à San Francisco l'immeuble le plus beau et le plus grand du monde prend feu le soir même de son inauguration en grande pompe par tout le gratin que compte la ville (le maire et son épouse, le gouverneur de Californie, le propriétaire de l'immeuble et sa famille...) . Cela n'est pas sans rappeler un certain navire le plus grand et le plus luxueux du monde qui coule lors de sa traversée inaugurale avec à son bord les plus grandes fortunes du début du siècle.
Mais les similitudes ne s'arrêtent pas là.
-L'incendie se déclare dans un tout petit local du 81 ème étage, tandis que les invités font la fête au 135 ème étage dans une salle dite panoramique ressemblant à un jardin dont les treilles qui recouvrent les murs, les plantes en pots... ne sont pas sans rappeler un certain Palm Court.
-Nous avons aussi l'arrogant propriétaire de l'immeuble accompagné de son abominable gendre à qui il a demandé de faire des coupes budgétaires. Celui-ci rogne évidemment sur la sécurité électrique, et sur les portes-coupe-feu et les sprinkler. Le même propriétaire qui souhaite voir sa magnifique tour reproduite dans tous le pays et qui assure qu'elle est au top de la sécurité et "qu'un incendie qui se déclare au 81 ème étage n'atteindra jamais le 135 ème". Celui-ci ne s'inquiète pas en voyant le câble fondu que lui montre l'architecte, pas plus lorsqu'on lui dit que le système de sécurité n'est pas totalement installé. Mais voyons, cet immeuble ne peut pas
-Et il y a évidemment le très gentil architecte de l'immeuble qui veut arrêter sa carrière, immédiatement lucide quand à la gravité de la situation, qui est furieux en apprenant les restrictions budgétaires, qui fait des pieds et des mains pour convaincre le propriétaire qu'il faut évacuer l'immeuble et qui n'est pas écouté. Ce même architecte qui arpentera toute la tour, dans les flammes pour sauver les personnes prisonnières dans les rares appartements occupés. Bonjour Mr Andrews.
-Puisque l'architecte n'est pas écouté, il faut bien un second "héros" plus punschy, sous la forme d'un capitaine de pompier qui, poliment, mais fermement, ordonnera au vilain propriétaire qu'il faut évacuer la salle panoramique, et qui prendra la situation en main. Bonjour Mr Murdoch ou Lightoller.
-Il y a aussi les courageux hommes de la maintenance qui, dans les sous-sols du building, s'efforcent de maintenir suffisamment d'énergie pour que la lumière continue de briller. En vain.
Passons aux
-A l'annonce de l'incendie, la panique est minime. Les premiers invités quittent la salle panoramique via les ascenseurs express qui font office de canots de sauvetage. Les hommes et les femmes sont acceptés à leur bord.
-La panique se fait plus sentir lorsque le chef des pompiers interdit leur accès. Ceux-ci pouvant s'arrêter à l'étage ou fait rage l'incendie. Premier mouvement de panique. Les invités font fi de l'avertissement et se ruent dans l'ascenseur qui remonte avant de finir brûlés vifs sous les yeux de ceux qui restent.
-Il ne reste plus que le très lent ascenseur extérieur pour se sauver. Pour l'emprunter, il y a un tirage au sort par numéro. Et là encore, les femmes et les hommes sont admis. On sent une certaine inquiétude, mais elle est modérée.
-Les générateurs de courant tombent en panne. Impossible d'utiliser le dernier ascenseur. Dernier recours, un hélicoptère sur le toit. Cette fois, seules des femmes et trois enfants ont le privilège de monter. Hélas, il y a trop de vent, les femmes paniquées courent à l'avant de l'hélicoptère et le font s'écraser dans une débauche de flammes et d'explosions. Bonjour canot Engelhard qui se renverse sur le pont promenade.
