La cité de la mer à Cherbourg

Sha're a écrit:Pas de soucis acathlat. Et bonne initiative Jean-Philippe, n'hésitez pas à signaler aux modos ou à moi même un sujet déjà créé, c'est une aide précieuse.
En tout cas Cherbourg sera une ville encore plus intéressante à visiter ou à y retourner.

Ouest France a écrit:[Le projet Titanic dans les tuyaux

Il reste quinze mois à la Cité de la mer pour réaliser son espace consacré au « Titanic ». Ouverture prévue en avril 2012.
On sait l'histoire : le Titanic a coulé le 15 avril 1912. Entraînant plus de 1 500 de ses passagers dans la mort. Dans l'imaginaire collectif, ce drame reste sinon la plus grande, du moins la catastrophe maritime la plus marquante du XXe siècle en temps de paix.

L'histoire

Lors de sa croisière inaugurale, la dernière, l'immense paquebot devait relier Southampton à New York. Il devait toucher deux autres ports : Cherbourg en France et Queenstown en Irlande. Ce qu'il fit.

À Cherbourg, le port était alors trop peu profond pour recevoir le navire. Il mouilla donc en grande rade. Deux transbordeurs furent utilisés pour amener 274 passagers à bord : le Nomadic, racheté lors d'une vente aux enchères en 2006 par une association irlandaise, et le Traffic.

Voilà pour le passage du Titanic à Cherbourg. Bernard Cauvin, le Président de la Cité de la Mer, a toujours défendu l'idée de consacrer un espace à cette épopée du Titanic.

Mais en restant dans le raisonnable.

Émigration et « Titanic »

La troisième phase de développement de la Cité de la mer, va donc se faire autour d'un espace consacré à l'émigration et au Titanic. Coût du projet : 3, 3 millions d'euros.

La visite de ce nouvel espace est estimée à 1 h 30. « Le parcours commence sur la terrasse extérieure » explique Bernard Cauvin. « Une passerelle nouvelle permet de gagner la galerie d'embarquement de la gare maritime transatlantique. La visite se poursuit par la découverte de la salle des bagages. » Jusqu'à présent cette salle superbe, n'était pas ouverte au public. Elle servait à des manifestations et au passage des croisiéristes. Dans l'angle sud est de la salle, un escalier permettra d'accéder à l'espace muséographique dédié au Titanic. Avant une sortie possible vers les autres attractions de la Cité de la mer.

Que verra t-on dans cet espace ? « La galerie sera mise en scène de façon à solliciter l'imaginaire du visiteur par l'évocation des destinations d'émigration. La salle des bagages traitera de l'émigration transatlantique européenne. Des films seront diffusés sur trois écrans qui retraceront le périple de l'émigrant. »

L'enquête

La descente de l'escalier entamera le parcours dans l'espace découverte du Titanic. « La descente se fera le long de la coque reconstituée du navire, afin de donner une véritable impression d'embarquement. Puis les visiteurs pourront découvrir les coursives du paquebot, le pont, la passerelle de navigation... »

Une dernière séquence, dénommée « l'enquête », retracera l'impact que le naufrage a eu dans le monde en montrant notamment des unes de journaux de l'époque.

Bien sûr, cette description sommaire réserve quelques surprises.

Les travaux quant à eux, seront effectués entre juillet et mars 2012. « Il faut impérativement que cet espace soit ouvert pour le centenaire de l'escale Cherbourgeoise. »

Thierry DUBILLOT.
Plus d'informations dans le journal Ouest-France

La Manche Libre a écrit:Titanic : l'attraction de La Cité de la Mer

Les grandes lignes de la futur attraction sur le Titanic ont été dévoilées lors du dernier conseil de communauté urbaine de Cherbourg. Cette nouvelle attraction devrait ouvrir ses portes en 2012 et nécessitera une enveloppe de plus de trois millions d'euros.

Il s'agit de mettre en valeur le grand balcon de la vieille gare transatlantique donnant sur le quai de France, avec un traitement du sol sur lequel seront inscrits les noms de toutes les destinations desservies à l'époque du Titatnic.

Visite d'une cabine de première classe

La visite se poursuivra dans la salle des bagages avec une projection d'images d'époque. Cette scénographie évoquera l'émigration transatlantique européenne. Rappelons qu'une première scénographie dans cette même salle des bagages avait déjà était présentée, il y a quelques années, sans connaître le succès escompté. Plus tard, le visiteur aura accès à un espace spectacle mettant en scène une partie du pont du célèbre navire ainsi que la reconstitution, entre autres, d'une cabine de première classe.

