Accès aux cabines

Je me demandais : comment les passagers accédaient-ils à leur cabine ? Je veux dire : avaient-ils une clé numérotée, comme on aurait aujourd'hui dans un hôtel ? Si oui remise et gardée par le commissaire de bord peut être. Si oui, il en possédait peut être le double dans son bureau ?

Et de l'intérieur ? Verrou pour empêcher quiconque d'entrer ? Oui, oui ça fait beaucoup de questions. :D

punx a écrit:Je me demandais : comment les passagers accédaient-ils à leur cabine ? Je veux dire : avaient-ils une clé numérotée, comme on aurait aujourd'hui dans un hôtel ? Si oui remise et gardée par le commissaire de bord peut être. Si oui, il en possédait peut être le double dans son bureau ?

Et de l'intérieur ? Verrou pour empêcher quiconque d'entrer ? Oui, oui ça fait beaucoup de questions. :D

Je me demande justement. Je pense qu'il était possible de les fermer de l'intérieur, car je me souviens que des passagers ont refusé d'ouvrir à un steward le soir du naufrage. Par contre, je ne sais pas pour le reste. En 3e, surement pas : l'équipage faisait un grand nettoyage quotidien ; et puis en partageant les cabines, ça compliquait. En 2e et première, peut-être.

Je suis pratiquement certain qu'il s'agissait d'une clé, exactement comme dans les hôtels d'y y a une vingtaine d'années. Aujourd'hui, on utilise une carte magnétique pour ouvrir la porte qui, bien entendu, peut être fermée de l'intérieur par un loquet classique.
C'est le système qui équipe les portes de la plupart des chambres d'hôtels. Je l'ai retrouvé à bord du Millennium.

Et comment étaient précisément décorés les couloirs? (barres, lampes, moulures, etc.).. Y a t'il des photos?

Canard-jaune a écrit:Et comment étaient précisément décorés les couloirs? (barres, lampes, moulures, etc.).. Y a t'il des photos?

J'ai trouvé quelques photos dans le livre de Beveridge, mais elles sont très partielles : elles montrent surtout des cabines vues d'une coursive. Globalement, les coursives ressemblent à ce qu'on voit dans le film de Cameron. Tout en bois blanc avec des éléments dorés (barres, par exemple).

En plus des fermetures à l'intérieur, je pense aussi que les passagers pouvaient fermer de l'extérieur lorsqu'ils s'absentaient (pour aller manger par exemple) pour éviter les vols, etc. Comme dans les hôtels d'ailleurs.

Cela me semble assez logique également, d'autant que pendant le naufrage, certains stewards sont redescendus pour vérifier que les cabines de première classe étaient bien verrouillées.

Il est vrai que dans des circonstances ordinaires, la répartition des passagers en classes imposait une forme d'entre-soi très sécurisante (on imagine mal John Jacob Astor ou Benjamin Guggenheim en train de forcer les serrures de leurs voisins de palier...) Néanmoins, un système de verrouillage me semble incontournable.

D'ailleurs, on pourrait penser que les clés seraient parmi les objets les plus couramment emportés par les rescapés, et je suis surpris que nous n'en entendions pas davantage parler. Les personnes qui ont embarqué dans les canots devaient pour la plupart avoir glissé les clés de leur cabine dans la poche de leur veste par exemple, mais à ma connaissance il en subsiste très peu, voir pas du tout. Mystère...

Voilà, c'est pour cette raison que je me suis posé la question... Aucune clé n'a été retrouvée.

En ce qui concerne les cabines, les portes devaient forcément avoir un verrouillage intérieur, et pouvaient être fermées de l'extérieur.

Pour ce qui est du repérage, chaque porte devait avoir un n°, comme dans les hôtels aujourd'hui (exemple : D 15).

Ca me fait penser, dans le film de Cameron, Jack cherche sa cabine avec Fabrizio au départ de Southampton. Il cherche la cabine "G 16". Cette cabine existe bel et bien, et comme dans le film, elle est située à l'extrémité de la coque, donc elle aurait pu avoir un hublot. Mais cette cabine est située à l'arrière. Or, il me semble que les 3è classes logés à l'arrière étaient les femmes seules.

Cameron a fait beaucoup d'erreurs, ne l'oublions pas. ;)

ça va de soi, évidemment... Même si nous passionnés, pouvons nous en rendre compte, je ne pense pas que les 20 millions de spectateurs en 1997 se soient posé la question !

Certainement, mais c'était plus élégant en 1ère..

C'est quand même fou que l'on ait pas retrouvé une clé de cabine, ou du moins qu'on en ait jamais parlé dans les objets remontés depuis l'épave.

Trop pitit une clé sans doute.

Canard-jaune a écrit:Trop pitit une clé sans doute.

Pas plus qu'une petite cuillère. Mais surtout : on te réveille et te dit de monter sur le pont, t'as du blé et tes affaires dans ta cabine, tu penses à un exercice. Tu fermes et tu gardes la clé dans ta poche, non ? Alors bon, on peut supposer que c'est monsieur qui garde la clé, mais même. Y'a plein d'hommes qui ont survécu. On verrait bien des clés vendues aux enchères, non ?