-Le génial architecte à une idée. Utiliser la gravité pour faire descendre ces mêmes 12 personnes par l'ascenseur panoramique qui ne pourra plus remonter par la suite. L'entreprise est risquée, et au 121 ème étage l'ascenseur se décroche à demi et bascule dans le vide. Il aura fallut l'intervention du courageux chef des pompiers et de l'un de ses hommes pour sauver presque toutes les occupantes. (Oui, il faut bien faire mourir une personne attachante de façon horrible). Bonjour canot n°15 qui manque d'écraser la canot n°13. Bon, là, je l'avoue je la cherche la similitude.
-Les escaliers de secours n'offrent pas plus d'espoir puisqu'ils sont envahis de fumée et sont éventrés par des explosions dues a gaz. Bonjour les portes fermées ou inaccessibles.
-Dernier espoir une nacelle suspendue dans le vide tenue par des câbles entre la tour en flammes et un immeuble voisin. Là, c'est les femmes d'abord qui prévalent.
-Les femmes sont toutes sauvées, et il ne reste plus que les hommes dont l'un va développer son instinct animal caché. Le gendre du propriétaire se rue vers la nacelle, et alors que d'autres
Cameron s'est lui aussi inspiré des films catastrophes des années 70. Je crois même qu'il l'a indiqué.
-Nous avons le gentil architecte, pétrit de remords devant la fin de son œuvre qui retourne courageusement, seul ou avec des pompiers secourir les rares habitants de la tour, et qui fait tout pour convaincre le propriétaire qu'il y a du danger.
-Nous avons le couple (peut-être adultère) du patron et de sa secrétaire qui couchent ensemble dans la chambre attenante au bureau de Mr (d'ailleurs pourquoi dans ce film, tous les bureaux ont-ils une chambre et une salle de bain attenante ? ) et qui finissent brûlés vifs parce que Mr n'aura pas fait transférer sa ligne téléphonique. L'homme meurt brûlé, et la femme est défenestrée par le souffle d'une explosion. (Et après on s'étonne que ce film m'ait traumatisé ).
-Nous avons l'escroc qui tente d'abuser d'une femme en lui vendant des actions avant de tomber amoureux. Bonjour Jack et Rose, même si Jack n'était pas un escroc. Mme mourra par contre en tombant dans le vide lorsque l'ascenseur panoramique se décrochera, et l'escroc sera inconsolable.
-Évidemment on n'évite pas les scènes d'adieux entre maris et femmes. Notamment le maire et son épouse, qui s'inquiètent pour leur fille qui ne sait pas où ses parents cachent la clef du coffre. Bonjour les Astor (sans l'histoire du coffre).
-Il y a aussi le barman qui au lieu de s'attacher à un pilier ou une rambarde pour ne pas être emporté par l'eau, préfère s'attacher à une caisse de romané Comti 1921 pour la sauver. Bonjour ceux et celles qui sont retournés chercher leurs objets de valeur au Bureau des Renseignements, plutôt que de monter immédiatement das un canot.
-On trouve évidemment le compte à rebours concernant la durée de vie des invités : il reste 17 mn, peut-être 18 (sacrée différence) avant que le feu n'atteigne la salle panoramique.
-Et enfin, à la toute fin, nous avons un jeune constructeur d'immeuble qui apporte la solution lorsqu'il n'y en avait plus : faire sauter les cuves d'eau douce au sommet du building pour éteindre l'incendie. Je ne sais même pas si c'est crédible. Bon là, je n'ai pas de similitudes, puisque c'est une happy end. Ou peut-être un peu de Carlysle.
Quelques expressions qui rappellent aussi notre Titanic.
-Notre immeuble est le plus sûr, il ne peut pas brûler".
-"Combien de temps nous reste-t-il ? " questionne le maire. "Très peu" répond le propriétaire.
-"A vouloir faire toujours plus haut, un jour vous tuerez 10000 personnes". dit le capitaine des pompiers à l'architecte.
-Le capitaine des pompiers à l'architecte : "s'il y a bien un immeuble que je ne voyais pas brûler, c'était bien celui-là".