Pour se rendre d'un lieu à l'autre, le visiteur sera accompagné de reproductions d'affiches, de photos ou de documents de l'époque. Il croisera même, dans sa course lente, une partie de la coque du paquebot, avec ses rivets si caractéristiques de la construction navale du début du XIX ème siècle. Le tout se conclura par une évocation du naufrage, qui reste toutefois un secret bien gardé par le Président de La Cité de la Mer, Bernard Cauvin.

Avec ce dispositif, La Cité de la Mer espère non seulement entamer un nouveau virage dans son histoire, près de 10 ans après son ouverture, mais aussi se positionner face à d'autre villes qui commémoreront le drame du Titanic, comme Southampton ou New York. Toujours lors de ce dernier conseil et pour rester au chapitre du patrimoine, soulignons que le nouveau local des services techniques de la CUC, quai de Caligny, a été distingué par le Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement (CAUE). Un prix lui a été remis pour souligner "l'élégance" de l'ensemble.

Ouest-France.fr a écrit:Le plus célèbre des paquebots fera l'objet, l'an prochain, d'une exposition d'envergure internationale. Un premier aperçu en a été donné samedi.
« Le mot Titanic est le 3e mot le plus prononcé dans le monde, après Dieu et Coca-Cola. » Olivier Mendes ne croit que partiellement à son affirmation. Mais, il l'utilise volontiers parce qu'elle résume bien l'incroyable notoriété de ce paquebot.

Rien n'explique totalement cette renommée, les drames ayant fait 1 500 morts ne se comptent plus dans la longue histoire de l'humanité. Mais celui-ci a généré une proximité affective, qui était particulièrement sensible, samedi, à la Cité de la mer. Bernard Cauvin, son président, signait une convention d'expertise avec l'AFT, l'Association française du Titanic. Étaient présents la fille de l'un des rescapés, Élisabeth Navratil, et les auteurs de l'ouvrage Les 49 Français du Titanic (Ouest-France de samedi) dont la rédaction a été dirigée par Olivier Mendes, ainsi que des membres de l'association, venus de la France entière.

Cette coopération avec cette association s'inscrit dans le projet de la Cité de la mer d'ouvrir en avril prochain un espace dédié exclusivement au Titanic, pour le centenaire de son lancement et de son naufrage. Pour mémoire, le Titanic a passé trois heures en rade à Cherbourg le 10 avril 1912 et y a embarqué 281 passagers. Il reste peu de traces de cette brève escale, mais son capital symbolique peut être exploité. D'autant qu'il s'inscrit dans un pan mal connu de l'histoire de la ville. Bernard Cauvin a rappelé son souhait ancien de mettre en valeur le passé de port d'immigration de Cherbourg. « Nous voulons expliquer comment 50 millions d'Européens sont partis, d'ici ou d'ailleurs, vers les Amériques ; montrer comment ces peuples s'en allaient. »

Des milliers de visiteurs espérés.

Pour être au rendez-vous du centenaire du naufrage, la Cité de la mer a lancé une course contre la montre. Dans le nouvel espace ouvert au public, celui-ci « vivra une traversée, la collision et le naufrage, avec toute la retenue qu'il convient pour ce qui fut l'un des plus grands drames de l'histoire ».

Bernard Cauvin souhaite que cette exposition, appelée à accueillir des milliers de visiteurs venus du monde entier, s'appelle Le Titanic est de retour à Cherbourg. Afin de faire vite et juste, la Cité de la mer a choisi un partenariat avec l'Association française du Titanic. Une association composée « des gens qui ont cumulé des masses d'informations, au-delà de toutes les légendes, et il y en a eu beaucoup ». L'association a notamment dressé la liste des 49 Français présents à bord et a recueilli des renseignements biographiques sur eux, et des témoignages de survivants, ou de familles de survivants.

Pour l'heure, le projet est surtout virtuel. Samedi, dans l'immense salle des bagages de la gare maritime construite à la fin des années 20, donc après le drame, était présentée une première pierre symbolique de ce grand dessein, la maquette de la gare maritime par où sont passés les 281 passagers qui ont embarqué dans l'après-midi du 10 avril 1912 sur le Titanic.