Trudy

Voila il y a un truc que je trouve pas credible.A un moment pendent le naufrage on voit trudy devaler en glissant le pont promenade.Elle est pas monte dans un canot de sauvetage?C'est une femme de premiere pourtant

Bah écoute Ruth lui demande à elle et a l'autre servante d'aller mettre le chauffage dans sa cabine et de lui faire du thé alors a mon avis elles ont attendu qu'elle revienne puis après elles ont du sortir dans les derniers moments et puis Trudy , Rose l'à un peu abandonnée pour Jack

Je n'ai pas de noms précis qui me viennent en tête, mais en dehors de la fiction de Cameron, il me semble qu'il est effectivement arrivé que des femmes de chambres périssent dans le naufrage alors que leurs maîtresses avaient embarqués dans un canot.

Tu dis que c'est une femme de 1ère classe, non. Le fait qu'elle travaille pour des riches ne lui donnent pas pour autant accès à tous leurs privilèges. Privilèges qui n'existaient pas pour les canots, les officiers faisaient monter toutes les femmes sans distinctions de classes, mais encore fallait-il se trouver au bon endroit au bon moment. Ce qui n'est pas le cas de Trudy, puisque comme le dit Miffy, elle a été envoyé s'occuper de la cabine. Sans quoi elle aurait très probablement embarqué avec Ruth.

Par rapport aux dames dont tu disais qu'elles étaient retournées dans leur cabine , si je ne me trompe pas Catherine Wallis et Lucy Snape qui étaient toutes les deux des Stewardess sont celles qui n'ont rien voulu entendre et qui se sont enfermées. Pour la troisième Stewardess qui à perit il s'agit de Catherine Walsh mais je ne sais pas si elle aussi s'est enfermée

Pour femme de premiere,je voulais dire qu'elle se situait a l'endroit le plus proche des canots de sauvetage

Oui, hélas ça n'a pas suffit. Par cette scène Cameron a dû vouloir montrer la différence entre les 1ère classe et leurs domestiques. Il y a plein de cas différents sur le sujet, comme Guggenheim et son valet par exemple, ou la nurse des Allison...

oui ça me fait toujours mal au coeur avec ce pauvre Victor qui n'a pas trop eu le choix

Je vous contredis quand même un peu : beaucoup de femmes de chambre ont embarqué avec leurs maîtresses, justement parce qu'elles avaient pour fonction d'accompagner madame partout ou presque. Je n'ai pas idée de femme de chambre (je parle ici des domestiques, pas des hôtesses), qui soit morte à bord quand la patronne a survécu. J'ai en revanche de exemples contraires en tête. La domestique des Straus a été sauvée, de même que celle des Allison. Il faudrait regarder plus en détail.

Donc oui, à mon avis, une Trudy avait de bonnes chances de survie d'autant que, en théorie, elle n'aurait pu retourner à sa cabine (fermées pour éviter les pillages) ou en aurait été chassée par les stewards. Dans tous les cas, elle serait arrivée aux canots par l'entrée de première classe, donc aurait eu de bonnes chances. Un domestique homme, par contre, était condamné, notamment parce que c'était souvent du personnel non nécessaire à bord (chauffeur...) qui voyageait en seconde classe.

En revanche, j'abonde sur ce fait : les domestiques ne voyageaient pas vraiment en première classe. Ils avaient une salle à manger à part, et le reste du temps... Bah il bossait ! Pas question pour la pauvre Trudy d'aller transpirer aux Bains turcs.

LittleTony87 a écrit:Je vous contredis quand même un peu : beaucoup de femmes de chambre ont embarqué avec leurs maîtresses, justement parce qu'elles avaient pour fonction d'accompagner madame partout ou presque. Je n'ai pas idée de femme de chambre (je parle ici des domestiques, pas des hôtesses), qui soit morte à bord quand la patronne a survécu. J'ai en revanche de exemples contraires en tête. La domestique des Straus a été sauvée, de même que celle des Allison. Il faudrait regarder plus en détail.

Je pensais me souvenir que certaines avaient péries, mais j'ai dû confondre avec des hôtesses finalement.

Attention hein, je n'ai aucune certitude. Je n'ai juste aucun cas en tête, mais si vous en trouvez...

Personnellement je ne n'en ai pas le souvenir non plus

Le personnage de Trudy est vraiment très représentatif dans le film des domestiques qu'avaient les richissimes passagers de première classe. Elle est respectée par Rose mais vraiment méprisée par Ruth et par Cal qui considèrent un peu les pauvres comme des sous-hommes (cf. avec Jack). Après c'était sans doute cela à l'époque, c'est-à-dire que les domestiques étaient assez peu respectée par leurs maîtres et maîtresses.