Il y a aussi, comme chez Cameron, cette sensation que le feu est sournois, et doué de vie, lorsqu'il surgit là où on ne l'attend pas. Chose que James Cameron a fait avec l'eau qui s'infiltre partout.
Et au final, un bilan presque proportionnel à celui du Titanic : environ 200 morts pour 35O invités et pompiers.
Et la morale de l'histoire à la fin : les architectes doivent prendre conseil auprès des soldats du feu pour la construction et la sécurité de leurs immeubles.
Je n'ai pas lu les deux livres dont est tiré le film, mais on y retrouve énormément de l'histoire du Titanic.
Bref, j'ai passé une bonne soirée en me demandant si je regardais "LA tour infernale" ou "Titanic".
Invité- Invité
Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Il y a beaucoup de similitudes et en les lisant, je peux comprendre que le film t'ait traumatisé. Tu avais quel âge exactement ? Il n'y avait pas d'interdiction aux enfants à cette époque ? J'avais vu aussi pas mal de ressemblances avec le film "Quelque part dans le temps".
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"Que le plaisir qu'elle procure éteigne mon corps et le feu de mon âme à tout jamais"
Mon site sur Jack Phillips : http://jackphillips-titanic.e-monsite.com/
Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Oh Denis, quel résumé palpitant! Tu m'as donné envie de le revoir.
C'est vrai que curieusement on retrouve une certaine trame, mais je suppose que c'est commun à un bon nombre de films catastrophe...
Quoiqu'il en soit, j'avais moi aussi vu ce film étant jeune, mais par contre, je n'avais pas du tout été traumatisé, mais plutôt captivé!
Il est intéressant de constater que ce film a plutôt "bien vieilli", aussi. Je suis étonné qu'aucun remake n'ait été proposé...
C'est vrai que curieusement on retrouve une certaine trame, mais je suppose que c'est commun à un bon nombre de films catastrophe...
Quoiqu'il en soit, j'avais moi aussi vu ce film étant jeune, mais par contre, je n'avais pas du tout été traumatisé, mais plutôt captivé!
Il est intéressant de constater que ce film a plutôt "bien vieilli", aussi. Je suis étonné qu'aucun remake n'ait été proposé...
Canard-jaune-
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Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Canard-jaune a écrit:Oh Denis, quel résumé palpitant! Tu m'as donné envie de le revoir.
C'est vrai que curieusement on retrouve une certaine trame, mais je suppose que c'est commun à un bon nombre de films catastrophe...
Quoiqu'il en soit, j'avais moi aussi vu ce film étant jeune, mais par contre, je n'avais pas du tout été traumatisé, mais plutôt captivé!
Il est intéressant de constater que ce film a plutôt "bien vieilli", aussi. Je suis étonné qu'aucun remake n'ait été proposé...
C'est vrai. En même temps avec le 11 septembre, ce serait peut-être de mauvais goût à présent... Je pense que c'est la raison. Mais c'est pas plus mal. Vu les remakes bien pourraves qu'ils font aujourd'hui (genre Poséidon...)
Nicomurgia-
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Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Sha're a écrit: Tu avais quel âge exactement ? Il n'y avait pas d'interdiction aux enfants à cette époque ?
Ces diffusions étaient récurrentes durant toute la décennie 80, et je devais avoir entre 6 et 12 ans. Curieusement, j'ai des souvenirs qu'il passait souvent l'été. Et non, à cette époque les chaines ne mettaient aucun logo ou message indiquant que cela pourrait "heurter le sensibilité d'un jeune public".
Je ne l'ai revu que très récemment lorsqu'il est passé sur Arte, et je l'avais conservé.
Autant, aujourd'hui, il ne m'effraie pas particulièrement, et il a très bien vieilli comme l'a dit Vincent, mais je n'ai hélas toujours pas changé d'avis sur les pompiers.
Mais bon, "Titanic" a fait naitre ou a ravivé lui aussi des peurs. J'ai une cousine très éloignée qui n'a jamais vu et ne veut surtout pas voir le film "Titanic", tant elle est terrifiée par la noyade.
