Écosystème et vie sous-marine

L'épave du Titanic, à près de 4 000 mètres de profondeur, a créé un véritable écosystème en son sein qui s'est développé. Son étude est l'une des principales missions des expéditions des chercheurs et scientifiques.

Une découverte très récente va permettre d'en savoir un peu plus et de comparer cet écosystème avec l'écosystème naturel du fond de l'océan.

En effet, en 1998, près de l’épave du Titanic, une immense masse a été détectée pour la première fois par un sonar. Après près de 25 ans de recherches, elle a finalement été identifiée.
Il s’agit d’une formation volcanique inconnue jusqu’alors, à 2 900 mètres de profondeur, qui héberge un écosystème abyssal d’une extraordinaire biodiversité.



Paul-Henri Nargeolet a été le premier à détecter cette formation en enregistrant, en 1998, une anomalie sur le sonar, sans pouvoir l’identifier.

« Nous ne savions pas ce que nous allions découvrir », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Sur le sonar, cela aurait pu être n’importe quoi, y compris une autre épave. J’ai cherché à avoir la chance d’explorer ce grand objet qui est apparu sur le sonar il y a si longtemps. C’était incroyable d’explorer cette zone et de trouver cette fascinante formation volcanique grouillant de vie. »



Le mystère a pu être résolu grâce à l’aide d’OceanGate Expeditions, composé d’explorateurs, de scientifiques et de cinéastes qui documentent les profondeurs marines. Lors d'une nouvelle plongée cette année, une équipe dont faisait partie P-H Nargeolet a examiné l’anomalie près de l’épave. OceanGate l’a baptisée provisoirement Nargeolet-Fanning, du nom du plongeur chevronné et spécialiste de la mission, Oisín Fanning.



« Cette découverte va améliorer la façon dont nous pensons à la biodiversité des abysses. Les formations volcaniques apparemment basaltiques sont remarquables, et nous sommes étonnés par la diversité et la densité des éponges, des coraux bambous, d’autres coraux d’eau froide, des langoustes et des poissons qui prospèrent à 2 900 mètres de profondeur dans l’océan Atlantique Nord », déclare le professeur au Centre des sciences marines de l’Université de Caroline du Nord à Wilmington et le scientifique en chef d’OceanGate Expeditions, le Dr Steve W. Ross.

« La mise au jour de cet écosystème jusqu’alors inconnu offre également la possibilité de faire une comparaison avec la biologie marine sur et autour du Titanic. La variété des formes de vie, la concentration de la vie et l’ensemble des écosystèmes peuvent différer entre le récif artificiel profond du Titanic et ce récif océanique naturel nouvellement révélé. Les similitudes et les différences nous aideront à mieux comprendre nos environnements en eaux profondes », poursuit M. Ross.

Source : Le Devoir.

C'est incroyable l'écosystème qui s'est développé autour de l'épave et au-delà. Celui-ci qui est naturel est sans doute légèrement différent de celui créé par l'épave, qui est plus profond.
Les expéditions d'OceanGate ont pour objectif de dresser une liste de toutes les créatures vivantes identifiables et habitants le site de l’épave, afin de comprendre cet écosystème unique en haute mer (source).

La découverte de l'épave a permis de comprendre que les fonds-marins sont actifs et que de la vie se trouve à cette profondeur.
Parmi les diverses formes de vies sous-marines qui vivent dans, sur ou à proximité de l'épave, on trouve des bactéries, les micro-organismes qui rongent l'épave, aussi des osedax, des éponges, des coraux, des poissons comme les grenadiers (poissons queue de rat), des crabes, d'autres crustacés... Vous en voyez d'autres ? Il y aura vingt-quatre espèces différentes selon ce site.

Joris

Les épaves sont toujours une opportunité pour la formation de nouvelles formes de vie. L’oxydation de métal et les produits de cette réaction chimique créent un environnement favorable pour les microorganismes de développer.

L’épave du Britannic , qui se trouve en mer Égée en Grèce, a biodiversité et il est un écosystème riche.
Merci Joris pour le partage.