Elle apparait aussi dans certaines scènes coupées, notamment avec Rose.

Sa fin est effectivement terrible, quand elle glisse du navire, qu'un homme crie son prénom et qu'il ne peut plus la tenir. Je m'étais souvent aussi dit que si Ruth ne lui avait pas demandé d'aller allumer le chauffage dans leur chambre avec l'autre femme, puisqu'elle pensait ce qu'il se passait n'était pas grave, elle aurait pu embarquer dans le canot numéro six avec les autres et donc vivre. C'est triste   







Joris

Ce qui est ironique, c'est que Ruth Devitt Bukater était à deux doigt d'avoir la même vie que sa domestique: les dettes laissées par son mari sont fatales. Mais elle est tellement sûre que son plan mariage va fonctionner que cela ne l'inquiète pas outre mesure sauf lorsqu'elle se rend compte que sa fille commence tout doucement à ne pas être d'accord avec ses projets. Et c'est là que le plan prend l'eau comme le navire. Elle n'a dû se rendre compte que son avenir sera dorénavant très sombre que lorsqu'elle à vu le bateau couler avec sa fille.

Joris a écrit:
Le personnage de Trudy est vraiment très représentatif dans le film des domestiques qu'avaient les richissimes passagers de première classe. Elle est respectée par Rose mais vraiment méprisée par Ruth et par Cal qui considèrent un peu les pauvres comme des sous-hommes (cf. avec Jack). Après c'était sans doute cela à l'époque, c'est-à-dire que les domestiques étaient assez peu respectée par leurs maîtres et maîtresses.
Joris

C'est encore une question d'éducation. Prenons par exemple Thomas Andrews. Issu d'une famille très aisée, il n'a jamais eu le comportement de ceux de son milieu social, grâce, justement, à son éducation. Son père et sans doute son précepteur ont su lui transmettre des valeurs saines (que rien n'est acquis à vie non plus et que les fortunes se font et se défont). Ses bénéfiques années d'apprentissages l'auront aussi amené à côtoyer les classes plus basses et ainsi, à leur contact, il a pu se rendre compte que ces hommes et femmes étaient tout aussi des êtres humains doués de sentiments et d'émotions.
Après, lorsqu'on à comme exemple des parents arrivistes, prêt à écraser n'importe qui pour y arriver, on fini irrémédiablement par simple mimétisme à avoir le même comportement. D'ailleurs, en 100, cela n'a que très peu changé. On rencontre toujours dans les grand hôtels, des clients imbuvables et capricieux, juste parce que le porte-feuille est plus fourni et qu'ils estiment que vu le prix de la prestation, ils peuvent se montrer odieux et exigeant avec le personnel.

Bien sûr, il y a des exceptions mais je pense que les "patrons" de 1912 n'avaient pas intérêt à trop se montrer odieux avec leurs employés. Ces personnes étaient très professionnelles et s'il était aisé de les renvoyer, il était moins facile de les remplacer. Un nouvel employé, homme ou femme, il faut le familiariser avec la nouvelle et vaste demeure (même si c'est le travail des anciens domestique de le/la former), avec les nouvelles habitudes des maîtres de maison et ça , c'est long, peut-être trop long pour des personnes riches et impatientes et habituées être servies rapidement et de manière professionnelle.
Surtout les dames qui avaient continuellement besoin d'aide pour s'habiller, mettre corset et froufrous.
Les hommes cela posait moins de problème, bien que je me demande en quoi ils avaient besoin d'un valet pour se vêtir. Leur tenue vestimentaire était certes complexe mais quand même moins que celle des femmes.
Le valet avait sûrement aussi comme attribution de fournir des services qu'une domestique ne pourrait offrir à son employeur comme organiser de discrètes rencontres avec la maîtresse de son patron ou ne serait-ce qu'être une sorte de confident sur des problèmes typiquement masculins.

Denis.

Andrews_Thomas a écrit:Ce qui est ironique, c'est que Ruth Devitt Bukater était à deux doigt d'avoir la même vie que sa domestique: les dettes laissées par son mari sont fatales.

Oui, ce genre d'histoire a dû arriver plus qu'on ne le pense d'ailleurs.

Il y a une jolie scène coupée où Trudy s'extasie de d'être la première à se glisser dans les nouveaux draps du Titanic, déclarant "on dirait qu'on l'a fait rien que pour nous!"...
Dommage qu'elle ait été coupée...