Canard-jaune a écrit:
C'est vrai que curieusement on retrouve une certaine trame, mais je suppose que c'est commun à un bon nombre de films catastrophe...
Exact, mais contrairement à "l'aventure du Poseidon" pour ce citer que lui, là c'est l'idée de l'inauguration du nouvel immeuble flambant neuf le plus beau et grand du monde avec le gratin qui m'a fait faire "oh, Titanic".
Nicomurgia a écrit:Canard-jaune a écrit:
Quoiqu'il en soit, j'avais moi aussi vu ce film étant jeune, mais par contre, je n'avais pas du tout été traumatisé, mais plutôt captivé!
Il est intéressant de constater que ce film a plutôt "bien vieilli", aussi. Je suis étonné qu'aucun remake n'ait été proposé...
En même temps avec le 11 septembre, ce serait peut-être de mauvais goût à présent... Je pense que c'est la raison. Mais c'est pas plus mal. Vu les remakes bien pourraves qu'ils font aujourd'hui (genre Poséidon...)
Comme Nico, je pense aussi que les films mettant en scène un drame dans un immeuble, on ne va plus en voir les prochains temps. Je n'ai en mémoire que le très mauvais film d'Oliver Stone sortit en 2006,"Wolrd Trade Center".
Invité- Invité
Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Vaut mieux Poséidon que le film du World Trade CenterNicomurgia a écrit:Vu les remakes bien pourraves qu'ils font aujourd'hui (genre Poséidon...)
Re: Le Titanic versus la Tour infernale
J'ai du voir La Tour infernale il y a environ 12-13 ans, un samedi soir à la télé sur RTL9 avec ma mère. Je ne me souviens pas que ça m'ait traumatisé, mais j'avais beaucoup aimé le film à l'époque.
J'en avais entendu parler avant au moment du 11 septembre 2001 quand les gens comparaient les images à New York à ce film.
Je n'avais jamais remarqué ces similitudes avec l'histoire du Titanic mais ça a l'air flagrant. Je ne l'ai plus vu depuis et à l'époque, je ne connaissais pas autant que maintenant l'histoire ; il faudra que je fasse attention quand j'aurais l'occasion de revoir le film.
Il est tout à fait probable que James Cameron se soit inspiré de cette trame qui effectivement est assez commune à beaucoup de films catastrophes.
Ça me fait penser que le réalisateur de La Tour infernale John Guillermin est décédé à Londres dimanche dernier (27 septembre), à l'âge de 89 ans.
Il me semblait avoir vu un remake du film il y a trois ans mais en réalité c'était un remake du film L'Ascenseur où l'action se passe également dans un building mais uniquement dans un ascenseur qui connaît de gros dysfonctionnements provoquant des catastrophes.
Aussi, ce n'est pas un remake mais il existe un film qui s'en inspire, sorti en France directement en DVD en 2013, The Tower. Il est d'origine sud-coréenne. Lors d'une soirée privée organisée dans un tour luxueuse, des hélicoptères ayant pour missions de projeter de la neige artificielle sont secoués par le vent et s'écrasent contre l'immeuble, provoquant un incendie. D'après son réalisateur Kim Ji-hoon, c'est bien inspiré du film de 1974.
Mais vous avez sans doute raison, depuis les attentats du 11 septembre, peu ont eu le déclic de faire un film catastrophe se déroulant dans un immeuble et c'est normal (sauf les films sur le 11 septembre lui-même). Ce jour là la réalité a dépassé la fiction.
Joris
J'en avais entendu parler avant au moment du 11 septembre 2001 quand les gens comparaient les images à New York à ce film.
Je n'avais jamais remarqué ces similitudes avec l'histoire du Titanic mais ça a l'air flagrant. Je ne l'ai plus vu depuis et à l'époque, je ne connaissais pas autant que maintenant l'histoire ; il faudra que je fasse attention quand j'aurais l'occasion de revoir le film.
Il est tout à fait probable que James Cameron se soit inspiré de cette trame qui effectivement est assez commune à beaucoup de films catastrophes.
Ça me fait penser que le réalisateur de La Tour infernale John Guillermin est décédé à Londres dimanche dernier (27 septembre), à l'âge de 89 ans.
Canard-jaune a écrit:Je suis étonné qu'aucun remake n'ait été proposé...
Il me semblait avoir vu un remake du film il y a trois ans mais en réalité c'était un remake du film L'Ascenseur où l'action se passe également dans un building mais uniquement dans un ascenseur qui connaît de gros dysfonctionnements provoquant des catastrophes.
Aussi, ce n'est pas un remake mais il existe un film qui s'en inspire, sorti en France directement en DVD en 2013, The Tower. Il est d'origine sud-coréenne. Lors d'une soirée privée organisée dans un tour luxueuse, des hélicoptères ayant pour missions de projeter de la neige artificielle sont secoués par le vent et s'écrasent contre l'immeuble, provoquant un incendie. D'après son réalisateur Kim Ji-hoon, c'est bien inspiré du film de 1974.
Mais vous avez sans doute raison, depuis les attentats du 11 septembre, peu ont eu le déclic de faire un film catastrophe se déroulant dans un immeuble et c'est normal (sauf les films sur le 11 septembre lui-même). Ce jour là la réalité a dépassé la fiction.
Joris
_________________
Le Titanic coulait il y a cent douze ans le 15 avril 1912. Une catastrophe maritime que rien
ne laissait prévoir et qui coûta la vie à plus de 1500 personnes.
Une pensée pour toutes les victimes de cet événement tragique qui a eu lieu il y a un siècle
et n'oublions jamais...
Joris-
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Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Joris a écrit:J'ai du voir La Tour infernale il y a environ 12-13 ans, un samedi soir à la télé sur RTL9 avec ma mère. Je ne me souviens pas que ça m'ait traumatisé, mais j'avais beaucoup aimé le film à l'époque.
Chez moi le traumatisme, renforcé par le film, vient sûrement du fait que durant mon enfance et mon adolescence les conversations tournaient énormément autour des incendies, des accidents de la route et des morts auxquels était confrontés mon père.
J'entendais que ça, et la sirène d'alarme sonnait au minima une fois par semaine. Le plus angoissant, c'était quand ça venait la nuit et que mon père partait, pour revenir au petit matin.
Il n'y avait que le monde des pompiers qui tournait dans sa vie, comme il n'y a que le Titanic qui tourne dans la mienne.
Je me souviens qu'enfant, au minimum un dimanche sur deux, mon père partait parce qu'il y avait un incendie ou un accident de la circulation. En fait, plus d'accidents de la circulation que d'incendies.
Quand à mes réunions familiales pour mon anniversaire fêtées le dimanche, elles étaient systématiquement interrompues par le départ de mon père.
En y réfléchissant, mon aversion pour mon anniversaire, et mon désir de ne pas le considérer comme un jour festif doit venir de là.
Et c'est marrant, mes parents n'aiment pas que je revienne sur cette époque. Comme si le fait que j'en parle était un reproche déguisé d'avoir eu un père très absent. Mais en un sens, c'est vrai. C'est sûrement pour ça que je n'aime pas les pompiers.
Aujourd'hui, c'est différent, les gens sont devenus plus prudent et on peut dire que cela fait bien un an qu'il n'y a eu ni accident de la route ni accident domestique dans la commune. Voire même plus longtemps.
Invité- Invité
Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Oui je comprends ce que tu veux dire, ce n'est pas simple, tu as vécu dans cet environnement. Je pense que je ne me trompe pas quand je dis que tu n'as sûrement jamais voulu devenir pompier, même enfant ?
Joris
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Le Titanic coulait il y a cent douze ans le 15 avril 1912. Une catastrophe maritime que rien
ne laissait prévoir et qui coûta la vie à plus de 1500 personnes.
Une pensée pour toutes les victimes de cet événement tragique qui a eu lieu il y a un siècle
et n'oublions jamais...
Joris-
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Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Joris a écrit: Je pense que je ne me trompe pas quand je dis que tu n'as sûrement jamais voulu devenir pompier, même enfant ?
Tu ne te trompes absolument pas, Joris.
Petit scandale que ce fut que d'être petit-fils, et fils de pompier et de refuser d'être JSP (jeune sapeur pompier) quand ton propre père est major de brigade.
Mon père à respecté, d'autres n'ont pas compris pourquoi je ne voulais pas, d'autant plus que les enfants des autres pompiers qui ont mon âge étaient mordus par ce monde. Et ils sont tous rentrés dans la brigade pour en ressortir quelques années plus tard... sauf un.
Je ne suis monté qu'une seule fois faire un tour en camion de pompier. Je me souviens que je me suis retenu pour ne pas crier de terreur.
Mais ça se voyait à ma sortie du camion que le moment fut loin d'être agréable.
Et il y a cette odeur étrange et particulière qui règne dans la caserne et que je déteste encore et toujours. Elle est assez difficile à décrire : une sorte d'odeur de vestes en cuir cirés ou un truc du genre, mêlé à une odeur de produit d’entretien.
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Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Plus je vieillis et moins j'aime regarder tous ces films "catastrophe" ou films avec beaucoup de violence, çà me fait peur ,Notre monde actuel regorge de "faits divers" de cette sorte.
Denis, je comprends tes angoisses d’enfance,mais quand je lis cette phrase :
-« Il n'y avait que le monde des pompiers qui tournait dans sa vie, comme il n'y a que le Titanic qui tourne dans la mienne. »
çà me fait plaisir que tu te trouves un point commun avec ton père
Denis, je comprends tes angoisses d’enfance,mais quand je lis cette phrase :
-« Il n'y avait que le monde des pompiers qui tournait dans sa vie, comme il n'y a que le Titanic qui tourne dans la mienne. »
çà me fait plaisir que tu te trouves un point commun avec ton père
Gysou-
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Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Gysou a écrit: quand je lis cette phrase :
-« Il n'y avait que le monde des pompiers qui tournait dans sa vie, comme il n'y a que le Titanic qui tourne dans la mienne. »
çà me fait plaisir que tu te trouves un point commun avec ton père
On ne peut pas vraiment appeler cela un "point commun" puisqu'il ne nous rapproche pas. On est plutôt aux antipodes lui et moi.
Je dirai plutôt que cela ne fait qu'accentuer le fossé qui existe entre nous depuis... ben en fait, depuis que je suis né.
Mais bon, comme on n'a jamais été proches l'un l'autre, je ne ressens pas de manque particulier, même si je me dis qu'une relation Charles Duane Williams/ Richard Norris, ça devait être sympa.
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Re: Le Titanic versus la Tour infernale
aurelien1013 a écrit:Ce film est aussi traumatisant que ça ?
Notre propre vécu, et nos propres expériences forgent souvent nos peurs. Nous sommes tous inégaux face à cela.
Quelqu'un qui a peur de l'eau parce qu'il a manqué de se noyer dans son enfance pourra trouver certaines scènes de Titanic assez angoissantes (la mort de Cora, ou celle où Jack et Rose sont coincés derrière les grilles verrouillées alors que l'eau monte, par exemple), tandis qu'un autre spectateur trouvera ces scènes assez anodines.
Tout comme quelqu'un ayant été impliqué dans un accident de voiture pourra avoir plus de difficultés qu'un autre à passer son permis ou développer réellement de l'antipathie pour l'automobile. Il ne fera pas forcément un lien de cause à effet, mais son inconscient lui dictera que voiture = éventuel danger.
Idem, dans ce cas pour le film que j'ai comparé au Titanic dans ce sujet avec le feu.
Naturellement, on ne peux généraliser, et les peurs peuvent être domptées à la longue en travaillant sur leur origine.
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Re: Le Titanic versus la Tour infernale
Denis tu raisonnes très bien. Tu es mon écrivain- pâtissier- psychologue préféré
Gysou-
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